Selon les sources, les Gitans seraient les descendants d'une population nomade ayant décidé d'elle-même de quitter le territoire indien. Mais également des descendants d'esclaves indiens.
Les Tsiganes (ou Roms) étaient à l'origine des nomades de la région du Pendjab, au nord de l'Inde, qui arrivèrent en Europe entre le VIIIème et le Xème siècle. Ils furent également appelés "Gitans" (de l'espagnol gitano; de egiptano) parce que les Européens pensaient à tort qu'ils venaient d'Egypte.
les Tziganes d'Europe de l'Ouest sont appelés « Manouches » ou « Sinté », les Tziganes d'Europe centrale sont appelés « Bohémiens », les Tziganes d'Europe de l'Est, sont appelés « Roms », les Doms, peuple indo-aryen du Moyen-Orient, constituent la branche orientale des Roms d'Europe, frères des Loms du Caucase.
"Gitan" vient du mot "Egyptien", utilisé par les croisés au XIe siècle. Les Gitans vivent principalement en Espagne. Ils sont très différents des Roms et des Manouches du point de vue de leurs coutumes et de leur langue.
Comme les Gitans vivent principalement en Espagne, leurs coutumes et leur langue sont différentes de celles d'autres communautés tsiganes. Certaines familles gitanes sont également installées en France, surtout dans le sud du pays dans la région de Carcassonne et aux Saintes-Maries-de-la-Mer.
Les Gitans, présents en France depuis des générations, vivent principalement dans le sud du pays (Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur).
gadjo, gadjé ou gadjos
gadjo n.
Ils craignent les maladies que nous pourrions leur transmettre, et appliquent des règles d'hygiène draconiennes. Ils ne font jamais la cuisine dans leur caravanes, réservées à l'habitation, et à chaque vaisselle, ils rajoutent une touche d'eau de javel.
Traditionnellement, les populations tsiganes ont toujours adopté la religion des pays qui les accueillaient, orthodoxes en Grèce, musulmans en Turquie, ou catholiques en Europe de l'Ouest.
En Allemagne, certains se présentaient simplement comme des êtres humains, manush dans leur langue, ce qui a donné le terme « manouche ».
Les Roms ou les Manouches sont connus sous le nom de « gitans ». Le terme « gitan » a été découvert pour la première fois au 16e siècle en Grande-Bretagne, lorsque les Roms y sont arrivés, ils étaient confondus et nous pensions qu'ils étaient Égyptiens. Ce terme est considéré aujourd'hui comme péjoratif.
Romanichel. Romanichel vient de l'adjectif romani (rom) et du nom čel (peuple, communauté, tribu).
C'est le cas de Jean (Juan) qu'on présente comme le premier Gitan d'Espagne.
BONJOUR : Gutamurja [MANOUCHE]. BONNE NUIT : Gutnaxt [MANOUCHE]. BOUCHON : Chtopari [MANOUCHE] & [GITAN].
Les Gitans sont divisés en grandes familles aussi appelées clan. Il existe six clans différents chacun représentés par un chef qui fait parti du Conseil des Gitans. En plus des six chefs, le Conseil des Gitans regroupe aussi le roi des Gitans nommé John Faa et Farder Coram, qui conseille ce dernier.
On considère aujourd'hui que son origine se situe dans le nord-ouest de l'Inde, plus précisément au Pendjab, bien que certains auteurs avancent l'actuel État d'Uttar Pradesh, plus à l'est.
Elagueurs, ferblantiers, rempailleurs, marchands ambulants, couvreurs-zingueurs, artistes de cirque (20 000 Tsiganes travaillent sous 200 chapiteaux familiaux)… leurs activités sont par nature indépendantes, et presque toujours héritées de la tradition.
En fait, très souvent les Gitans christianisés appellent Dieu « Del » ou « Devel » (« Baro Devel »). Par contre le terme « Kar », qui désigne originairement l'organe sexuel masculin, est étendu à tout ce qui crée quelque chose.
Baro d'evel, en langue manouche baro devel, pourrait se traduire par « Nom de Dieu ! ». On le lâche comme un juron, mais aussi, selon la symbolique gitane, pour nommer tout ce qui dépasse l'homme : les nuages, la pluie, le ciel, puis – de fil en aiguille, évidemment – Dieu. Baro d'evel.
Selon Alain Epelboin, le dépôt de déchets, organiques ou ménagers, est un moyen, souvent inconscient, «de marquer une frontière vis-à-vis de l'altérité». Une altérité qui commence, pour des nomades, au dehors de la tente ou de la caravane.
Disons le clairement, pour l'essentiel, les ressources des gens du voyage proviennent de deux sources majeures : le travail et les allocations familiales.
Les stéréotypes construits surtout au XIXe siècle les présentent comme des voleurs et diseuses de bonne aventure ; la presse illustrée comme Le Petit Journal, n'hésite pas à rapporter des récits fantasmés autour des Bohémiens « bons à rien », contribuant à enrichir l'imaginaire collectif.
Comme les cimetières, les aires d'accueil sont souvent situées à la sortie ou en dehors des villes. Mais ça n'a pas toujours été le cas puisqu'avant le XVIIIe siècle l'existence des cimetières paroissiaux offrait le plus souvent à ces derniers une place aux pieds de l'église.
Les Gens du Voyage travaillent et payent leurs impôts comme tout citoyen français.
Sara la noire (Sara e Kali en langue romani) est une sainte vénérée par la communauté des Gitans aux Saintes-Maries-de-la-Mer en Camargue. Une légende fait d'elle la servante des Maries honorées en Provence. Une autre légende la tient pour une païenne de haute naissance, convertie à la religion chrétienne.