Comment est saisie la cour d'assises ? La cour d'assises est saisie par une décision de mise en accusation. Cette décision est prise par un juge d'instruction : Phase de la procédure pénale durant laquelle le juge d'instruction enquête sur les faits.
Le recours en cours d'assises
L'appel peut être requis par l'une des personnes suivantes : L'accusé Le procureur général. La partie civile, mais uniquement pour ses intérêts civils.
La cour d'appel est la juridiction de droit commun du second degré. Elle intervient lorsque l'une des parties a fait appel d'un jugement rendu par une juridiction en matière civile, commerciale, sociale et pénale. La cour d'appel réexamine alors l'affaire.
La cour d'assises juge les crimes (meurtre, viol, vol à main armée, etc.), c'est-à-dire les infractions punies d'une réclusion criminelle pouvant aller de 15 ans à la perpétuité, c'est-à-dire la détention à vie. La cour d'assises sanctionne également les tentatives et les complicités de crime.
La cour d'assises juge les personnes accusées de crimes punis de plus de 20 ans de réclusion et les procès en appel [1]. Elle est composée de juges et de citoyens tirés au sort, qu'on appelle les jurés. Les personnes majeures accusées de crimes punis entre 15 à 20 ans de prison sont jugées par la cour criminelle.
En France, la cour d'assises est une juridiction départementale, compétente pour juger les personnes accusées d'avoir commis un crime. Les crimes sont le répertoire d'infractions les plus graves (assassinat, meurtre, empoisonnement, rapt, viol, vol à main armée...).
Lorsqu'une infraction est punie de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle à perpétuité, la juridiction peut prononcer une peine de réclusion criminelle ou de détention criminelle à temps, ou une peine d'emprisonnement qui ne peut être inférieure à deux ans.
Le Président fait, en premier lieu, un rappel synthétique des faits et de la procédure. 2. A l'issue, les témoins, les experts l'accusé et les parties civiles seront entendus puis interrogés par la cour, mais également par l'avocat général ainsi que par les avocats des parties.
"La cour d'assises a plénitude de juridiction pour juger, en premier ressort ou en appel, les personnes renvoyées devant elle par la décision de mise en accusation. Elle ne peut connaître d'aucune autre accusation." Elle est compétente pour tous les crimes de droit commun commis par les majeurs.
Le tribunal correctionnel sanctionne les délits et assure la réparation du préjudice de la victime. L'ordre judiciaire comporte 2 types de justice : la justice civile : règlement des conflits entre particuliers ; la justice pénale : sanction des infractions et réparation des préjudices qui en découlent.
La composition de la Cour de cassation
une chambre commerciale, une chambre sociale, une chambre criminelle.
En matière civile, les parties disposent en principe d'un délai d'un mois pour faire appel à compter du moment où elles ont officiellement pris connaissance du jugement.
Du côté du Procureur de la République, ce dernier considère soit que la juridiction a relaxé la personne poursuivie, soit que la peine prononcée lui semble inadaptée par rapport aux faits poursuivis. Du côté de la partie civile, le motif d'appel concernera les dommages et intérêts alloués par la juridiction.
Le juré d'assises est tiré au sort sur les listes électorales. Lors d'une session d'assises, les présidents tirent au sort 35 jurés et 10 jurés suppléants sur la liste annuelle. Une fois désigné, le juré est convoqué par courrier.
Le greffier a pour première mission d'enregistrer les demandes des plaignants, de rédiger les actes et d'assembler les pièces. Il doit également informer les différentes " parties ", c'est-à-dire l'accusation et la défense, des dates d'audience. Sa principale tâche consiste à authentifier les décisions de justice.
Ils ont toutefois des sens différents : jury désigne le groupe de personnes appelées à juger l'affaire en question, tandis que juré désigne chacun des membres de ce groupe.
Actuellement, tout citoyen âgé d'au moins 23 ans, sachant lire et écrire, et ne se trouvant pas en incapacité (sous tutelle, déjà condamné pour un crime ou un délit…) ou dans un cas d'incompatibilité (parlementaire, ministre, magistrat…), peut être juré. Environ 20 000 par an seraient tirés au sort.
L'avocat peut assister à tous les interrogatoires et prendre des notes. Il peut aussi assister la personne gardée à vue lors d'une reconstitution ou être présent lors d'une séance d'identification à laquelle le suspect participe.
Ce recours à des jurés populaires est justifié par leur indépendance à l'égard du pouvoir politique ainsi que par leur capacité à juger sans a priori, ni arbitraire (Gruel, 1991).
Si vous n'avez pas d'avocat et que vous n'avez pas communiqué d'adresse e-mail, vous recevrez une copie du jugement par simple lettre par la poste. Lors de l'audience de plaidoiries, le juge a en principe annoncé une date à laquelle il prononcera son jugement. Vous ne devez pas retourner devant le juge à cette date.
Les magistrats auront pour mission d'approuver ou non la décision pour être rendus publics dans un délai d'environ 15 jours. Ainsi le jugement est exécuté au cas où il y a absence de recours. Ce dernier se constate par l'échéance du délai pour faire appel à la désapprobation du jugement.
Les audiences du Tribunal sont publiques* et l'on peut y assister depuis les galeries du public des salles d'audiences du Tribunal. Des écrans de télévision situés dans le hall d'entrée du Tribunal permettent également de suivre les procès.
Les peines sont les sanctions prononcées à l'encontre d'une personne reconnue coupable d'une infraction. Le juge détermine le type de peine en fonction de la nature et de la gravité de l'infraction commise, de la personnalité de l'auteur, ainsi que de sa situation matérielle, familiale et sociale.
La loi prévoit toutefois qu'après 30 ans d'incarcération, un tribunal de l'application des peines peut mettre fin à cette période de sûreté perpétuelle. Un aménagement est donc possible in fine, en deux étapes. Toutefois, à ce jour, jamais un condamné à la perpétuité incompressible n'a bénéficié d'un tel aménagement.
La peine d'emprisonnement à perpétuité, qui concerne 500 condamnés en France en 2012, trois fois plus qu'au début des années 1980, 600 personnes en 2018 dont 10 femmes.