Le tourisme durable n'est pas une pratique à part, ni un marché touristique particulier. C'est une démarche qui peut être adoptée par tout acteur touristique en intégrant les principes du développement durable dans sa gestion stratégique et/ou l'offre qu'il propose.
En dehors des touristes eux-mêmes, agents qui sont les principaux maîtres d'œuvre de l'activité touristique, trois catégories d'acteurs concourent à la satisfaction des besoins des touristes : les entreprises commerciales ; les associations et les organismes à vocation sociale ; les pouvoirs publics.
Les participants à un événement parallèle sur le thème « Le tourisme pour un avenir durable » organisé à la conférence Rio+20 ont convenu que le tourisme peut contribuer dans des proportions importantes aux trois piliers – économique, social et environnemental – du développement durable.
Le tourisme durable peut jouer un grand rôle, pas seulement au service de la conservation et de la préservation de la biodiversité mais également du respect des écosystèmes terrestres, grâce aux efforts faits pour réduire les déchets et la consommation et pour conserver les espèces originelles de flore et de faune, et ...
Le tourisme durable est défini par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) comme un tourisme « qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l'environnement et des communautés d'accueil ».
Le tourisme durable est de ce fait une excellente alternative permettant de réduire la pauvreté. Il contribue largement au bon développement infrastructurel et financier d'une région. De plus, il soutient l'accroissement de l'emploi dans les régions rurales.
L'une des principales manières de promouvoir un tourisme durable est de favoriser les activités écotouristiques. Il s'agit d'activités qui permettent aux touristes de découvrir et de s'engager dans la protection de l'environnement.
Le transport constitue la première étape du voyage. Développer une offre de transport durable peut se faire, par exemple, par le biais de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, des économies d'énergie, le choix de nouveaux carburants ou la compensation carbone.
La croissance du produit intérieur brut(PIB), le taux d'inflation, les taux de change et d'intérêt, le prix du carburant, le taux de chômage sont autant d'éléments économiques qui influencent le marché touristique international.
L'industrie du tourisme, également connue sous le nom d'industrie du voyage, est liée aux personnes qui voyagent vers d'autres endroits, au pays ou à l'étranger, à des fins de loisirs, sociales ou professionnelles. Il est étroitement lié à l'industrie hôtelière, à l'industrie hôtelière et à l'industrie du transport.
2- Les limites du développement de tourisme durable
Affirmer que le développement durable doit prendre en compte le long terme est une tautologie. Le tourisme durable a besoin d'une vision à long terme et il doit se projeter sur une durée de dix à vingt ans.
Tourisme responsable : le tourisme responsable est une démarche volontaire du voyageur ou du voyagiste. Voyager responsable, c'est minimiser au maximum son impact sur l'environnement et sur le mode de vie local. Tourisme durable : ll s'agit d'une philosophie directement inspirée du développement durable.
Grâce au tourisme solidaire, les voyageurs ont la possibilité de visiter une région ou un pays dans le strict respect de la nature environnante, tout en ayant la certitude que les sommes dépensées vont profiter aux populations locales, et ne seront pas accaparées par des intermédiaires.
Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987).
Choisir de devenir des touristes responsables ne se limite pas seulement à réduire notre empreinte carbone. C'est aussi apprendre à voyager autrement : préserver les écosystèmes et les retombées économiques et sociales pour les populations locales pour vivre une expérience incroyable !
Le tourisme, en tant qu'industrie mondiale, génère des revenus importants et offre des opportunités de développement économique. Cependant, il peut également avoir des conséquences néfastes sur l'environnement et la biodiversité.
Première source d'émissions de gaz à effet de serre du tourisme : le transport. L'avion touristique compterait pour 20 à 30% des émissions du secteur aérien, soit 4 à 5% des émissions de CO2 mondiales(2). Les émissions carbone d'un voyage dépendent largement du moyen de transport choisi.
Le tourisme est donc porteur de développement mais aussi de contacts entre les peuples de cultures et de modes de vie différents. Il peut contribuer à la transformation des sociétés, à leur évolution et leur modernisation, et il peut être un vecteur d'acculturation.
Depuis les années 1990, le processus international d'aide au développement favorise le tourisme comme outil stratégique d'appui à un développement durable. Désormais, le développement est reconnu comme devant être durable dans ses dimensions environnementale, économique et sociale.
Le tourisme peut être un facteur de régénération urbaine et de développement rural et réduire les déséquilibres régionaux en donnant aux communautés les moyens d'assurer leur prospérité localement. Le tourisme constitue également un moyen efficace pour faire participer les pays en développement à l'économie mondiale.
Privilégier les structures intégrées dans les communautés locales et dans les écosystèmes locaux est une manière d'agir pour un tourisme plus durable, mais c'est aussi une manière de profiter plus en profondeur de ce qu'offrent les voyages : la découverte, le contact avec l'autre.