Aujourd'hui des écrivains tel que Daniel MAXIMIN, ou le poète et romancier Bertène JUMINER ainsi que Xavier ORVILLE romanciers latino-américains influencé par le surréalisme, sont également dans le sillage littéraire de CESAIRE. Parmis les détracteurs de la Négritude, Frantz FANON considère le concept trop réducteur.
Les Senghor, les Césaire, les Damas étaient les produits typiques de la colonisation française, qui, en voulant faire de l'élite noire des Français à part entière, ont déclenché ce mouvement de rébellion intellectuelle et poétique.
Les critiques envers la négritude sont engagées dès la première partie de l'ouvrage, qui analyse le concept d'émancipation du poète marxiste haïtien René Depestre, l'une des figures de proue de ce mouvement intellectuel.
Aimé Césaire d'après Léopold Sédar Senghor
C'est là que Césaire emploie pour la première fois le mot de négritude, qui devient un mouvement littéraire et politique. Pour Senghor, la négritude c'est « l'ensemble des valeurs culturelles de l'Afrique noire ».
Dans son discours, Aimé Césaire redéfinit le mouvement littéraire de la Négritude, concept formé dans les années 1930 pour dénoncer le colonialisme et promouvoir la culture africaine. Le mouvement de la Négritude se forme à Paris, par Léopold Sédar Senghor, Léon Gontran Damas et Aimé Césaire.
Le mouvement de la négritude se forme à Paris, dans l'entre-deux guerres, quand trois jeunes intellectuels déracinés s'associent pour fonder la revue l'Étudiant noir : le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, le Guyanais Léon Gontran Damas et le Martiniquais Aimé Césaire.
D'autres, tels que Wole Soyinka, ont jugé le concept beaucoup trop réducteur. D'ailleurs, il répondra à Césaire en inventant le concept de tigritude : « Le tigre ne proclame pas sa tigritude. Il bondit sur sa proie et la dévore ».
Il a été créé vers 1936 par les poètes et hommes politiques français Aimé Césaire (1913-2008), Léon-Gontran Damas (1912-1978) et Léopold Sédar Senghor (1906-2001) pour se placer du côté du sentiment des personnes de couleur noire et pour s'approprier la meurtrissure infligée par l'histoire.
Né à la fin des années 1930, la Négritude est un courant littéraire et politique qui rassemble des écrivains noirs francophones pour revendiquer l'identité noire et sa culture. Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon-Gontran Damas, Guy Tirolien, Birago Diop et René Depestre en font partie.
Décerné annuellement par l'Association des écrivains de langue française, le Grand Prix Littéraire d'Afrique noire a été remis cette année à Armand Gauz, a appris ActuaLitté.
Si elle naît, bien évidemment, des souffrances endurées par les « Nègres », de la violence du colonialisme et plus largement de la domination blanche, la négritude se veut l'antithèse de tout discours misérabiliste.
Pour Senghor « la négritude est le patrimoine culturel, les valeurs et surtout l'esprit de la civilisation négro-africaine ». Pour Sartre, c'est la « négation de la négation du Nègre » : « Puisqu'on l'opprime dans sa race et à cause d'elle, c'est d'abord de sa race qu'il lui faut prendre conscience.
La tigritude est un concept inventé par l'écrivain nigérian Wole Soyinka, en réponse à la pensée développée autour de la négritude, notamment par Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire.
Le contenu théorique de la négritude est par conséquent porté par deux élans qui représentent ce que la négritude est pour ceux qui l'ont conceptualisée : un cri esthétique contre la situation de l'homme noir et un mouvement politique universaliste.
Au cours du 20e siècle, des poètes africains, haïtiens, malgaches et antillais ont écrit pour dénoncer l'injustice et la souffrance de leurs peuples colonisés. Grâce à leurs mots, ils ont combattu contre la colonisation. Ils ont aussi milité en faveur d'une identité noire en inventant le terme de « négritude ».
Si on franchit un degré de plus, on aborde des œuvres comme Une vie de boy, de Ferdinand Oyono, et les Bouts de bois de Dieu, du Sénégalais Ousmane Sembene, dont on peut dire qu'elles constituent, chacune à sa manière, une véritable remise en question du système colonial français.
Dans le processus historique du rapport conflictuel entre l'Afrique et l'Occident, l'affirmation de l'identité africaine, en littérature négro-africaine, a engendré une conception mythique de l'africanité. Celle-ci se définit, en effet, par opposition à la culture occidentale identifiée à la modernité.
négritude
Ensemble de valeurs culturelles et spirituelles revendiquées par des Noirs comme leur étant propres ; prise de conscience de l'appartenance à cette culture spécifique. (Le terme de « négritude » est apparu peu avant 1935 sous la plume de Léopold Sédar Senghor, d'Aimé Césaire et d'Alioune Diop.)
Dans cet ouvrage elle confie au professeur Ari Gounongbé son intime perception de Léopold Sédar Senghor, d'Aimé Césaire, Frantz Fanon, Cheikh Anta Diop et Amadou Hamapté Ba.
Léopold Sédar Senghor
Chantre actif de la Francophonie, il est aussi le premier Africain à entrer à l'Académie française en 1983. Il est considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands poètes africains. Ses principaux ouvrages sont Hosties noires (1948) et Éthiopiques (1956).
Né le 9 octobre 1906 à Joal, au Sénégal, et mort le 20 décembre 2001 à Verson, en France, Léopold Sédar Senghor est un poète, écrivain, homme politique sénégalais et premier Président de la République du Sénégal (1960-1980). Il est le premier africain à siéger à l'Académie française.
Né le 16 novembre 1930 à Ogidi au Nigéria, Albert Chinualumogu Achebe change son prénom au cours de ses études pour un prénom plus court, et devient Chinua Achebe.