L'état-major reçoit le signal et déclenche la frappe nucléaire par l'adoption de codes d'autorisation pour l'ensemble des sites de lancement de silos de missiles, ou à distance en lançant des missiles balistiques intercontinentaux individuels.
Seul le président de la République peut déclencher le feu nucléaire. Des procédures existent pour garantir qu'il pourrait le faire à tout moment – et qu'il serait le seul à pouvoir le faire.
Mais dans les faits, c'est l'armée qui contrôlerait le dispositif. Selon un document stratégique de la NCA, la décision finale du Premier ministre serait néanmoins le fruit d'un consensus institutionnel. Le déclenchement d'un ou plusieurs missiles nécessiterait l'activation de codes par deux opérateurs différents.
Seul le président de la République peut ordonner l'emploi de l'arme nucléaire. Des moyens techniques (transmissions sûres, codes, etc.) permettent de garantir qu'il puisse donner cet ordre en toutes circonstances, et que les forces exécutent strictement les plans qu'il a approuvés.
Le missile M51 est le plus puissant des missiles nucléaires français. Il a été testé pour la première fois en 1961 et a déjà été utilisé dans un certain nombre d'opérations militaires. Le M51 est un missile balistique à longue portée, à propergol solide, qui peut transporter des têtes conventionnelles ou nucléaires.
Les États-Unis, la Russie, la Chine, l'Inde, Israël et la France développent et mettent en œuvre des systèmes de défense antimissile qu'ils déploient sur leur territoire et sur celui d'une dizaine d'États alliés. Plusieurs États en ont fait l'acquisition ou en ont exprimé le projet, en nombre croissant depuis 2010.
En France, le site de Valduc, au nord de Dijon, est connu pour être spécialisé dans la fabrication, la maintenance et le démantèlement des ogives nucléaires.
L'état-major reçoit le signal et déclenche la frappe nucléaire par l'adoption de codes d'autorisation pour l'ensemble des sites de lancement de silos de missiles, ou à distance en lançant des missiles balistiques intercontinentaux individuels.
Ainsi, en 2022, la Russie détiendrait quelque 6 000 ogives nucléaires devant les États-Unis (5 977 pour la Russie, 5 428 pour les États-Unis), ce qui la place en tête de liste dans le classement des puissances nucléaires mondiales.
Pour les scientifiques de l'étude, le mieux est de se cacher dans les coins des pièces et à l'opposé de l'explosion. Ainsi, les lieux les plus sensibles se trouvent à proximité des fenêtres, des couloirs, mais également des portes.
La doctrine russe prévoit que Vladimir Poutine peut utiliser l'arme nucléaire si la Russie est attaquée et si cette attaque met en danger l'existence du pays.
Autre élément intéressant, le document détaille les quatre scénarios pouvant conduire le président russe à utiliser le feu nucléaire : une information fiable d'un tir de missiles balistiques ; l'emploi par un adversaire d'armes nucléaires ou d'arme de destruction massive ; une action ennemie contre des infrastructures ...
Toute attaque nucléaire contre l'Ukraine entraînera une réponse, pas une réponse nucléaire, mais une réponse militaire si puissante que l'armée russe sera anéantie», a-t-il déclaré devant le collège d'Europe à Bruges.
Le président russe appuie sur le bouton rouge (qui n'existe au demeurant pas, puisqu'il s'agit en fait de l'activation d'un code à l'aide d'une sacoche surnommée « Tcheget »), pour lancer une bombe de 2 kilotonnes sur l'Ukraine. Il obtiendrait alors vraisemblablement la reddition immédiate de Kiev.
Il y a cinquante ans, Vassili Arkhipov, officier supérieur sur le sous-marin soviétique B-59, refusa seul de donner l'ordre de lancement d'une torpille nucléaire. Si vous êtes né avant le 27 octobre 1962, Vassili Alexandrovich Arkhipov vous a sauvé la vie [et si vous êtes né après, aussi... NDLR].
Il s'agit du Kinjal, lancé par la Russie à l'aide d'un avion de combat Mig-31 et destiné à atteindre une cible ukrainienne. Ce jour-là, le 18 mars 2022, il a été propulsé à Mach 5, mais il pourrait même atteindre Mach 10, explique Popular Mechanics.
Le chantage du chef du Kremlin est pris au sérieux par les Occidentaux, d'autant plus que la Russie possède le plus grand arsenal nucléaire au monde. Selon les estimations de la Federation of American scientists (FAS) pour l'année 2022, la Russie détiendrait au total 5 977 ogives nucléaires.
Sa puissance évaluée est de 100 kt contre 75 kt . Elle bénéficie aussi d'un nouveau système d'aide à la pénétration. Les missiles M45 et M51 peuvent emporter six têtes nucléaires selon la technique dite du « mirvage ». La France possède autour de 250 têtes TN75 et TNO.
D'une portée comprise entre 11 200 et 16 000 km et capable d'emporter 10 têtes nucléaires de 0,8 mégatonne ou une tête unique de 20 mégatonnes, le R-36 a été conçu pour détruire les sites de missiles américains protégés.
La France, un champion très discret
Cela étant, la France ne se cache pas de développer un missile air-sol nucléaire dans les vitesses hautement supersoniques pour équiper nos forces aériennes stratégiques autour de 2035.
Ne vous laissez pas avoir par sa sonorité presque enfantine: la Tsar Bomba est la plus puissante bombe de l'Histoire. Développée par l'industrie nucléaire de l'Union soviétique, elle a explosé dans l'atmosphère le 30 octobre 1961 au-dessus du site de Novaya Zemlya, en Russie.
Les programmes contemporains de défenses antimissiles stratégiques restent assez limités. Avec 44 intercepteurs de type GMD (Ground based Midcourse Defense) et un concept shoot-look-shoot ayant recours à quatre intercepteurs par missile, les États-Unis peuvent intercepter jusqu'à un maximum de 11 missiles nord-coréens.
Selon ces spécialistes français et américains, l'antimissile peut, sous certaines conditions, neutraliser l'engin intercontinental, mais il ne condamne pas le missile à courte ou moyenne portée, et notamment le sous-marin stratégique. A l'appui de cette thèse, ils font généralement valoir plusieurs arguments.