Cependant les pleurs du soir semblent physiologiques et ne sont en rien liés à la peur de la nuit. Ils s'atténuent ou disparaissent vers 3 à 4 mois.
Lorsque les pleurs de décharge arrivent, la meilleure manière d'aider votre bébé est de rester serein au maximum, et d'accompagner ses pleurs. Vous pouvez le prendre dans vos bras, le bercer, le faire téter, le prendre en portage, lui parler, lui chanter des berceuses ou encore mettre du bruit blanc.
Passé son premier mois, le nourrisson fait de grosses crises de larmes le soir. Survenant généralement vers le cinquième repas de la journée, ces pleurs sont tout à fait normaux. Il s'agit, pour bébé, du seul moyen d'expression qu'il connaisse et dont il dispose pour extérioriser ses sentiments.
Après des journées bien chargées, ces crises permettent à bébé d'évacuer les tensions de la journée. Trop de bruit ou de visites peuvent être à l'origine d'un excès d'émotions chez bébé, qui, le soir venu, est énervé et se décharge grâce à son seul moyen d'expression et de communication : les pleurs.
Laisser pleurer un nouveau-né, des conséquences graves
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
Cela me semble en opposition avec les connaissances récentes de neuropsychologie de l'enfant qui ont montré que laisser pleurer un enfant seul va entraîner un arrêt progressif des pleurs, mais également un stress chronique destructeur pour le cerveau des bébés et une baisse de l'estime de soi.
Les parents se retrouvent souvent désemparés face à ces pleurs sans « raison ». Ce que l'on appelle « pleurs de décharge » ce sont ceux qui permettent à l'enfant qui ne s'exprime pas encore par la parole, de laisser jaillir les émotions ressenties durant la journée et évacuer ainsi les tensions.
Les pleurs de décharge et le besoin d'être rassuré augmentent progressivement vers 2-3 semaines et sont les plus intenses aux alentours des 6 semaines du bébé. Ils s'atténuent en général à partir des 3 mois.
les pleurs de faim souvent impérieux vous rappellent à l'ordre. les pleurs de fatigue ressemblent plus à des gémissements. Votre petit se tortille et se frotte les yeux. les pleurs de souffrance physique sont souvent très aigus et peuvent survenir brusquement, par exemple les coliques.
Des crises de larmes sans raison apparente qui sont en fait normales... et nécessaires : elles servent d'exutoire à l'excitation de la journée. Bébé se "décharge" de sa tension par ce moyen, car il n'a pas de mots pour exprimer l'intensité des découvertes qui ont ponctué sa journée.
En effet, à cet âge, le cerveau de l'enfant n'est pas assez développé pour qu'il en soit capable. S'il pleure pour être pris, c'est qu'il a besoin d'être rassuré. Ainsi, en le prenant, vous n'êtes pas en train de « céder », vous êtes plutôt en train de lui montrer qu'il peut compter sur vous : vous le sécurisez.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
On recommande toutefois de ne pas laisser pleurer l'enfant plus de 15 à 30 minutes en continu. Dans cette étude, les bébés, âgés de 4 à 10 mois, devaient donc apprendre à s'endormir selon cette méthode.
Qu'est-ce que le 5-10-15 ? La méthode du 5-10-15 est une méthode pour apprendre à un enfant à s'endormir par lui-même. L'enfant est déposé dans son lit éveillé et le parent sort de la chambre. Si l'enfant appelle, le parent attend d'abord 5 minutes avant de retourner le voir.
Il est possible qu'il soit actuellement dans une période dite de “régression”. Derrière ce mot, se cache un comportement tout naturel dû à des périodes de changements ou de stress. Votre bébé grandit, il apprend à gérer son horloge biologique et découvre le stress et l'angoisse de s'endormir seul.
Essayer de faire les mêmes choses, dans le même ordre, au moins 30 minutes avant le coucher. Par exemple : toilette, mise en pyjama, border bébé, lui raconter une histoire, allumer la veilleuse… Marquer le moment de s'endormir en lui faisant un bisou et en lui disant “bonne nuit”, en chantant une berceuse particulière…
Un bébé doit se sentir en sécurité. Il peut donc avoir besoin de la présence d'un de ses parents pour pouvoir s'endormir. Parfois, un bébé âgé de 1 mois ne veut pas dormir dans son lit. C'est ce qu'on appelle l'« association sommeil-dépendance » : votre enfant ne peut s'endormir que lorsqu'il se sent en sécurité.
Pour faire diminuer le stress de votre enfant, vous pouvez lui proposer des activités calmes, comme le yoga ou la méditation, par exemple. De plus, la plupart des enfants auront besoin de dépenser leur énergie pour évacuer une partie de leur stress et se sentir mieux.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
S'il s'endort contre vous après sa dernière tétée, déposez-le doucement dans son lit plutôt que de le garder dans vos bras, comme vous le faisiez les tout premiers mois. Ainsi, votre bébé comprendra peu à peu que lorsqu'il dort, il doit être dans son lit, et non dans vos bras.
Les pleurs sont intenses, le bébé est agité. Les coliques sont difficiles à calmer, s'arrêtent spontanément sans raison. Les causes ne sont pas connues avec précision. En cas de douleurs, les pleurs sont intenses, de sonorité aiguë et perçante.