Engie figure aussi parmi les principaux fournisseurs d'hydrogène vert. C'est cette entreprise qui fournit le Coradia iLint, premier train de passagers à hydrogène vert au monde.
Avant de pouvoir être utilisé, il doit être produit à partir d'une source d'énergie. Celle-ci déterminera s'il s'agit d'hydrogène vert ou d'hydrogène gris. En effet, la production d'hydrogène vert repose sur des sources d'énergie décarbonées : l'électricité renouvelable, éolienne ou solaire.
Où se trouve l'hydrogène ? Les ressources principales permettant de produire le dihydrogène H2 (que l'on appelle hydrogène par abus de langage) sont l'eau et les hydrocarbures (le charbon, le pétrole ou le gaz).
Précurseur, Haldane savait que sir William Grove avait inventé en 1838 la pile à combustible et a pensé à l'utiliser pour produire de l'électricité à partir de l'hydrogène.
Car l'hydrogène vert souffre également d'un certain nombre d'inconvénients que ne manquent pas de mettre en avant ses opposants : De faibles rendements. Le processus de production d'hydrogène par électrolyse conduit à une perte énergétique de l'ordre de 30 %.
EDF jouit notamment de sa réputation nationale pour financer et développer des projets autour de l'hydrogène vert. Grâce à sa filiale Hynamics, la société est capable de produire et de fournir de l'hydrogène propre. Engie figure aussi parmi les principaux fournisseurs d'hydrogène vert.
Ce type d'hydrogène n'est non pas créé par l'Homme, mais est naturellement présent, sous forme de gaz, soit dans la croûte continentale, dans les couches profondes de la croûte océanique, dans les gaz volcaniques, dans les geysers ou dans les sources hydrothermales.
Cela signifie que pour produire 1 kg d'hydrogène, 9 kg d'eau sont nécessaires. En réalité, 10 à 13 kg d'eau sont nécessaires en raison des pertes et des inefficacités.
La fermentation biologique : les micro-organismes tels que les bactéries peuvent produire de l'hydrogène gazeux lorsqu'ils fermentent les matières organiques. Dans certaines zones de la croûte terrestre, ce processus peut donc créer des réserves d'hydrogène naturel.
Faible efficacité due à d'importantes pertes d'énergie
La méthode la plus propre pour produire de l'hydrogène est l'électrolyse, qui consiste à utiliser l'électricité pour séparer l'eau en hydrogène et en oxygène. Mais ce procédé consomme beaucoup d'énergie et son rendement est bien inférieur à 100 %.
L'hydrogène représente une option concrète d'énergie propre et est considéré comme un vecteur d'énergie prometteur pour la mobilité durable, puisqu'il permet d'obtenir des véhicules à zéro émission ainsi qu'une solution pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles.
L'hydrogène est un levier important permettant de concilier action climatique et ambition industrielle. En développant un hydrogène vert par électrolyse, la France a pour objectif de décarboner massivement la mobilité lourde (flottes de service, bus, cars, trains, bateaux, avions… )
L'hydrogène natif a été identifié dans de nombreuses roches mères, sur tous les continents (sauf Antarctique), dans certains fonds marins (zones de dorsales essentiellement) et dans des zones situées au-delà des bassins sédimentaires où opèrent les compagnies minières et pétrogazières.
La filière de l'hydrogène devrait créer plus de 100 000 emplois d'ici à 2030. Les profils d'ingénieurs sont actuellement les plus recherchés, mais des recrutements de techniciens et d'opérateurs seront rapidement nécessaires pour assurer l'exploitation et la maintenance des installations.
L'hydrogène en tant que carburant automobile est produit par un traitement approprié, comme l'électrolyse de l'eau. Il s'agit de la décomposition de l'eau en ions d'hydrogène et d'oxygène purs sous l'influence d'un courant électrique qui la traverse..
Lorsqu'on utilise pour l'électrolyse une électricité exclusivement d'origine renouvelable (hydraulique, éolienne ou photovoltaïque), c'est de l'hydrogène vert, dit « renouvelable ».
L'hydrogène blanc est extrait directement du sol sous sa forme moléculaire H2, éliminant ainsi la nécessité de techniques de transformation polluantes. En France, l'intérêt pour l'hydrogène blanc est croissant, avec plusieurs sites potentiels identifiés comme d'éventuelles réserves.
En résumé, on utilise un électrolyseur qui va décomposer les molécules d'eau pour ne garder que l'hydrogène. En utilisant de l'électricité renouvelable pour réaliser cette électrolyse, la production d'hydrogène sera décarbonée, ce qui en fera une source d'énergie verte.
Les atomes d'hydrogène sont juste des protons. Les protons sont les seules particules composites stables pouvant être formées à partir de quarks. Ainsi, dès que l'Univers primordial est suffisamment froid pour que les quarks soient dans un état lié, vous obtenez beaucoup de protons, c'est-à-dire beaucoup d'hydrogène.
Depuis plusieurs années, les industriels s'évertuent à verdir le gaz d'hydrogène (le dihydrogène), en le produisant non plus à partir d'énergies fossiles, comme c'était le cas jusqu'à présent, mais par électrolyse de l'eau, à partir d'énergies renouvelables.
Actuellement, le seul gisement d'hydrogène blanc exploité dans le monde se trouve au Mali. Présent à l'état naturel dans le sous-sol, l'hydrogène blanc suscite à son tour de l'intérêt.
Il existe trois méthodes pour fabriquer de l'hydrogène : l'électrolyse de l'eau, le reformage du gaz (ou vaporeformage) et la pyrolyse de méthane.
D'Engie à Total en passant par Air Liquide, Alstom, BMW ou encore General Motors, tous promettent d'investir dans cette source d'énergie.
L'offre de voitures particulières à hydrogène est par conséquent limitée. Et à l'initiative 100% asiatique. En effet, seuls le Coréen Hyundai et le Japonais Toyota proposent un modèle utilisant cette technologie écologique à énergie renouvelable.