Dans Le Rouge et le Noir, M. Valenod est un bourgeois qui s'est enrichi grâce à la direction du dépôt de mendicité (établissement de réclusion des mendiants) de Verrières.
Les Royalistes
Dans le roman, M. de Rênal appartient à ce parti, de même que le marquis de la Mole, véritable chef de conspiration. De leur côté, les Orléanistes, autour du futur Louis-Philippe, soutiennent que leur chef est tout aussi légitime pour régner que les frères de Louis XVI.
Monsieur Valenod, le second maire de Verrières et baron après avoir été directeur du dépôt de mendicité de la ville, est le rival de Julien dans la cour qu'ils font à Mme de Rênal.
Julien Sorel est ambitieux. Il fait une ascension fulgurante dans la société. Au début, c'est le fils d'un scieur à la campagne, et à la fin du roman il est lieutenant et noble à Paris.
Pour Stendhal, passionnément ému par Florence, ce prénom de Julien renvoyait sûrement (parmi d'autres échos) à Julien de Médicis, le frère de Laurent le Magnifique, assassiné dans la cathédrale de Florence en 1478 par les hommes de main des Pazzi alors que son frère le duc échappait par miracle à la même mort.
L'amour entre les jeunes gens est un jeu d'orgueil et de mépris, et Julien finit par triompher de Mathilde, qui se retrouve enceinte. La situation semble désespérée, mais M. de la Mole, furieux, finit par obtenir pour Julien un titre de noblesse, qui lui permette de prétendre à Mathilde.
Le besoin de reconnaissance sociale de Julien est si grand qu'il dicte sa conduite à plusieurs reprises. Julien veut prouver qu'il est subordonné à ses employeurs par sa pauvreté mais non pas par sa valeur. Il y a là un mélange d'orgueil et un désir de revanche sociale.
Le premier est le chirurgien-major, ancien médecin de l'armée napoléonienne, vague cousin de la famille. Il permet à Julien de penser au-delà de sa condition sociale en lui offrant une éducation somme toute rudimentaire.
Fouqué : Seul ami de Julien, propriétaire d'une entreprise de vente de bois. Élisa : Femme de chambre de Mme de Rênal, elle est amoureuse de Julien, et dénonce sa relation avec Mme de Rênal lorsque celui-ci la rejette.
Il résulte de ce qui précède que Julien n'est pas hypocrite par nature, mais par choix. C'est la seule « arme » dont il dispose pour s'élever socialement. L'armée qui aurait pu être une voie héroïque lui est fermée depuis la chute de Napoléon (livre 2, chapitre 29).
Première partie de l'œuvre : le noir
Grâce à ses capacités, Julien Sorel a pu poursuivre des études malgré sa classe sociale. Cela a fait de lui une cible pour M. de Rênal, le maire de Verrières, qui voit en lui un précepteur pour ses enfants. Il se préparait alors à mener une carrière ecclésiastique.
Stendhal prend de la distance avec son personnage, il se moque un peu de lui. Il est ironique et le trouve trop enfantin. Stendhal a toujours eu des rapports complexe avec ses personnages, il aime l'énergie et la jeunesse mais n'aime pas le côté enfantin, qui grossi. Julien en fait trop: « mortelle angoisse » (l.
Mme de Rênal est décrite comme une femme très belle de trente ans, bien faite, avec de beaux yeux, un teint éblouissant : « elle avait un certain air de simplicité, et de la jeunesse dans la démarche ».
Mme de Rênal fut fidèle à sa promesse. Elle ne chercha en aucune manière à attenter à sa vie ; mais trois jours après Julien, elle mourut en embrassant ses enfants.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
M. le chevalier de La Vernaye montait le plus beau cheval de l'Alsace, qui lui avait coûté six mille francs. Il était reçu lieutenant, sans avoir jamais été sous-lieutenant que sur les contrôles d'un régiment dont jamais il n'avait ouï parler.
Chélan, abbé : curé vieux. Et qui en plus perd sa cure pour cause de dissidence dogmatico-politique. En attendant aura adopté Julien comme fils spirituel, contribué à son éducation et à son premier placement. Aidera madame de Rênal quand ça se gâtera.
Certain de la profondeur de l'amour que lui voue Mme de Rénal, alors que lui ne donne rien en retour, il va alors volontairement l'asservir au moyen d'un caractère ombrageux ; et sa conquête par timidité et soumission devra endurer ce garçon imbu de sa personne, autoritaire, orgueilleux et vaniteux à la fois.
Le destin des trois personnages principaux est alors scellé : Julien est décapité, Mathilde effondrée et Madame de Rênal meurt de chagrin trois jours plus tard.
Vous vous souvenez de Julien Sorel, il détestait son père comme Stendhal lui-même a détesté le sien. Personnellement, j'ai respecté mon père avec les égards qu'on a pour un grand-père. Il était majestueux et imposant et surtout il n'avait peur de rien.
Julien est décapité. Dans la voiture qui suit le corbillard, Mathilde garde la tête de Julien sur ses genoux (comme Marguerite de Navarre l'a fait pour son amant). Mme de Rênal, elle, meurt de désespoir trois jours après, en embrassant ses enfants.
réponse. 6. M. de Rênal reçoit une lettre anonyme. Cette lettre lui apprend l'adultère entre sa femme et Julien Sorel.
Le Rouge et le noir de Stendhal, Julien tire sur madame de Rênal, livre II, chapitre 35 De «Il arriva à Verrières un dimanche matin» à «il tira un second coup, elle tomba» “Il arriva à Verrières un dimanche matin.” : l'action se met en place de façon précise.
Pour soutenir son rang, M. de Rênal songe à engager Julien Sorel comme précepteur de ses enfants.