En France, depuis 1945, l'État intervient dans la redistribution des revenus et l'aide aux ménages par le système de sécurité sociale.
La redistribution des richesses est un ensemble de transferts économiques entre les acteurs économiques du pays (entreprises et citoyens) organisés par les autorités politiques en fonction de leurs buts.
La Laboratoire sur les inégalités mondiales a calculé qu'en 2020 la part des revenus captés par les 10% les plus riches était de 32% entre 1995 et 2020, tandis que la part de revenus captés par les 50% les plus pauvres était de 23%.
Cette redistribution passe par : Un barème progressif de l'impôt sur le revenu : plus le revenu d'une personne est important, plus le taux d'imposition qui s'applique est élevé (ce qui explique pourquoi plus de la moitié des Français ne sont pas soumis au paiement de l'impôt sur le revenu).
Pour rappel, le système de redistribution tel qu'il est organisé en France consiste à redistribuer chaque année la moitié de la richesse nationale créée pour ensuite la reverser sous forme de prestations monétaires ou de services publics (écoles, santé, construction et entretien des routes, etc.).
La redistribution est financée grâce aux contribuables qui paient des impôts. Les 10 % les plus aisés (dernier décile) perdraient notamment plus de 10 % de revenus pour la redistribution : 42 100 € sans la redistribution et 37 700 € avec.
Dans le classement des pays les plus performants en matière d'égalité homme-femme, l'Islande - comme les années précédentes - est le pays le plus égalitaire avec un score de 89,2 %, devant la Finlande (86,1 %), la Norvège (84,9 %) et la Nouvelle-Zélande (84 %), incarnée par sa première ministre Jacinda Ardern.
On distingue deux sortes de redistribution : La redistribution verticale, (des plus aisés vers les plus démunis) La redistribution horizontale, (qui s'opère sans conditions de ressources: des plus jeunes vers les retraités par exemple).
Le champ de la redistribution monétaire regroupe les prestations sociales monétaires (prestations familiales, allocations logement, minima sociaux et prime d'activité) et les prélèvements directs non contributifs (contributions sociales hors CSG affectée à la maladie, cotisations patronales famille, impôt sur le revenu ...
La Belgique, championne de l'impôt sur le revenu
Cela dit, l'impôt sur le revenu français est bien redistributif car il pèse sur les revenus élevés, désormais frappés d'un taux supérieur à 45% alors que plus de la moitié inférieure des revenus en est exonérée.
En effet, les 10 % des ménages aux revenus les plus importants détiennent 24,8 % de la totalité des revenus disponibles tandis que les 10 % des ménages les plus dotés en patrimoine concentrent 46,4 % du patrimoine total.
La répartition des richesses est la façon dont le patrimoine est détenu par les individus dans une société. Il s'agit d'un stock, et non pas d'un flux ; la répartition des revenus mesure, elle, un flux.
Les richesses sont très inégalement réparties dans le monde : 1 % de la population mondiale possède 50 % des richesses de la planète. Celles-ci se concentrent essentiellement en Amérique du Nord, en Europe et en Asie de l'Est, tandis que la pauvreté est très forte en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
Les 10% les plus riches, avec 5090€. Ces dernier·ère·s possèdent également à eux·elles seul·e·s la moitié (46,4%) de l'ensemble du patrimoine des ménages. Le taux de pauvreté (la part de ceux qui vivent avec moins de 885€ par mois) est passé de 7.7% en 2009 à 8,2% en 2019, soit 500.000 personnes supplémentaires.
L'État peut réduire les inégalités en mettant en place une protection sociale qui permet à chacun d'être assuré contre les risques sociaux. En effet, dans toutes les sociétés, tous les individus peuvent être soumis à ce que l'on appelle des risques sociaux.
Les immigrés et les étrangers
Si les enfants d'immigrés réussissent mieux que les autres à l'école, leurs parents sont davantage concernés par le chômage et les bas revenus que le reste de la population. L'origine sociale des immigrés et des étrangers est la principale explication des inégalités qui les touchent.
Quelles sont les limites de la redistribution des revenus ? Depuis les années 1990, le système de redistribution des revenus connaît un certain nombre de difficultés : poids des prélèvements obligatoires, difficultés financières, persistance des inégalités.
Quant à la redistribution, elle se mesure en comparant la répartition (plus ou moins inégale) des revenus primaires des ménages à celle (plus ou moins inégale) de leurs revenus disponibles, ces derniers intégrant par définition les prestations sociales en espèces et les prélèvements obligatoires directs.
La progressivité de l'impôt a pour but la redistribution des ressources entre les plus démunis et les plus aisés. Ainsi, les tranches les plus faibles sont exonérées pour que les besoins économiques de base (logement, nourriture, etc.) ne soient pas imposés.
Le Luxembourg reste le pays au plus fort PIB par habitant en 2021, avec un produit intérieur brut par tête de 126 000 dollars.
Le Japon, la France et le Royaume-Uni sont les pays les moins inégalitaires. Le Japon fait figure de champion car c'est le grand pays le moins inégalitaire. En effet, les 1 % les plus riches ne possèdent « que » 18,5 % du patrimoine.
Le rapport révèle que les "Big 5" africains de la gestion de fortune privée – Afrique du Sud, Égypte, Nigéria, Maroc et Kenya – représentent plus de 50% de la richesse totale du continent.
Les pouvoirs publics disposent de trois instruments pour mener une politique de redistribution des revenus : la fiscalité, les transferts sociaux et les services publics. L'Etat peut utiliser la fiscalité pour réduire les inégalités.
Pour que cette redistribution des revenus puisse avoir lieu, il faut que trois catégories d'acteurs jouent les rôles qui leur sont dévolus. Il s'agit de l'État, des collectivités locales ainsi que des organismes de sécurité sociale.
Ces prestations sociales sont versées essentiellement par les organismes de sécurité sociale (pensions de retraite, remboursements des dépenses de santé, etc.), mais aussi par des organismes d'assurance complémentaire (pour la santé et la retraite), par le Pôle Emploi (allocations chômage) et par l'État notamment.