Les personnes détenues qui arrivent dans un établissement peuvent passer gratuitement un appel téléphonique dans les premières heures de leur détention – y compris pendant les périodes de fermeture du service comptable - à la personne de leur choix afin d'atténuer le choc carcéral.
Les conditions d'entrée au parloir sont les suivantes:
- Avoir pris rendez-vous au moins 72 h à l'avance, par téléphone ou internet. - Se munir d'une pièce d'identité : carte nationale d'identité, passeport, carte de séjour, permis de conduire (les photocopies, cartes de transports en commun ne sont pas acceptées).
Des cabines téléphoniques sans pièces et sans cartes sont installées dans les établissements pénitentiaires, en général dans les cours de promenades ou dans les coursives. Le détenu tape un identifiant et un code qui lui permettent de téléphoner via un crédit qu'il a approvisionné auparavant.
Le détenu y est enfermé vingt-trois heures par jour, seul dans un cachot dont la superficie est parfois inférieure à la taille réglementaire des cages de chien de chenil (5 m2). Au «mitard», pas de télévision et souvent pas de radio, pas de travail, peu de lumière naturelle.
Une des techniques employées par les détenus pour faire rentrer les téléphones est de les jeter par-dessus l'enceinte dans la cour de la prison, le plus souvent enveloppés de balles de tennis.
Toute personne détenue peut recevoir des visites à certaines heures au parloir de la prison. Il faut néanmoins dans tous les cas que le visiteur obtienne un permis de visite, qui peut toujours être refusé.
Elles peuvent, comme les membres de famille, se voir refuser un permis pour des motifs liés au bon ordre et à la sécurité, mais aussi pour des motifs liés au fait qu'elles seraient susceptibles de faire « obstacle à la réinsertion du condamné ».
La personne incarcérée passe d'abord par le greffe de l'établissement où elle reçoit un numéro d'écrou (sorte de carte d'identité pénitentiaire), puis par le vestiaire afin de déposer ses effets personnels (argent, documents d'identité, papiers administratifs, objets divers).
La date de sortie du détenu, ainsi que l'éventuelle décision ou le texte de loi motivant la libération font l'objet d'une mention sur l'acte d'écrou.
Cette page est en cours de mise à jour. Une personne détenue a des droits familiaux : par exemple, elle peut se marier ou obtenir une autorisation de sortie en cas de décès d'un proche. Elle a également des droits sociaux et civiques : par exemple, elle peut voter aux élections.
Quand le détenu sort de prison, on lui remet un billet de sortie (article D. 479 du Code de procédure pénale). Ce billet de sortie doit notamment indiquer l'adresse du service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) ou de l'antenne locale compétents pour le lieu où résidera la personne libérée.
Toute personne rendant visite à un détenu doit obtenir un permis de visite. Pour l'obtenir, il convient de remplir le formulaire cerfa n°13960*02. La demande doit être envoyée par courrier au juge d'instruction chargé de l'affaire, avec les documents suivants : Formulaire rempli.
Rechercher un détenu civil
soit le greffe de l'établissement pénitentiaire concerné, soit les Archives départementales du ressort du dernier établissement fréquenté par le détenu , soit pour les dossiers les plus récents, les services de la direction interrégionale de l'administration pénitentiaire concernée.
N'hésitez pas à téléphoner régulièrement, soit au bureau du juge d'instruction, soit à la prison, afin de connaître la décision. Il arrive que la réponse ne soit pas envoyée (et donc non motivée) ou que la prison reçoive le permis avant que vous ayez la réponse.
La rémunération minimale horaire du travail accompli dans le cadre du contrat d'emploi pénitentiaire est de : 4,88 € pour les activités de production. 3,58 € pour le service général, classe I. 2,71 € pour le service général, classe II.
Un prisonnier ou une prisonnière, aussi appelé détenu ou détenue, est une personne privée de liberté. Elle peut être retenue dans une prison, un pénitencier, un camp de prisonnier ou bien être en résidence surveillée.
Un prévenu est une personne qui n'est pas jugée définitivement tandis qu'un condamné a été jugé et va purger sa peine. Le détenu a le droit de se faire accompagner d'un avocat en droit pénal qui l'accompagne dans ses démarches.
L'introduction de nourriture au parloir est interdite et passible de sanctions1, exception faite des colis pour les fêtes de fin d'année2 ou des quelques établissements disposant de distributeurs de friandises et de boissons au sein des parloirs.
Le colis de 5 kilos (ou, sur autorisation exceptionnelle du chef d'établissement, 2 colis dont le poids cumulé équivaut à 5 kilos) peut être déposé à l'établissement par une personne titulaire d'un permis de visite, une association, un représentant consulaire ou un aumônier agréé.
La correspondance. Vous avez le droit d'écrire tous les jours et même plusieurs fois par jour (CPP, art. R. 57-8-16), même si vous n'avez pas encore ni le numéro d'écrou ni le numéro de cellule.
b) Le linge personnel à la charge du détenu et de sa famille
Les draps sont normalement lavés tous les quinze jours par l'administration pénitentiaire. Un nouvel occupant doit, en outre, trouver à son arrivée des draps et des couvertures propres. En réalité, ces normes varient fortement d'un établissement à un autre.
Un détenu libéré peut demander le revenu de solidarité active (RSA) ou le contrat d'engagement jeune. un détenu libéré ne peut plus bénéficier de l'allocation temporaire d'attente (Ata) depuis septembre 2017.
La bouzille en prison se fait avec les moyens du bord. La «machine à tatouer»? Un stylo ou une cuillère pour le manche, du scotch, un moteur de 12 volts (récupéré dans les manettes de PlayStation), un chargeur, un rasoir jetable et des ressorts qui se transforment en aiguilles…