Le changement de commissaire aux comptes peut avoir lieu à cause d'une révocation de l'ancien CAC. La révocation peut être décidée par les associés représentant au moins 5% du capital social, du comité d'entreprise, du ministère public ou de l'AMF, qui doivent engager une action devant le tribunal de commerce.
La demande de récusation (ou de relèvement) peut être faite par un ou plusieurs actionnaires ou associés ( représentant au moins 5 % du capital social) ou le comité d'entreprise ou le ministère public ou même l'AMF (pour les sociétés dont les titres financiers sont sur un marché financier réglementé).
D'après l'article, la nomination d'un commissaire suppléant n'est pas obligatoire si le commissaire aux comptes titulaire est une société pluripersonnelle. La nomination obligatoire d'un CAC suppléant s'applique en cas de dispositions législatives, statuaires ou règlementaires spécifiques.
C'est à la fin du mandat du commissaire aux comptes (6 ans renouvelable ou 3 ans en cas de désignation volontaire), que la société est autorisée à ne pas le renouveler.
Le métier de commissaire aux comptes permet de gagner un salaire médian situé entre 50 000 et 60 000 euros bruts par an. Cela correspond à un salaire net mensuel compris entre 3 200 et 3 900 euros, pour un taux horaire supérieur à 27 euros bruts.
Un motif personnel impérieux (des problèmes de santé par exemple) ; Des difficultés dans l'accomplissement de la mission auxquelles il n'est pas possible de remédier ; La survenance d'un événement susceptible de porter atteinte à l'indépendance ou à l'objectivité du commissaire aux comptes.
Il est obligatoire de nommer un deuxième commissaire aux comptes lorsque deux des trois seuils de consolidation sont dépassés : total bilan : 15 millions d'Euros, chiffre d'affaires : 30 millions d'Euros, nombre moyen de salariés permanents : 250.
2 – Renouvellement des mandats des commissaires aux comptes
Le mandat de commissaire aux comptes titulaire confié à XXX [identification du CAC], arrivant à expiration, l'assemblée générale décide de le renouveler pour une nouvelle période de six exercices.
La nomination d'un commissaire aux comptes devient obligatoire dés lors que 2 des trois seuils suivants sont franchis : 1 550 000 € de total bilan (somme de tous les actifs dans un bilan comptable) 3 100 000 € de chiffre d'affaires HT. 50 salariés.
"Il est interdit au commissaire aux comptes d'accepter ou de poursuivre une mission de certification auprès d'une personne ou d'une entité qui n'est pas une entité d'intérêt public lorsqu'il existe un risque d'autorévision ou que son indépendance est compromise et que des mesures de sauvegarde appropriées ne peuvent ...
La nomination du commissaire aux comptes se fait soit par désignation dans les statuts, soit par décision de l'assemblée générale, soit par décision de justice en cas de carence ou de récusation. En pratique, il faut nommer un commissaire aux comptes titulaire ainsi qu'un commissaire aux comptes suppléant.
La Loi Pacte : les nouvelles mesures favorables aux experts-comptables. Les experts-comptables, ainsi que les cabinets d'expertise comptable, peuvent désormais effectuer pour le compte de leurs clients le paiement de dettes ou le recouvrement amiable des créances dès lors qu'un mandat de paiement lui a été confié.
Les entités tenues de présenter des comptes consolidés ont l'obligation de nommer deux commissaires aux comptes, issus de cabinets d'audit différents. Une disposition qui vise notamment à renforcer l'indépendance de l'auditeur face aux entités contrôlées les plus importantes.
L'intérêt de faire appel à un commissaire aux comptes pour les entreprises. La certification de ses comptes financiers par un commissaire aux comptes représente pour une entreprise un gage de sérieux et de confiance non négligeable vis-à-vis de ses clients, de ses investisseurs ou de ses autres partenaires.
L'expert-comptable atteste la cohérence et vraisemblance des comptes auprès de l'administration fiscale. Le commissaire aux comptes (CAC) contrôle les comptes annuels au moyen d'un audit légal. C'est-à-dire qu'il vérifie, en quelque sorte, le travail de l'expert-comptable.
Le co-commissariat aux comptes consiste en la réalisation conjointe, par deux8 commissaires aux comptes, du contrôle légal des comptes et des autres contrôles confiés par le législateur aux commissaires aux comptes9. Le co-commissariat aux comptes ne signifie pas que les travaux sont effectués deux fois.
Le rapport doit garantir que les données comptables de l'entreprise répondent aux règles en vigueur. Selon la loi, il en vérifie « la régularité et la sincérité ». Il permet de rendre compte de la situation financière de la société et d'en assurer la transparence.
La durée du mandat d'un commissaire aux comptes est en principe de 6 ans. Elle peut être ramenée à 3 ans dans les cas suivants : Entreprise ayant nommé volontairement un commissaire aux comptes.
Loi Pacte : 44 millions d'euros d'honoraires perdus pour les Cac en 2019. Selon un premier bilan détaillé de la CNCC, environ 45% des mandats de petites entreprises arrivant à échéance n'ont pas été renouvelés sur l'exercice 2019 en raison du relèvement des seuils d'audit légal.
La formation pour devenir commissaire aux comptes est celle du Diplôme d'Expertise-Comptable (DEC) suivi d'un stage de deux ans auprès d'un CAC habilité. Les titulaires d'un Master 2 en comptabilité, contrôle de gestion, finance devront quant à eux effectuer un stage de trois ans auprès d'un CAC habilité.
Le salaire d'un comptable est compris entre 1 600 euros et 3 500 euros bruts par mois. Cette rémunération permet de percevoir une rémunération comprise entre 1 250 et 2 700 euros nets par mois.
Pour un expert-comptable à son compte, le revenu brut mensuel de début, après 3 ans de stage, est de l'ordre de 5 000 €. Il peut monter ensuite jusqu'à 9 000 €. Un jeune salarié débutant peut compter en net mensuel sur 2 500 € + primes.
Quel est le problème déontologique soulevé par la saisine du Haut Conseil au Commissariat aux Comptes ? Le commissaire aux comptes évite toute situation de conflit d'intérêts.