Les mensonges du mythomane ne sont pas intentionnels et n'ont pas pour objectif de tromper qui que ce soit. Ils permettent au mythomane de faire accepter sa réalité et son imaginaire aux autres, pour mieux justifier leurs existences. Il a besoin que les autres croient à ses fabulations pour y croire lui-même.
L'auto-tromperie se retrouve dans ces situations où nous essayons de nous convaincre d'une réalité qui est fausse, mais nous le faisons de manière inconsciente. La différence entre le mensonge et l'auto-tromperie réside dans le fait que, dans le mensonge, la personne est consciente de ne pas dire la vérité.
Ça peut être bon pour restaurer notre estime de soi en étouffant un sentiment de honte ou de culpabilité. Les réinterprétations peuvent aussi servir à étouffer une frustration, une déception, une tristesse ou un manque. Se mentir à soi-même sert aussi à réduire des craintes ou fuir des menaces.
J'ai des freins à l'amour : c'est selon moi la seule raison pour laquelle on se ment inconsciemment à soi-même tout simplement car ces freins résultent d'un dysfonctionnement psychologique dû par exemple à une méconnaissance de soi et de notre conception de l'amour, à un manque de confiance en soi ou encore à des ...
Se mentir à soi-même est donc possible, mais moralement condamnable. Cependant, la possibilité même de cette contradiction nous alerte sur la complexité de l'homme. Se connaître est-il si évident ? La psychanalyse freudienne a insisté sur la faiblesse des informations obtenues par la conscience immédiate.
On ment pour ne pas faire de la peine ou pour faire plaisir à quelqu'un. On évite par exemple de lui dire ce qu'on pense de lui, de sa coiffure ou de ses vêtements. Certains psychologues appellent cela des mensonges défensifs, car le but, au fond, est de préserver notre relation avec autrui.
Mentir pour éviter la gêne est souvent associé à l'envied'être aimé des autres et de ne décevoir personne. Le plus évident des mensonges destinés à faciliter le quotidien relève de la politesse. Ce mensonge des conventions sociales a pour effet de créer du lien.
La sophistication accrue du mensonge est intimement liée au développement de la capacité à se mettre à la place de l'autre. Nommée « théorie de l'esprit », cette aptitude permet de comprendre les croyances et les intentions des ses interlocuteurs.
Les signaux trahissant les menteurs sont les mots avalés, la voix tremblante ou agressive, le débit de parole incohérent et le grattage continu de la gorge. Selon Lillian Glass, un autre indice de mensonge et le fait d'avaler sa salive de façon audible.
La théorie des cadrans est fausse
Il existe une théorie selon laquelle le mouvement de nos yeux nous trahirait quand nous mentons. On lui a même donné le nom de « théorie des cadrans ». A noter qu'il existe une variante où l'orientation gauche / droite dépendrait de si on est droitier ou gaucher.
Un mensonge une à deux fois par jour
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Le mensonge est l'outil diabolique de ceux qui possèdent l'art de parler : en énonçant ce qu'il sait être faux, le menteur met le monde à l'envers, et soustrait au langage sa puissance métaphysique primordiale d'assurer le lien sémantique entre paroles et objets.
On ne détecte pas le mensonge, mais plutôt l'anxiété qu'il génère. Chez certains individus, le simple fait de penser à mentir générera de l'anxiété, alors que chez d'autres, le mensonge causera peu d'anxiété et, par conséquent, sera moins apparent.
Cela peut passer par de petits réflexes à mettre en œuvre. Exemple : si vous parlez plus vite que votre ombre et sortez des mensonges avant même d'avoir eu le temps d'y penser, obligez-vous à être plus "lent" dans vos échanges, à penser ce que vous allez dire avant de le dire.
On nous apprend depuis tout petit que le mensonge est mauvais, qu'il faudra toujours préférer la vérité au mensonge, aussi blessante soit-elle. Il ne faut pas la modifier, ne pas prendre parti et ne pas la tirer à son avantage ou au désavantage d'autrui. Le mensonge c'est mal, la vérité c'est bien. Tout simplement.
Le mensonge est abandon et pour ainsi dire négation de la dignité humaine […]. Comme être moral, l'homme […] est obligé envers lui-même à la véracité ». De plus, la maxime du mensonge bienveillant peut conduire aussi bien au résultat escompté (sauver la vie d'un homme) qu'au résultat inverse (mort de cet homme).
Dans ce cas précis, le mensonge constitue une mauvais habitude plutôt qu'une maladie. Il devient pathologique lorsque l'intéressé finit par croire lui-même à son mensonge, à confondre la réalité de sa vie avec celle qu'il s'est inventée. Il devient mythomane.
Surtout, prévient-il, "ne pas tenter de le ou la confronter à ses invraisemblances. Encore une fois, le mythomane n'a pas conscience de mentir et ne peut pas reconnaître son délire, le mettre face à sa névrose peut lui faire perdre pied".
Éviter l'ambiguïté ou exprimer un désaccord
Ne pas regarder quelqu'un dans les yeux peut aussi être une forme de communication non verbale dans une situation de conflit. En évitant le regard de son interlocuteur, on lui exprime une forme de dédain, voire de menace.
Quand un menteur est découvert, soit il s'énerve, soit il fait la victime.
Si vous savez qu'il a menti, il n'est pas nécessaire de lui demander : « As-tu vraiment fait X? », pour ensuite le punir davantage parce qu'il ment de nouveau face à cette situation stressante. Il est préférable de simplement dire : « Je sais que tu as menti sur ceci… Voici pourquoi ce n'est pas une bonne idée. »
4. Un mythomane peut-il aimer ? Non, car il a simplement besoin de votre attention. Un menteur pathologique a toujours besoin de booster son égo et il flirte avec n'importe qui pour obtenir un peu d'attention.
Le mensonge compulsif, c'est quand quelqu'un a l'habitude de dire des choses qui ne sont pas vraies. Lorsque les gens se focalisent sur ce qu'ils veulent être vrai, ou qu'ils essaient de contrôler ce que les autres pensent être vrai, le mensonge compulsif peut en résulter.