Tout le monde pouvait y aller, le prix était de 1/16 de sesterce (0,25cts), les enfants entraient gratuitement. Les empereurs qui veillent à leur popularité déclarent de temps à autre une journée de bains gratuits. Tous ceux qui allaient dans les thermes pour se détendre devaient être nus.
Les thermes n'étaient pas mixtes. Les hommes se rendaient aux thermes avant le repas principal (cena), tandis que les femmes y allaient le matin. Ce sont des lieux de grande mixité sociale, devenus une caractéristique de la culture romaine.
Fréquentation des thermes
D'abord, les hommes et les femmes y allaient en même temps. Puis l'empereur Hadrien interdit les bains mixtes pour éviter la prostitution. Les femmes y allaient donc le matin et les hommes l'après-midi. Tout le monde pouvait y aller mais l'entrée était payante.
Sous l'Empire, l'usage des bains publics se développe. La fréquentation devient quotidienne et les empereurs ou des familles riches font édifier des thermes monumentaux.
Les thermes sont d'origine grecque, mais les Romains les ont beaucoup améliorée . Les premières installations des thermes à Rome datent de la fin du Vème siècle av. JC . Les thermes qui avant été privés ne deviennent publics qu'au 1 er siècle avant J.C. Elles accueillent aussi bien les hommes que les femmes .
Le principe est le suivant : un four (14) chauffe de l'air qui circule par des tuyaux (12) sous le plancher surélevé (13). Au contact de l'eau, il produit un bain de vapeur et porte l'eau à température. Sous l'Empire, tout Romain se rend aux bains quotidiennement.
À Rome, on les lavait de façon permanente avec le trop-plein des sources thermales, des aqueducs et des puits. Les égouts passaient sous les sièges de toilettes en marbre ou en bois et évacuaient les matières fécales dans de grands canaux collecteurs qui se jetaient dans le Tibre.
Les latrines romaines étaient des toilettes publiques utilisant un concept très ingénieux.
Procédé de chauffage central par le sol, employé par les architectes romains à l'époque impériale, surtout pour les thermes.
Un cirque, dans le monde romain, est un édifice public où étaient organisées des courses de chars et de chevaux attelés ou montés, voire des courses à pied, des combats de lutte ou de boxe, bien que ces spectacles d'athlétisme soient ordinairement réservés aux stades.
− Architecture romaine, antique. Grand édifice de forme rectangulaire, avec trois nefs séparées entre elles par des colonnes et un hémicycle ou abside, une toiture en charpente et qui servait à Rome à la fois de tribunal, de bourse de commerce et de lieu de promenade.
Les aqueducs de Rome forment un vaste réseau d'adduction d'eau constitué de canaux artificiels qui convergent vers la ville de Rome antique et assurent son alimentation en eau potable.
Les thermes de Tivoli
Elles sont dotées de quatre piscines extérieures, dont deux sont particulièrement adaptées pour les enfants, tandis que les deux autres, réservées aux nageurs adultes, sont équipées de cascades pour procurer un hydro massage naturel, pour une superficie totale d'environ 6 000 m2 de miroir d'eau.
Primitivement, les thermes étaient alimentés par des puits puis par des canalisations ou directement par des aqueducs comme les thermes impériaux (l'aqua Traiana et un autre alimentaient les thermes de Trajan, une extension de l'aqua Murcia celui de caracalla ), L'eau arrivait dans de grands réservoirs d'où elle était ...
Les gallo-romains utilisaient la méthode de chauffage par hypocauste pour se chauffer. La circulation de chaleur était produite par un puissant foyer, le " praefurnium ".
Donc, on s'assoyait sur un trou, et on s'essuyait les fesses en passant le tersorium par un autre trou, entre les jambes, jusqu'à ce qu'elles semblent « propres ». Les peuples pauvres partageaient un même tersorium – un bâton éponge pour une latrine commune.
Pliez les genoux et abaissez-vous doucement dans un squat profond. Vos genoux pointent vers le haut et vos fesses doivent être directement au-dessus des toilettes. Accroupissez-vous tout en bas, en positionnant vos fesses à peu près au niveau de la cheville, près des toilettes.
Le premier brevet est déposé par l'horloger Alexander Cumming (en) en 1775. Son innovation majeure est l'ajout d'un tuyau courbé en forme de U, agissant comme siphon et empêchant les odeurs de remonter.
Quant à nos amis Romains, ils s'épilaient volontiers après le passage aux thermes et à la différence des Grecs, pas de barbe, ni moustache, les poils, c'était bon pour les pauvres et les barbares ! Pour les femmes, on considérait l'épilation comme un soin avant des relations sexuelles.
L'invention de la brosse à dent que l'on connaît aujourd'hui date de 1498 et a été inventée par un Chinois, mais les Romains utilisaient des bouts de bois effilochés : des miswaks fabriqués avec un arbre nommé arak ; cette pratique née en Inde au Moyen Orient et en Afrique sera ramenée en Europe par les Romains.
Leurs outils de nettoyage dentaire n'étaient en réalité que des tiges en bois sans poil sur lesquelles ils appliquaient de l'opiat, l'ancêtre du dentifrice. Les Romains de leur côté, utilisaient déjà des mixtures pour se blanchir les dents ! Mais, elles pouvaient être fabriquées avec de l'urine humaine…
Ax-les-Thermes. Ici, une multitude de sources aux vapeurs sulfurées jaillissent un peu partout. Canalisées et utilisées à des fins thérapeutiques, ces eaux sont les plus chaudes des Pyrénées (77°C).
Quand les citernes ne suffisent plus
Toutes les villes romaines ne disposaient pas d'aqueducs. Certaines étaient approvisionnées par des puits ou des citernes publiques et privées creusées sous les maisons, comme l'ont démontré les études menées à Césarée de Maurétanie (Cherchell, en Algérie) et à Pompéi.
Les aqueducs romains
Les aqueducs anciens utilisaient la simple force de la gravité pour acheminer l'eau : il suffisait de donner un léger dénivelé aux conduites pour que l'eau coule vers sa destination.