1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
La notion de conscience recouvre trois cas de figures différents : la conscience de soi désigne la capacité de réflexion qui caractérise la subjectivité ; la conscience d'objet signifie la faculté du sujet à se représenter les choses extérieures ; la conscience morale enfin désigne une capacité non plus théorétique ...
1. Faculté de juger de ses propres actes. Synonyme : honnêteté, lucidité, moralité, probité, sens moral.
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
La Conscience est capable de relativiser, d'évaluer autrement, de reporter, de renoncer, de tourner la page. Elle n'est donc pas égocentrée, elle est ouverte. Si elle se développe fortement, elle finit par distinguer le Moi, égocentrique, du Soi grandiose.
Pour lui, la conscience est la possibilité pour tout homme de reconnaître le vrai, et surtout dans les domaines déterminants de son existence que sont la foi et la morale.
La conscience est « cette capacité de nous rapporter subjectivement nos propres états mentaux » ; Au sens moral, elle désigne la « capacité mentale à porter des jugements de valeur moraux […] sur des actes accomplis par soi ou par autrui ».
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales.
CONSCIENCE, subst. fém. [Chez l'homme, à la différence des autres êtres animés] Organisation de son psychisme qui, en lui permettant d'avoir connaissance de ses états, de ses actes et de leur valeur morale, lui permet de se sentir exister, d'être présent à lui-même; p.
Dans le cerveau, il s'agit donc de deux réseaux distribués sur les deux hémisphères." Deux réseaux qui diffusent dans ce qu'on appelle le cortex frontopariétal, zone située à l'arrière supérieur du cerveau. Ainsi équipée, la conscience peut alors s'exprimer.
Il est en tous cas possible de lui distinguer deux grands sens : La conscience psychologique : c'est la capacité de chaque individu à se représenter ses actes et ses pensées. La conscience morale : c'est cette sorte de « juge intérieur » en chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal.
L'étymologie latine du mot conscience, « cum scientia » signifie «savoir avec», savoir que l'on sait. Ainsi, lorsque j'ai conscience d'une douleur, j'ai aussi conscience de la ressentir : la conscience de quelque chose est aussi la conscience d'en avoir conscience.
Sans Descartes, il n'y aurait donc pas eu en philosophie d'invention de la « conscience » (et avant elle de la « consciousness »), mais celle-ci n'est pas tant le fait de Descartes lui-même que le résultat des problèmes posés par l'interprétation de sa doctrine.
En tant qu'individus, on a l'impression de savoir ce qu'est la conscience parce qu'on en fait l'expérience au quotidien. C'est ce sentiment intime d'une sensibilité personnelle que l'on porte en soi, ainsi que la sensation que nos pensées, nos émotions et nos souvenirs nous appartiennent et qu'on les contrôle.
La conscience permet la connaissance de soi car elle est certitude. Cependant, cette connaissance est subjective et conditionnée. L'inconscient a un rôle important dans la connaissance de soi, et s'en rendre compte nous rend plus lucide.
Cette conscience de soi l'homme l'acquiert de deux manières : Primo théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis, penchants du coeur humain et d'une manière générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence, enfin se ...
L'homme se singularise par sa conscience. Une faculté qui lui donne la possibilité de connaître maintes choses. Etant un sujet conscient, il a une connaissance de ce qu'il fait. Il est présent à son acte au moment de son accomplissement, il sait qu'il agit, qu'il fait un acte.
La conscience apparaît donc comme ce qui nous libère de notre condition finie et misérable ; comme ce qui nous libère du pouvoir néantisant de l'univers, que ce dernier exerce sur moi d'un point de vue matériel. La conscience est donc bien une source de liberté, par le pouvoir qu'elle nous donne sur le reste du monde.
L'esprit est caractérisé par "conscience de" (quelque chose), la conscience est consciente d'elle-même et non de quelque chose. La pure conscience est l'état de Yoga, d'unité, le samadhi, la transcendance. L'expérience de la pure conscience est le vrai but de la méditation.
Les résultats de ces études suggèrent que la conscience est un phénomène complexe, qui émerge de l'interaction entre plusieurs régions et processus cérébraux.
Même si la conscience est générée par le cerveau — une partie du corps —, le dualisme prétend que l'esprit est distinct de nos caractéristiques physiques et que la conscience ne peut être comprise par la seule étude du cerveau physique.
C'est grâce à la conscience morale qu'un enfant apprend à s'autocontrôler et qu'il prend conscience de la responsabilité de ses gestes. Elle est donc essentielle pour bien vivre avec les autres. Toutefois, la conscience morale d'un enfant n'est pleinement acquise que vers l'âge de 7 ou 8 ans.
La conscience est un mirage produit par des mécanismes neuronaux sophistiqués dans le cerveau, soutiennent-ils, nous n'avons donc pas besoin de nouvelle physique pour l'expliquer.
Dans la première phrase du texte, Kant définit la conscience de soi. Elle est le pouvoir de "posséder le je dans sa représentation". Cela signifie que l'homme possède la capacité de se saisir comme objet de ses propres pensées.