Depuis le 1er janvier 2019, la mise sur le marché, la délivrance, l'utilisation et la détention de produits phytosanitaires chimiques sont interdites pour les particuliers et jardiniers amateurs (usage non professionnel). Les produits de biocontrôle, à faible risque et utilisés en Agriculture Biologique sont exemptés.
Seules les entreprises titulaires d'un agrément peuvent vendre des produits phytopharmaceutiques. Les produits de biocontrôle comprennent des micro-organismes, des médiateurs chimiques ou des substances naturelles d'origine animale, végétale ou minérale.
L'Espagne et la France, les plus gros consommateurs de pesticides en Europe. Jusqu'à récemment, la France occupait la triste première place sur le podium des utilisateurs de pesticides européens, avec près de 100000 tonnes de produits “phytosanitaires” vendus chaque année.
Puis-je connaître le nom du ou des produits épandus ? Selon une décision de la Cour européenne de justice, l'agriculteur doit vous donner le nom des produits si vous lui en faites la demande. Vous pouvez essayer de demander le cahier d'épandages aux coopératives ou aux DRAAF.
La loi Labbé interdisant l'usage de produits phytosanitaires dans les espaces verts publics évolue. Depuis le 1er juillet 2022, celle-ci s'applique aux propriétés privées, aux lieux fréquentés par le public et aux lieux à usage collectif.
Pour l'obtention de son agrément, l'entreprise doit adresser le formulaire auquel sont jointes les pièces justificatives nécessaires auprès de la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF ou DAAF) de la région du siège social de l'entreprise.
Qu'est-ce que l'épandage ? Fortement réglementé en France, l'épandage est une pratique agricole qui consiste à répandre des matières chimiques ou organiques présentant un intérêt agronomique (engrais, matières organiques, pesticides, etc…) sur des zones cultivées (champs, forêts, etc..).
Ils comprennent les insecticides, les herbicides et les fongicides.
Le glyphosate, l'herbicide le plus vendu au monde, est classé comme potentiellement cancérigène. Il est plus connu sous la marque commerciale Round Up de Monsanto et il est associé à certains OGM. Il a été confronté à de très nombreux problèmes de résistance, notamment aux États-Unis.
Les produits phytosanitaires et autres technologies agricoles peuvent contribuer à éviter les pertes alimentaires, à la fois dans les champs et lors du stockage. Chaque année, entre 20 et 40 % de la production agricole mondiale potentielle est ravagée par les adventices, les nuisibles et les maladies (FAO).
Egalement appelés « produits phytosanitaires », les pesticides servent à protéger les cultures agricoles contre différentes menaces, afin de limiter les risques de perte de récoltes et donc d'améliorer le rendement.
Il existe plusieurs grandes catégories de produits phytosanitaires : les herbicides sont destinés à lutter contre les « mauvaises herbes » ; les fongicides servent à combattre les maladies causées par des champignons ou par des organismes filamenteux parasites ; les insecticides ciblent les insectes ravageurs.
Les certificats phytosanitaires sont mis en œuvre par les organisations nationales de protection des végétaux (ONPV) et doivent être conformes aux modèles préconisés par la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV).
Protéger les organismes non cibles
Ne pas utiliser d'insecticides ou acaricides pendant les périodes de floraison ou de production d'exsudats (miellat) ; Privilégier les produits plus spécifiques avec un spectre d'action limité, compatibles avec les auxiliaires et les pollinisateurs.
A quoi servent les pesticides ? Les produits désignés comme pesticides sont des produits qui sont utilisés pour la prévention, le contrôle ou l'élimination d'organismes jugés indésirables. Ces organismes indésirables peuvent être des plantes, des animaux (insectes, acariens ...), des champignons ou des bactéries.
L'expertise de l'Inserm a rapporté des associations positives entre l'exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l'adulte comme la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélome multiple).
Le glyphosate est l'herbicide dont la production est la plus importante en volume dans le monde. Les ventes ont explosé depuis l'introduction de cultures génétiquement modifiées pour résister au glyphosate, ce qui permet aux agriculteurs de tuer les mauvaises herbes en arrosant un champ en une seule fois.
L'épandage, non obligatoire pour une micro-station
En général, un drainage sous-terrain simple est tout à fait suffisant. Les eaux ainsi traitées peuvent être aussi déversées vers un milieu hydraulique superficiel après autorisation du propriétaire du point de rejet (fossé, canalisation communale ou rivière).
aucune utilisation de produits chimiques de synthèse (pesticides, engrais, désherbants...) aucune utilisation d'OGM. respect du bien-être animal (transport, conditions d'élevage, abattage…) pour les produits transformés, une quantité de 95 % au moins des ingrédients issus de l'agriculture biologique.
5, 10 et 20 mètres à respecter
Selon les règles détaillées par le Gouvernement, les agriculteurs devront respecter les distances minimales entre les zones d'épandage et les zones d'habitation: 5 m pour les cultures basses, dont les céréales et plus généralement les grandes cultures, y compris le maïs.
Le terme zéro-phyto est couramment employé pour décrire l'entretien des espaces extérieurs (espaces publics, jardins, bords de route…) par les collectivités, gestionnaires publics et privés et les particuliers sans utilisation de produits phytosanitaires de synthèse.
Or, depuis le 1er janvier 2019, les particuliers ne peuvent plus acheter, stocker ou utiliser de produits phytopharmaceutiques « de synthèse » pour traiter ou désherber leurs jardins, allées, trottoirs, etc.
Il existe 3 façons d'obtenir un certificat : Diplôme obtenu dans les 5 ans précédant la demande. Formation intégrant la vérification des connaissances. Réussite à un test de connaissances.