il n'y a pas un seul gène porteur mais plusieurs dizaines organisés en un vaste (et complexe) réseau de marqueurs génétiques entraînant une prédisposition génétique à la calvitie. bon nombre de ces marqueurs sont en réalité transmis à l'homme par le chromosome X, celui de la mère.
Comme l'hémophilie, la calvitie se manifeste chez les hommes, mais se transmet par les femmes. Des chercheurs ont isolé le principal gène impliqué dans ce phénomène capillaire. Ce gène est situé sur le chromosome X. Un chromosome dont les hommes n'ont qu'un seul exemplaire, et dont leurs fils ne peuvent pas hériter.
De manière prévisible, hommes et femmes ne sont pas égaux face à la calvitie. Si seules 2% des femmes en sont atteintes, la calvitie touche un homme sur quatre (25%). De plus, à mesure qu'elles vieillissent, les femmes n'apparaissent pas plus nombreuses à être atteintes de calvitie (3% des femmes de 65 ans et plus).
La cause la plus importante de la calvitie masculine est le matériel génétique d'une personne. Ce type de perte de cheveux est héréditaire et est connu sous le nom d'alopécie androgénique. Des recherches menées sur des jumeaux identiques ont montré que la calvitie masculine est principalement déterminée par les gènes.
Les premiers signes de calvitie peuvent inclure une perte progressive des cheveux, une diminution de la densité capillaire, un éclaircissement du cuir chevelu, et un dégarnissement au niveau des tempes, du sommet du crâne ou des golfes.
« Nous avons identifié des centaines de nouveaux signaux génétiques, dont un grand nombre liés à la calvitie masculine, qui proviennent du chromosome X, dont les hommes héritent de leurs mères », a expliqué Saskia Hagenaars.
Il s'agit à 95% de causes génétiques. La calvitie saute une génération. Pour savoir si vous allez perdre vos cheveux, scrutez le crâne de vos grands-pères. Les hommes se dégarnissent d'abord au niveau du front (les fameux "golfes"), ensuite sur le sommet du crâne.
Les signes d'une calvitie génétique peuvent faire leur apparition très tôt, vers l'âge de 20 ans. Les premières zones atteintes se trouvent au niveau des golfes temporaux. Le vertex est ensuite touché, puis la chute s'étend sur le dessus de la tête.
Selon l'IFOP, la calvitie touche environ 13 % des Français, soit près de 8,5 millions de personnes. Les hommes sont davantage concernés : avant 65 ans, 25 % d'entre eux en souffrent, contre seulement 2 % de femmes.
On ne peut prédire à l'avance l'évolution l'alopécie androgénétique : elle n'est pas la même pour tout le monde. Effectivement, les hormones jouent un rôle important dans la progression de la perte de cheveux.
"Le stress, qui joue sur le métabolisme, est le premier facteur", poursuit la dermatologue. "On peut aussi pointer du doigt des carences alimentaires, lorsque l'alimentation est déséquilibrée et que le fer ou certaines vitamines manquent et enfin, surtout dans la période actuelle, le facteur infectieux".
Le gène qui déterminera le groupe sanguin d'un individu est situé sur le chromosome 9. Ce gène possède 3 allèles différents, couramment désignés par les lettres A, B et O. Les allèles A et B sont dominants, et l'allèle O est récessif.
Elle se caractérise par un dégagement progressif sur certaines zones du cuir chevelu, notamment au niveau des tempes et du sommet du crâne, à partir de 40 ans en moyenne. La couronne située au-dessus de la nuque n'est jamais touchée par la calvitie, à l'aspect d'un crâne rasé : on l'appelle la zone éternelle.
Si les deux parents ont la même couleur de cheveux, le bébé héritera fort probablement de la même. Mais si par exemple un des parents a des cheveux blonds et l'autre noirs, le bébé peut avoir des cheveux bruns.
Les résultats peuvent être différents pour chaque personne, en fonction de son état de santé général et de ses antécédents familiaux. En général, la calvitie se stabilise entre l'âge de 30 et 45 ans, mais cela peut varier en fonction de nombreux facteurs.
Comme l'explique la dermatologue Nina Ross, spécialisée en esthétique et en cosmétique, il s'agit «d'une accélération de la chute de cheveux qui se produit classiquement deux fois par an, à l'automne, entre septembre et octobre, puis au printemps, au mois d'avril», et ne dure généralement pas plus de 4 à 6 semaines.
Lorsqu'elle se déclare à un âge encore jeune, entre 20 et 35 ans, on parle d'alopécie androgénétique. Il s'agit d'une perte de cheveux diffuse d'origine hormonale qui tend à évoluer vers une réduction de la densité capillaire.
Le début d'alopécie chez l'homme est généralement d'origine hormonale. Les tempes, le haut du crâne, le front commencent à se dégarnir : c'est l'effet de la testostérone. Au niveau du cuir chevelu, elle est transformée en dihydrotestostérone(DHT).
« Du point de vue de l'évolution, le fait de n'avoir que peu de cheveux sur le crâne permettrait aux hommes de capter plus de soleil et donc davantage de vitamine D pour lutter contre le cancer de la prostate » dit Peter Kabai de István University en Hongrie.
«Ce n'est pas une maladie». Pourtant, si elle devient un complexe, la calvitie peut se traiter. Des traitements naturels aux greffes en passant par les médicaments, les solutions sont nombreuses.
Si vous portez une casquette toute la journée, ils resteront simplement coincés à l'intérieur. Ce mythe est donc complètement faux et est un des nombreux exemples des fantasmes associés aux follicules pileux et à la perte de cheveux masculine en général, qui continuent d'être perpétués par les personnes non éduquées.
La calvitie peut se stabiliser à différents stades selon chaque individu.