La thérapie comportementale et cognitive peut être mise en place par le médecin traitant, le psychiatre ou le psychologue, formés à cette technique. Elle comprend habituellement une vingtaine de séances, à raison d'une par semaine (ce nombre est parfois plus important dans les formes sévères de TOC).
Maladie psychique chronique, les TOC (troubles anxieux graves) sont caractérisés par deux types de symptômes plus ou moins prononcés, les obsessions et les compulsions, qui peuvent apparaître isolément ou simultanément. Ces symptômes ont, dans tous les cas, un lourd retentissement sur le comportement au quotidien.
Le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d'organiser la stratégie thérapeutique (voir sur cette page pour les différences entre psychiatre ou psychologue) Les médicaments, notamment les Antidépresseurs de type ISRS et la psychothérapie sont recommandés pour soigner les TOCs.
Antidépresseurs : clomipramine
La clomipramine a été le premier antidépresseur à montrer une efficacité dans le TOC. Certaines études suggèrent même une efficacité supérieure de la clomipramine sur les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS).
Les réponses avec le Dr Frédéric Chapelle, psychiatre :
"Oui mais cela est rare, voire très rare. Le TOC peut disparaitre pour laisser place à un autre TOC. La personne peut voir son TOC disparaitre sans qu'un autre face surface derrière.
Le traitement est mis en place par le psychiatre, le pédopsychiatre ou le psychologue, en coordination avec le médecin traitant.
Le Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est probablement le trouble anxieux le plus grave et le plus perturbant pour la vie de la personne et de son entourage. La personne souffre d'obsessions récurrentes générant une très forte anxiété.
Le TOC est causé par un ensemble de facteurs biologiques, génétiques et environnementaux. Des recherches ont montré que des changements dans le niveau et l'équilibre des substances chimiques du cerveau sont associés à l'anxiété et à d'autres troubles de même nature.
Les thérapies les plus adaptées pour soigner les TOC, mais aussi les petites manies, sont les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC). Elles visent à apprendre au cerveau, qui a enregistré de mauvaises habitudes à force de répétitions, des comportements plus sains.
Le yoga et la méditation peuvent aider à restaurer une certaine tranquillité également. Le L-Tryptophane, acide aminé naturel présent dans l'alimentation (riz, produits laitiers, etc), est le précurseur de la sérotonine, neuro transmetteur du calme.
L'origine des troubles obsessionnels compulsifs demeure assez floue, mais selon les avancées de la recherche, il semblerait que plusieurs facteurs soient responsables de cette maladie, et ce de façon non concomitante. Il s'agit des pistes héréditaire, neurobiologique et infectieuse.
Le trouble obsessionnel-compulsif est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes atteintes de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
Pour aider la personne à vivre avec ses TOCs, il faut en premier lieu garder toujours à l'esprit qu'elle ne contrôle pas ces pensées et ses rituels et que, au contraire, elle lutte en permanence contre eux. Pour cela, il lui faut agir progressivement, à son propre rythme, si elle ne veut pas se décourager.
Vérifier, compter, se laver encore et encore, pendant des heures, sans jamais se sentir rassuré, peut être le signe d'un « Trouble Obsessionnel Compulsif » (ou TOC). C'est une forme de trouble anxieux qui se soigne, à bien différencier des petites manies ou inquiétudes que l'on peut ressentir épisodiquement.
Tic : différence avec le toc
Contrairement aux TOCs (Troubles obsessionnels compulsifs), les tics ne sont pas associés à une obsession, c'est-à-dire une idée obsédante, et des compulsions comme des rituels. Un tic est un geste isolé sans l'idée obsédante. Les tics peuvent aussi être transmis par mimétisme.
Les causes des troubles obsessionnels compulsifs
Les causes des dysfonctionnements cérébraux conduisant aux troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont encore inconnues. Il existe une prédisposition génétique, c'est à dire un risque augmenté de développer la maladie pour les apparenté au 1er degré d'un patient.
Les obsessions doivent être répétitives, persistantes, intrusives et causer une anxiété ou une détresse marquée, même en l'absence de l'objet ou de la situation redoutés. Les compulsions sont irrésistibles mais n'ont qu'une efficacité relative pour calmer l'anxiété.
Occupez plutôt votre cerveau à autre chose. Les jeux vidéo et les jeux de société sont très utiles pour cela. Vous pouvez également lire un livre, regarder la télévision ou téléphoner à un ami. Trouvez-vous quoi que ce soit qui requiert assez de concentration pour détourner votre pensée de ce que vous ruminez.
Le traitement des troubles obsessionnels compulsifs repose sur l'utilisation de techniques de psychothérapie et, éventuellement, de médicaments antidépresseurs, en particulier les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine.
Tout le monde a un petit TOC
«Une personne peut avoir plus d'une obsession et compulsion, mais souvent, les gens sont poussés par une obsession dans un domaine en particulier», dit-il.
Les symptômes apparaissent le plus souvent dans l'enfance ou au début de l'âge adulte : environ 25% des cas de TOC débutent avant 14 ans. 65% avant 25 ans. 15% après 35 ans.
Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est un trouble cognitif qui fait qu'une personne ne peut pas s'empêcher de vérifier, de compter, de nettoyer, de mettre en place des rituels précis pour soulager un besoin d'hyper-contrôle permanent. Les effets sont souvent trompeurs et plus dévastateurs qu'on ne le pense.
Les pensées intrusives sont des pensées qui s'imposent à notre esprit, qui font irruption dans le champ de notre conscience, sans que nous arrivions à les contrôler. C'est cette impression de non contrôle qui est généralement très mal vécue.
Les sombres pensées sont habituellement un signe d'anxiété, et non de désirs secrets. Lorsque nous craignons quelque chose, il est normal d'imaginer cette chose. C'est de cette façon que le cerveau réagit à la peur. C'est un moyen de nous assurer que nous n'agissons pas d'une manière dangereuse.