La robe d'avocat ou toge d'avocat est le vêtement porté par les avocats comme costume d'exercice professionnel, en particulier, mais pas exclusivement, lors des audiences. C'est une robe noire avec, dans certains pays un col blanc (France, Québec), voire vert (Pologne). L'épitoge peut être avec ou sans fourrure.
Le Commissaire du Gouvernement, puis le Procureur général et ses substituts doivent porter à la toge noire une bordure rouge devant et aux manches, une bordure blanche à la toge rouge. Le greffier en chef revêt le même costume que les juges, mais sans or à la toque et à la ceinture.
A quel moment l'avocat peut-il porter sa robe ? L'avocat doit porter sa robe au sein des tribunaux. Il ne peut la porter en dehors que lors d'une manifestation, de l'enterrement d'un confrère ou de la prestation de serment d'un nouveau confrère.
La robe permet dans le même temps d'offrir une égalité d'apparence entre les avocats et rappelle que la justice n'est pas seulement une affaire administrative mais, plus profondément, qu'elle "permet de distinguer le bien du mal", souligne André Damien dans le chapitre qu'il consacre au costume professionnel dans Les ...
L'épitoge des avocats de Province est assortie d'une fourrure (hermine ou lapin). Les avocats du Barreau de Paris portent une épitoge dépourvue d'hermine, elle est veuve.
La robe noire de l'avocat, appelée toge, dérive du costume noir clérical (soutane) de l' Ancien Régime. Les lettrés, dont faisaient partie les gens de justice, étaient essentiellement des clercs. À l'origine, la robe comptait trente-trois boutons, en référence à l'âge du Christ au moment de sa mort.
En effet, comme beaucoup d'uniformes, les perruques sont un emblème de l'anonymat, une façon de se distancier de toute implication personnelle et un moyen de valoriser visuellement l'autorité de la loi. La persistance de cette tradition est donc symbolique.
Déesse de la Justice, Thémis la représente grâce à de nombreux symboles qui lui sont associés. La balance, le glaive sont les plus connus mais le bandeau, le genou dénudé et la main de Justice sont aussi attachés à l'institution judiciaire.
La robe d'avocat a été modifiée au fil du temps mais était au départ une soutane de religieux comportant, autrefois, les 33 boutons symbolisant l'âge du Christ à sa mort.
La robe est un symbole pour les avocats qui en deviennent même superstitieux ! En effet, l'on dit que les avocats prêtent serment dans leur première robe, gagnent leur vie dans la seconde et meurent dans la troisième… Pour conjurer le sort, certains achètent même simultanément la 3ème et 4ème robe !
La perruque, très populaire chez les gentilshommes anglais du XVIIe siècle - notamment les juges et les avocats -, faisait partie du costume officiel des magistrats. Lorsque la perruque passa de mode, les juges et les avocats continuèrent de la porter, ce couvre-chef donnant de la dignité aux procédures.
S'il est bien connu que les avocats portent la robe dans l'exercice de leurs fonctions, il y a lieu de distinguer entre les avocats de province qui portent l'épitoge en hermine, et les avocats parisiens qui ne la portent pas. L'épitoge est la longue bande portée sur l'épaule gauche de l'avocat.
À son entrée en fonction, l'avocat prête serment en ces termes : "Je jure, comme avocat, d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité". Ce serment engage l'avocat à respecter les principes essentiels de la profession.
Pour les avocats du barreau de Paris, en revanche, l'épitoge est toujours noire et dépourvue d'hermine. Cette distinction viendrait à priori d'une tradition dite du «deuil de Malesherbes». Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes était le principal avocat de Louis XVI lors de son procès.
Ajoutons que pour les audiences ordinaires (appels correctionnels, affaire civiles), les conseillers et avocats généraux, qui sont les juges et les procureurs d'une cour d'appel, gardent la robe noire en usage devant le tribunal de grande instance.
Une épitoge est une bande de tissu distinctive portée par-dessus la toge (d'où son nom) des magistrats, directeurs de greffe et avocats, ainsi que des universitaires.
Après le bac. 4 ans pour préparer un M1 (au minimum) en droit, puis 1 an pour préparer l'examen d'entrée en EDA (École d'avocats). La formation en EDA dure 18 mois à l'issue desquels il faut passer un examen d'aptitude obtenir le Capa (certificat d'aptitude à la profession d'avocat).
Traditionnellement les magistrats de cour portent leur robe rouge dans les affaires criminelles, tandis que les magistrats de tribunaux conservent leur robe ordinaire.
La robe est un symbole d'uniformité, d'égalité entre les trois magistrats qui composent le tribunal et de rappel à ceux-ci des devoirs de leurs charges. Symbole, la robe est signe d'intemporalité, d'universalité.
Au temps des rois, ces derniers étaient les intermédiaires entre les hommes et Dieu et les symboles traditionnels cohabitaient avec la fleur de lys.
Étant donné que le bleu clair symbolise la confiance et le bleu foncé le professionnalisme, il n'est pas surprenant que nos clients et les leaders du secteur juridique en aient fait une de leurs couleurs de marque officielles.
Plus que tout autre animal, le Lion est admiré par l'homme. Ainsi, depuis des temps immémoriaux, il est considéré comme un symbole de Justice et de bravoure. Comme symbole de Justice, en l'associant à l'image du pouvoir, il devient garant de sa légitimité, que ce pouvoir soit temporel ou spirituel.
Le mortier, appelé aussi « toque », est le couvre-chef des magistrats dans les pays de tradition germano-canonique. Les couleurs de la (ou des) bande(s) change(nt) en fonction du degré de juridiction ou du type de juridiction. Un mortier de juge sera orné d'argenté, un mortier de Président, de rouge, etc.
Pour pouvoir travailler comme solicitor ; poste le plus simple, et pouvoir vous enregistrer à la Solicitor Regulation Authority (SRA), vous devez remplir certaines conditions : Avoir un Master de Droit. Etudier ou avoir étudié le Legal Practice Course (LPC), un cursus obligatoire de trois années.
L'origine du mot barreau, vient d'une barre de fer ou d'une barrière en bois qui séparait le lieu où se tenaient les plaideurs de celui qui était réservé aux juges, et c'était à cette barrière que se plaçaient ceux-ci pour recevoir les mémoires et les requêtes qu'on avait à leur présenter.