Les Québécois restent donc assez peu métissés, et ont essentiellement des origines françaises. Ensuite, les colons français arrivés en Amérique du Nord se sont également mélangés avec la population locale : les Amérindiens.
La majorité des Québécois sont descendants des Français qui se sont établis en Nouvelle-France au XVII e siècle, devenu ensuite le Québec, mais compte aussi d'autres membres de communautés ethniques qui ont été intégrés au cours des siècles.
Les premiers habitants du Québec sont les Amérindiens. Les plus vieilles traces de leur présence dans la vallée du Saint-Laurent remontent à environ 11 000 ans. Il s'agit de chasseurs, provenant d'Alaska et du Yukon, qui pourchassent des troupeaux de caribous et d'autres grands cervidés.
Les premiers habitants du Canada provenaient de Sibérie, d'où ils sont arrivés par le biais de la Béringie. Ce pont terrestre, qui reliait la Sibérie à l'Alaska, a disparu il y a près de 11 millénaires à cause du réchauffement climatique qui a suivi la période de glaciation.
La colonisation du Canada français commence par la fondation de la ville de Québec en 1608 par Samuel de Champlain. Champlain, qui fut d'abord impliqué dans des activités de pêche dans le golfe du Saint-Laurent, comprend vite l'intérêt du commerce des fourrures.
Selon lui, la ville de Saint-Jean a longtemps été reconnue par de nombreux historiens comme la plus ancienne ville au Canada. Il ajoute que ses citoyens sont très fiers de ce titre.
La Grande Noirceur est une métaphore utilisée au Québec pour décrire péjorativement le second mandat du premier ministre Maurice Duplessis, qui s'échelonne sur quatre législatures de 1944 à 1959. À la manière d'un « âge sombre », l'expression lie figurativement l'héritage de Duplessis à un obscurantisme du Moyen Âge.
Les pêcheurs, colons, marchands de fourrures, missionnaires et agents coloniaux français faisaient partie des premiers Européens qui ont entretenu des contacts suivis avec les peuples autochtones dans ce qu'on appelle aujourd'hui le Canada et l'Amérique du Nord.
Pour comprendre ce que signifie être Canadien, il faut connaître nos trois peuples fondateurs : les Autochtones, les Français et les Britanniques.
La Constitution canadienne reconnaît 3 groupes de peuples autochtones : les Indiens (plus souvent appelés les « Premières Nations »), les Inuit et les Métis. Ces 3 groupes distincts ont leur propre histoire ainsi que leurs propres langues, pratiques culturelles et croyances.
C'est au XVIIe siècle que les Français commencent à s'établir au Canada et sous Louis XIV l'émigration s'intensifie. En 1663, durant la guerre de sept ans, le Québec tombe aux mains des Britanniques et à l'issue du traité de Paris, ces derniers héritent de toutes les possessions françaises sur le contient américain.
Tout d'abord, la ville de Québec s'appelé Stadaconé avant.
L'abandon volontaire
Mais dans un traité passé en 1778, Louis XVI s'engage auprès des États-uniens à ne pas reprendre son ancienne colonie canadienne. C'est ainsi que le roi a abandonné les Canadiens à ses ennemis. Napoléon Bonaparte n'est pas plus intéressé par l'Amérique que Louis XVI ne l'a été.
Un héritage de l'ancien Français
Au XVIIIème siècle, les habitants de la Nouvelle-France, ancienne colonie française d'Amérique du Nord, parlaient le même Français que les habitants de Paris. Il s'agit à l'époque d'un français populaire qui se distingue toutefois du dialecte de la Cour, sans en être très éloigné.
Il ne faut pas confondre français québécois et français canadien. En effet, à strictement parler, le français canadien constitue un ensemble qui comprend le français québécois et les français de diverses autres régions et origines.
Le Traité de Paris. Ce matin du 10 février, le duc de Choiseul observe le duc de Bedford signer le fameux traité par lequel la France cède, à la Grande-Bretagne, le Canada et diverses autres possessions à travers le monde. Il s'y prépare depuis trois ans.
Il y a environ 1 000 ans, des Européens en quête de ressources naturelles et d'une route maritime menant en Asie font voile vers l'Amérique du Nord. Curiosité, méfiance et quelques cas de violence marquent les rencontres entre les Premiers Peuples et les nouveaux venus.
Il y a de 800 à 1000 ans, les ancêtres des Inuits d'aujourd'hui ont migré de leur mère patrie, au nord-ouest de l'Alaska, vers l'Est de l'Arctique canadien et le Groenland.
De 1534 à 1542, Jacques Cartier traverse trois fois l'Atlantique, revendiquant des terres pour le roi de France, François Ier. Cartier entend deux guides qu'il a capturés prononcer le mot iroquois kanata, qui signifie « village ». Dès les années 1550, on voit apparaître le nom Canada sur les cartes.
Les Métis sont l'un des 3 peuples autochtones reconnus au Canada, les 2 autres étant les Premières Nations et les Inuit. Selon le recensement de 2016 de Statistique Canada, 587 545 Canadiens se sont déclarés Métis.
Au Canada, le terme peuples autochtones fait référence aux Premières Nations, aux Métis et aux Inuits. Ces peuples sont les premiers habitants de la terre qui est maintenant le Canada.
En 1977, l'Assemblée nationale du Québec adoptait la Charte de la langue française (Loi 101), qui prévoit que les enfants doivent fréquenter l'école francophone jusqu'au terme de leurs études secondaires dans le réseau de l'enseignement public ou dans le réseau de l'enseignement privé subventionné.
La déconfessionnalisation désigne le fait de retirer le caractère religieux. En d'autres mots, il s'agit de supprimer l'appartenance à la religion. Lorsque Maurice Duplessis est au pouvoir (1944 à 1959), l'Église est très proche de l'État.
Arthur Sauvé, chef du Parti conservateur du Québec de 1916 à 1929 et père de Paul Sauvé, successeur de Maurice Duplessis et 17e premier ministre du Québec.