Sous la Cinquième République, l'intérim est prévu par l'article 7 de la Constitution de 1958 ; il est en principe exercé par le président du Sénat.
Ainsi, en cas d'empêchement ou de vacance, les fonctions du président sont exercées provisoirement par le président du Sénat.
En cas d'absence ou d'empêchement du président ou d'un vice-président ou de vacance de leur poste, le ministre peut charger un autre commissaire de l'intérim. À défaut de désignation à cet effet dans le cas de la présidence, celle-ci est assumée par le vice-président que désigne le ministre.
Il est le quatrième président français dont le mandat est interrompu par la mort — après Sadi Carnot, Félix Faure et Paul Doumer — et le seul sous la Ve République (en 2024).
« Le Conseil constitutionnel informé par le Premier ministre de la décision du Général de Gaulle, président de la République, de cesser d'exercer ses fonctions le 28 avril 1969 à midi, prend acte de cette décision.
Emmanuel Macron a remis mardi sa démission à François Hollande « pour se consacrer entièrement à son mouvement politique », En Marche, Michel Sapin étant nommé ministre de l'Economie et des Finances, a annoncé l'Elysée.
« Le Président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour.
Jacques Chirac est élu président de la République française en 1995 pour un mandat de sept ans, puis réélu en 2002 pour cinq ans.
Elle s'étend sur deux quinquennats : le premier quinquennat, du 14 mai 2017 au 13 mai 2022 ; le second quinquennat, à partir du 14 mai 2022 .
Il est complété par l'article 9 de la loi du 24 février 1875 relative à l'organisation du Sénat. « Le Sénat peut être constitué en Cour de justice pour juger soit le président de la République, soit les ministres, et pour connaître des attentats commis contre la sûreté de l'État. »
Le 27 avril 1969, le général de Gaulle, qui avait échoué dans la réforme du Sénat, annonce qu'il quitte sa fonction. Le président Alain Poher devient, en application de la constitution, président de la République par intérim.
L'Assemblée Nationale peut renverser le gouvernement soit en rejetant une question de confiance posée par celui-ci soit en prenant l'initiative, en votant une motion de censure.
Prenant acte du résultat, de Gaulle annonce sa démission le 28 avril 1969 à minuit dix, par un communiqué laconique depuis Colombey-les-Deux-Églises : « Je cesse d'exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi ».
La démission est réglée par l'article 8 de la Constitution de la Cinquième république, qui dispose que le Président de la République « met fin à ses fonctions [celles du Premier ministre] sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement ».
Le président pourrait toutefois enclencher une nouvelle réforme pour tenter de faire sauter cette limitation, et ainsi briguer un troisième mandat. Pour cela, théoriquement, Emmanuel Macron doit suivre l'article 89 de ladite Constitution et proposer un texte de révision aux députés et aux sénateurs.
Dans leur Traité de droit constitutionnel, Francis Hamon et Michel Troper indiquent : « C'est ce qui explique que la limitation soit moins sévère qu'elle ne l'est outre-Atlantique : rien n'empêche un président français d'être élu plus de deux fois, s'il ne s'agit pas de trois mandats consécutifs ».
Juridiquement, rien n'empêche donc Emmanuel Macron de se représenter en 2032.
Et si la Nupes, sa création, l'avait finalement piégé et dénaturé ? Interrogé par Brut, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a réitéré son soutien à Édouard Philippe pour l'élection présidentielle de 2027.
Abraham Lincoln, Franklin Delano Roosevelt et George Washington sont les trois présidents les mieux notés par les historiens. Ils sont le plus souvent immédiatement suivis par Theodore Roosevelt, Thomas Jefferson, Harry S.
En 2022, Emmanuel Macron est président de la République depuis cinq ans, et arrive au terme de son premier quinquennat.
Le président de la République peut être destitué en cas de "manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat". La procédure implique l'adoption par les deux assemblées d'une proposition de destitution. La destitution est prononcée par le Parlement réuni en Haute Cour.
Il peut organiser un référendum sur une proposition de texte votée par les deux assemblées dans des termes identiques (article 89). Il dispose du droit de grâce (article 17). Il nomme les ambassadeurs (article 14). Il négocie et ratifie les traités (article 52).
1. Action de destituer, de priver quelqu'un de sa charge, de son emploi, de sa fonction. 2. Sanction disciplinaire la plus grave prise à l'encontre d'un officier ministériel ou de certains fonctionnaires.