Le surbooking ne se limite pas qu'à l'aérien. Il est parfois pratiqué dans l'hôtellerie mais également dans un autre secteur des transports : le ferroviaire. En France, la SNCF est transparente à ce sujet puisqu'elle y dédie une page sur son site de réservation en ligne [10].
La plupart des transporteurs aériens s'adonnent à la survente, aussi appelée « surbooking » ou « overbooking ». Leur prétexte est qu'en vendant davantage de billets pour un même vol, ils pourront vendre leurs billets moins chers, ce qui sera profitable pour le voyageur.
On parle de surbooking ou surréservation lorsqu'une compagnie aérienne vend plus de billets que le nombre de places disponibles dans l'avion. Cela permet à la compagnie de remplir l'avion même en cas de désistement de passagers. Si aucun passager ne se désiste, la compagnie peut refuser de vous embarquer.
Surréservation : qu'est-ce que c'est ? Le surbooking (ou surréservation) est une pratique autorisée qui consiste pour une compagnie aérienne à vendre plus de billets que de places disponibles.
On évalue de même la probabilité que 105 passagers se présentent (106 x 0,9105 x 0,1), etc. En ajoutant les probabilités de présence de 101 à 106 personnes, on obtient un risque de devoir refuser un passager égal à 4 %. Dans ce cas, la compagnie aérienne doit dédommager le passager mais le jeu en vaut la chandelle !
Au moment d'entrer dans l'avion, un employé l'empêche de monter en lui affirmant que le vol est complet ou qu'il n'y a pas assez de personnel à bord pour gérer la totalité des passagers. Il s'agit d'un vol surbooké.
Pour vérifier le statut de votre vol, vous pouvez utiliser des applications de suivi de vol ou vous rendre directement sur le site de l'aéroport/de la compagnie aérienne.
Lors d'un surbooking, ou d'une surréservation, les passagers peuvent prétendre à une compensation. En effet, la Réglementation européenne relative aux droits des passagers aériens prévoit, sous certaines conditions, une indemnité de la part de la compagnie aérienne pouvant aller de 250 € à 600 € par personne.
Quand vous achetez un billet d'avion la compagnie a un devoir de moyen. Elle s'engage à vous acheminer jusqu'à votre lieu de séjour, elle est donc dans l'obligation de le faire. Le surbooking ne la soustrait pas à cette obligation et elle doit en plus de vous acheminer vous dédommager.
Le surbooking provient du “yield management », une stratégie de management apparue aux États-Unis en 1978, permettant à des compagnies aériennes nouvellement créées de proposer des tarifs défiant toute concurrence.
Vendre des billets à l'avance est donc une bonne stratégie pour la compagnie aérienne, qui peut être tentée de surréserver le vol en vendant plus de billets qu'il n'y a de sièges.
Une fois à l'aéroport, mauvaise nouvelle, vous apprenez que votre vol est annulé, retardé ou surbooké ? Nous vous recommandons vivement de vous tourner immédiatement vers le personnel de la compagnie aérienne afin qu'il vous délivre une attestation prouvant cette annulation, ce retard ou ce surbooking.
Si Air France vous propose un autre vol et que vous êtes contraint à attendre à l'aéroport, la compagnie doit vous prendre en charge. En cas de surbooking, vous pouvez réclamer une indemnisation allant jusqu'à 600 € par personne.
La reprise du trafic devrait atteindre cet été jusqu'à 95% de son niveau de 2019, selon Eurocontrol, l'organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne. Mais depuis plusieurs semaines, de nombreux vols sont annulés à cause d'un manque d'effectifs.
Pour éviter que les avions décollent ainsi avec des places vides les compagnies aériennes ont décidé de vendre plus de billet qu'il n'y a de place dans leurs avions : c'est ce qu'on appelle la surréservation et ont eu l'idée d'utiliser la loi binomiale pour quantifier le risque pris d'avoir des passagers sans siège qu' ...
Imaginons un vol dont le coût du billet est de 200 € et qu'en cas de surbooking, la compagnie le dédommage à hauteur de 800 €. Si la compagnie vend 103 billets alors, elle aura empoché 20 600 €. Si seulement 100 personnes ou moins se présentent, c'est bien joué. Elle aura vendu 3 billets en plus, soit un gain de 600 €.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
Les soubresauts y sont plus atténués qu'ailleurs. Si votre phobie est très avancée et qu'au moindre trou d'air vous redoutez la catastrophe aérienne, alors les sièges du fond de l'avion sont les plus sûrs. Statistiquement, en cas de crash, vous aurez plus de chance de survivre en queue d'avion qu'au milieu ou en tête.
Sur son site Internet, Air France tient régulièrement un «flash infos», dans lequel la compagnie fait état des prévisions de trafic pour la journée. Il est possible de savoir en temps réel si un avion va décoller ou pas en entrant son numéro de vol dans la rubrique «Actualité des vols».
Si votre vol a été annulé, vous recevrez dès que possible de notre part un message électronique et/ou un sms sur l'adresse de messagerie et/ou le numéro de téléphone renseignés lors de la réservation.
S'il est conseillé de se présenter en avance à l'aéroport, c'est d'abord pour anticiper les éventuels retards. Décaler un vol coûte très cher à la compagnie aérienne et fixer l'heure d'arrivée 2h avant le départ officiel permet de réduire considérablement le nombre de « vrais » retardataires.
On considère aujourd'hui qu'en moyenne pour qu'un avion soit rentable, il doit voler au minimum 300 heures par an. Or, les chiffres montrent qu'aujourd'hui les avions privés en France ne volent en moyenne que 50 heures chaque année : 6 fois moins que nécessaire !
Les mathématiques permettent de rendre cette expérience de lancers de dés en partie prévisible en dévoilant qu'un dé donne deux fois plus de chances de gagner qu'un autre. Ce qui permet de choisir « raisonnablement » son dé plutôt que de se fier au simple hasard.