Tout membre de la famille, parent, frère ou sœur, enfant, ou conjoint peut faire don de son foie. Les critères d'un don du foie comprennent: Être en bonne santé Avoir un groupe sanguin qui correspond ou est compatible avec le receveur (compatibilité ABO)
Y a-t-il des risques pour le donneur ? Oui, le don de foie peut comporter des risques. C'est pourquoi l'équipe de soins fait une évaluation poussée de l'état de santé du donneur. Les principaux risques sont ceux liés à l'opération (ex. : infection, saignement, caillot de sang).
À l'aide d'un microscope, la première équipe suture l'artère qui permet au sang d'arriver dans le foie. Une dernière étape particulièrement délicate, réalisée plusieurs heures après la première incision. Le donneur reste hospitalisé moins d'une semaine. Quant au receveur, il passe environ un mois à l'hôpital.
Le bilan pré-greffe
Pour la greffe hépatique, à la différence du rein et du cœur, la compatibilité génétique n'est pas indispensable, mais le groupe sanguin (ABO) doit être compatible.
MELD élevé et ACLF
L'attribution prioritaires des greffons selon le score MELD a conduit à la TH de patients ayant des maladies de plus en plus sévères. La proportion de candidats ayant un MELD au-delà de 35, est passée de 11 % en 2007 à 20 % en 2021 en France (figure 3).
«Là-bas, les greffes ont été multipliées par cinq!» Et cette opération coûte entre 550000 et 685000 euros en moyenne. Alors, certains vont en Turquie (100000 euros), en Egypte (55000 euros) ou en Allemagne (300000 euros).
Deux patients sont décédés après quatre et un patient après cinq ans. Après 5 ans il n'y a plus de décès à noter (37 patients à risque). La mortalité des survivants après un an est de 3% par an. 88% des patients qui sont en vie après la première année sont en vie 5 ans après la transplantation.
Plus de 160 000 donneurs sont comptabilisés dans le registre français et autour de 10 % des patients (environ 1 000 par an) trouvent un donneur parfaitement compatible et disponible.
Il existe des patients de tous âges, du bébé à des personnes de plus de 70 ans. Il n'y a pas de profil type pour les personnes greffés. En 2020, la moyenne d'âge des personnes greffées, tous organes confondus, était de 51,4 ans.
Entre deux personnes non apparentées, la probabilité d'être HLA identique est de l'ordre d'1 chance sur 500 000, voire moins. C'est pourquoi la plupart des greffes intra-familiales se font entre frères et sœurs, en sachant toutefois que, dans une même fratrie, la probabilité d'être HLA identique est de 25 %.
Régénération. Le foie possède une capacité particulière de reconstituer des parties qui lui ont été enlevées afin de pouvoir continuer à fonctionner. Si une partie du foie est enlevée, elle se développera à nouveau pendant plusieurs mois jusqu'à ce que le tissu hépatique manquant soit remplacé.
En général, cependant, il n'y a pas d'espérance de vie limitée après une résection partielle du foie (par exemple, dans le cas d'une opération de kyste), car les parties restantes du foie (et les cellules hépatiques en régénération) peuvent entièrement prendre en charge la fonction.
Des tests sanguins poussés sont effectués pour vérifier si le sang et les tissus du donneur sont compatibles avec ceux du candidat à la transplantation. S'il y a compatibilité, le donneur potentiel et le candidat forment alors une paire dite compatible, et le patient peut recevoir un rein de ce donneur.
L'alcool. La consommation excessive d'alcool est très mauvaise pour le foie. Si ce dernier est contraint de neutraliser en permanence l'alcool, les cellules hépatiques vont peu à peu se détruire. Une consommation modérée est donc recommandée par les autorités sanitaires.
Les aliments riches en sucre et en sel : les aliments riches en sucre, comme les sodas, les desserts sucrés et les aliments transformés, peuvent également entraîner une accumulation de graisse dans le foie.
Suite à la transplantation, vous devez récupérer le contrôle de votre corps abîmé par la maladie et fatigué par l'opération. Durant les premiers mois, marcher est vivement recommandé. Rester alité pendant plusieurs semaines ralentit la récupération de vos capacités physiques.
Il existe tout d'abord des complications de l'opération en elle-même : hémorragie, infection, sténoses ou thromboses des vaisseaux, fuites urinaires. Passée la chirurgie, une des principales complications de la greffe est immunologique : le rejet du greffon.
Qui peut donner ? Le donneur peut être un membre de la famille du receveur : père, mère, frère, sœur, fils, fille, grands-parents, oncles, tantes, cousins germains.
Après une greffe, le système immunitaire du receveur tend inévitablement à détruire le greffon, le reconnaissant comme étranger à l'organisme. Avec d'autant plus de force que les groupes tissulaires du donneur et du receveur sont éloignés.
Ainsi, le groupe O- est destiné à tout le monde; on l'appelle « donneur universel ». On utilisera donc, entre autres, du sang O- dans les situations d'urgence. À l'inverse, le groupe AB+ peut recevoir du sang de tous les groupes sanguins; c'est donc le groupe appelé « receveur universel ».
Tableau de compatibilité entre les groupes sanguins
Les personnes du groupe A ne peuvent recevoir que du sang des groupes A et O. elles ne peuvent pas recevoir de sang des groupes B et AB. Les personnes du groupe B ne peuvent recevoir que du sang des groupes B et O.
Chaque personne dispose d'un typage HLA qui lui est propre. Plus les typages HLA d'un donneur et d'un receveur sont similaires, plus faible est le risque de rejet du greffon (considéré comme un corps étranger par l'organisme du receveur).
A cet égard, les yeux ne sont jamais prélevés en vue de greffer un malade, seule la partie transparente à la surface de l'œil, la cornée, est prélevée.
Quelles sont les chances de survie avec un cancer du foie ? L'espérance de vie avec un cancer du foie dépend du stade de sa découverte. L'espérance de vie médiane est de 14 mois pour un cancer du foie. En l'absence de traitement, la survie avec un cancer du foie est de 4 mois (cancer du foie foudroyant).
La majeure partie des infections du foie sont prises par les médecins hépatolo-gastro-entérologues et infectiologues.