Plus tard, Nietzsche, Freud, Marx ou encore Sartre et les existentialistes athés feront de la suppression de la religion et de l'idée de Dieu la condition sine qua non de la libération de l'homme, de son existence en tant que sujet plein.
Hegel et Kierkegaard, Marx et Nietzsche, chacun à leur manière, le questionnent et l'accusent par leur critique du christianisme 4. de la critique interne et externe, de l'histoire des religions, des systèmes économiques et des institutions. Le théologien ne peut ni s'en passer, ni ignorer ses résultats.
Un antithéiste est défini comme « une personne opposée à la croyance en l'existence d'un dieu ». Le terme semble avoir été forgé par Proudhon dans Idée générale de la Révolution, 1851, et l'idée développée dans De la Justice dans la Révolution et dans l'Eglise, 1858 (Etude VI, Le Travail, ch.
Historiquement, la philosophie de la religion peut aussi désigner un moment de l'histoire de la pensée centré sur les auteurs allemands que sont Kant, Schleiermacher et Hegel. Ceux-ci sont les principaux philosophes à avoir traité de la religion au tournant des XVIII e et XIX e siècles.
Ils ont critiqué la religion puisqu'elle entravait toujours les progrès et qu'elle manquait des arguments destinés à établir une morale légitime et un régime politique et social équitable. Dans son ouvrage intitulé La politique naturelle, d'Holbach y faisait toujours référence.
Rousseau est pour le moins explicite dans le Livre III de son Contrat social : « Sitôt que les Hommes vivent en société, il leur faut une religion qui les y maintienne. Jamais peuple n'a subsisté ni subsistera sans religion, et, si on ne lui en donnait point, de lui-même il s'en ferait une ou serait bientôt détruit. »
antireligieux adj. Hostile à la religion.
Kant définit alors la religion comme «la reconnaissance des commandements divins». Ainsi l'argument moral n'est pas purement spéculatif, mais a une orientation pratique. L'argument moral traite plutôt de Dieu comme une idée régulatrice.
Cela suppose que la religion est fondamentalement activée par la pensée et ne se réduit point à un vague sentiment du divin. Mais la principale différence réside dans le fait que la religion repose sur la conviction et fait appel à l'autorité alors que la philosophie repose sur la raison.
La première communauté chrétienne est constituée par les premiers juifs de Jérusalem qui ont reconnu le Messie en Jésus de Nazareth, puis par leurs successeurs au-delà de la ville sainte. Elle est dirigée d'abord par Pierre jusqu'en 44 puis par Jacques le Juste, « frère du Seigneur », jusqu'en 62.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
Les agnostiques tendent à n'accorder aucune transcendance ni aucune valeur sacrée aux religions (prophète, messie, textes sacrés…) et à leurs institutions (clergé, rituels, prescriptions diverses…).
Religion comme opium chez Marx
Dans sa Critique de la philosophie du droit de Hegel, Marx écrit que la religion permet de justifier les inégalités sociales, et permet au prolétariat de mieux les supporter.
Pour Kant, la réponse est négative : l'existence de Dieu ne peut absolument pas être démontrée par notre connaissance objective du moment qu'une telle connaissance se situe au-delà même des frontières de ce qui nous est autorisé et possible de connaître.
Mais, Voltaire en tête, ils se lancent à l'assaut de l'institution cléricale qui incarne alors toutes les oppressions et tous les fanatismes. Dans ce combat contre l'Eglise et pour la tolérance, un seul programme : « Ecraser l'Infâme ». Soumettre la religion au pouvoir de l'Etat.
Selon Pew Research Center, en 2010, le christianisme était de loin la plus grande religion du monde, avec environ 2,2 milliards de fidèles, soit près d'un tiers (31%) des 6,9 milliards de personnes vivant sur Terre. L'Islam suivait, avec 1,6 milliard de fidèles, soit 23% de la population mondiale.
Le Christianisme de Hegel est incontestable : ce philosophe vit et pense dans une époque, une région du monde, une culture qui sont chrétiennes, comme l'ont fait tant d'autres philosophes importants, avant lui, ou en même temps que lui : et ceux de ces derniers qui se proclamaient athées ont subi tout autant que les ...
Il s'agit de montrer en quoi Feuerbach, loin de nier toute réalité à la religion, ne remet en cause que l'existence d'un Dieu personnel et l'immortalité de l'Homme. En effet, il affirme que la religion est propre à l'essence humaine.
La religion conduit l'homme au-delà de lui-même, en un itinéraire au cours duquel il se forge. ses fondements dans une référence universelle qui est indépendante de la volonté des hommes, autrement dit au sein d'une transcendance. Le monothéisme chrétien a ainsi édifié une montée progressive vers l'absolu.
Dieu est celui qui se détermine lui-même par lui-même, celui dont l'être n'est que relation de soi à soi. On ne saurait signifier d'une manière plus positive l'Ipséité absolue. Alors que l'immortalité nie la mort, l'éternité demeure libre de toute condition. Dieu n'est pas immortel.
Le sens du terme « religion » n'est pas restrictif et rien, dans la déclaration, ne limite la religion à des groupes « officiels » ou « historiques ». Au contraire, la définition donnée est bien plus vaste : elle recouvre la « pensée », la « conscience » et la « conviction » tout autant que la religion au sens strict.
Critiquer la morale établie serait alors une forme de liberté. L'Individu libre peut-on critiquer le moral établie même si elle semble bonne, ayant été accepté par la société. De plus l'individu n'est pas les individus et donc ce que pense l'un n'est pas forcément ce que pensent tous !
Définition de polythéiste nom et adjectif
(Personne) qui croit en plusieurs dieux. adjectif Relatif au polythéisme.
Le philosophe Diagoras qui, IV e siècle av. J. -C. , critiquait de façon sévère la religion et le mysticisme, est souvent envisagé comme le « premier » athée.
Définitions : athée - Dictionnaire de français Larousse.