Un produit issu de l'agriculture biologique est soit un produit agricole, soit une denrée alimentaire. Le mode de production exclut l'usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l'emploi d'intrants (produits apportés aux terres et aux cultures comme les engrais, les insecticides, etc.).
Tous les acteurs de la filière, des producteurs aux détaillants, doivent notifier leur activité auprès de l'Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique (Agence BIO). Ils sont contrôlés par des organismes tiers agréés, comme Ecocert, Certipaq ou Qualité-France.
En 2020, le Danemark et la Suisse ont enregistré la plus forte consommation d'aliments biologiques par habitant au monde.
Deux ans déjà que le bio est en déclin. Depuis janvier 2022, cette baisse des ventes semble avoir été accélérée par l'inflation, la hausse des prix ayant poussé les consommateurs, comme la grande distribution, à faire des arbitrages.
Le dernier acte de la transformation de la marque Biocoop en Carrefour est celui de sa marque employeur. Fini le temps des dirigeants militants écolos de la première heure (son président historique, Claude Gruffat, est désormais député européen chez Europe Ecologie — Les Verts).
Inconvénients : - Les rendements de l'agriculture biologique sont moins importants que ceux de l'agriculture conventionnelle. - Le refus d'utiliser pesticides et désherbants chimiques implique une charge de travail plus importante pour les agriculteurs "bio".
Les moins de 35 ans, première génération à avoir grandi avec le développement de l'agriculture biologique en France, ont spontanément intégré le bio dans leur alimentation (72 % des 18-24 ans et 78 % des 25-34 ans en consomment régulièrement).
Il s'agit d'un mode de production qui nécessite plus de main d'œuvre et peut présenter des rendements plus faibles. Ce surcoût peut être diminué par l'achat de produits bruts, de saison et locaux.
Pour fabriquer un produit bio, il faut bien évidemment avoir une matière première bio mais aussi respecter un cahier des charges restrictif sur le processus de fabrication et les additifs utilisés : emploi restreint d'additifs et d'auxiliaires de fabrication, non-utilisation de traitements ionisants et le recours à des ...
Les jeunes, les personnes au revenu modeste et les femmes (qui sont déjà de grandes acheteuses de produits bio) ont ainsi renforcé les rangs de la famille bio (21 % chez les 18-24 ans, 20 % chez les CSP- et 17 % chez les femmes).
Les jeunes semblent plus engagés et plus attachés au combat environnemental. En 2021 et la tendance se poursuivra sans aucun doute dans les années à venir, les principaux consommateurs du bio ont moins de 35 ans. Ainsi, 72% des 18-24 ans et près de 80% des 25-34 ans en consomment régulièrement, voire tous les jours.
L'Association des producteurs biologiques allemands BÖLW (Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft) évalue le marché bio à 15,87 Mrd. d'euros pour l'année 2021, ce qui place l'Allemagne en première place des consommateurs de bio en Europe, suivi par la France (13,2 Mrd. d'euros) et l'Italie (4,36 Mrd. d'euros).
La revue La Vie claire qu'il fonde en 1946 pour diffuser ses idées sur l'alimentation saine rencontre un succès tel que, en 1948, il crée en France le tout premier magasin d'agriculture biologique français à Paris, une coopérative pour fournir aux abonnés une « alimentation saine » (en fait, ce sera le premier magasin ...
Qui sont ces consommateurs Bio ? Selon le baromètre Agence BIO/CSA 2018, 5 profils de consommateurs bio se dessineraient. Il y aurait tout d'abord les Vigilants, en effet 78% consomment bio pour leur santé et celle de leurs enfants (dont 31% principalement pour cette raison en particulier pour les 50-64 ans, 38%).
Le principal facteur de cette décrue est évidemment l'inflation. Un produit bio reste en moyenne 30% plus cher que son équivalent conventionnel. "En période d'inflation, peu de foyers peuvent se permettre d'acheter 100% bio, et vont donc réaliser des arbitrages", explique NielsenIQ dans une étude.
Contre : Certains analystes affirment que, en plus d'être coûteux pour le producteur, le bio ne fournira jamais les rendements nécessaires pour nourrir une population mondiale grandissante. Seuls l'apport d'engrais de synthèse et de pesticides, ainsi que l'utilisation de semences OGM, le pourraient.
La Fourche (qui impose un abonnement) est à nouveau le moins cher sur la base des plus de 1 200 produits comparables. Mais l'écart avec son dauphin (Greenweez de Carrefour) s'est réduit d'un point. Modeste mais réel.
Longtemps dirigé par Claude Gruffat, devenu député européen EELV, Biocoop a confié l'an dernier sa direction générale à Eric Bourgeois, un ex-DG de Carrefour hypers France, qui a fait venir deux de ces anciens collègues au marketing et à l'offre et vient d'être remplacé par un troisième ancien de Carrefour, Sylvain ...
En 1986 date de création de l'association loi 1901 Biocoop, d'après Claude Gruffat, président de Biocoop de 2004 à 2019, il n'y avait à cette date que des coopératives de consommateurs.
Oui, l'agriculture biologique utilise des pesticides
En réalité, l'agriculture biologique utilise bien des pesticides. Une centaine d'engrais et d'intrants (pesticides, insecticides ou fongicides) sont autorisés par la réglementation de l'agriculture bio en France et en Europe.
les produits naturels doivent être composés à minima de 95% d'ingrédients d'origine naturelle (végétaux, miel, cire, minéraux) les produits bio doivent être composés d'au minimum 95% d'ingrédients naturels, et parmi les végétaux qui le composent, au moins 95% doivent être issus de l'agriculture biologique.
Il est impossible de garantir des produits 100 % bio, malgré la rigueur de la production, d'où le quota autorisé de 5 % de substances non bio. Les fruits et légumes ont une apparence moins flatteuse, en raison de l'absence de pesticides.