Les harkis sont une classe à part des soldats musulmans de l'armée régulière (FSNA ou Français de souche nord-africaine), qui sont 85 000 en 1960. Au total, durant la guerre, l'armée française recense 160 000 contractuels harkis, moghaznis, GMPR (devenus GMS) et un peu plus de 110 000 réguliers.
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe.
Les uns et les autres sont bien distincts par leurs statuts dans l'Algérie coloniale – les Pieds-noirs sont les anciens Français d'Algérie, c'est-à-dire les Français qui possédaient (comme ceux de métropole) les droits associés au statut de citoyen, tandis que les Harkis appartenaient aux Français non-citoyens (Étienne ...
Les harkis arrivent donc en France, regroupés dans des camps d'internement militaires comme celui de Rivesaltes dans les Pyrénnées-Orientales ou de Bias dans le Lot-et-Garonne.
Les Harkis étaient des supplétifs français musulmans engagés pendant la guerre d'Algérie par l'armée française, aux côtés de laquelle ils formaient une catégorie de soldats irréguliers.
Un harki désigne, au sens strict, un individu servant en Algérie française dans une formation paramilitaire, une harka. Le mot est un dérivé de l'arabe حركة (« harka »), qui signifie mouvement et qui est utilisé au sens de « groupe mobile ».
"Les pieds-noirs (surnom des Européens installés en Algérie, ndlr) étaient tous très attachés à l'Algérie, c'est pour cela que partir était un drame pour eux", relate-t-elle. Environ 200.000 en 1963, ils n'étaient plus que 30.000 en 1993, selon l'historienne Hélène Bracco.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Ces hommes et femmes prennent à partir de l'été 1962 le nom générique de « harkis ». En Algérie, ce mot devient synonyme de « traître à la nation », de tout opposant au FLN pendant la guerre, mais aussi après l'indépendance.
La population participe aux massacres, en humiliant et en lynchant ceux qu'elle considère comme des traîtres. Les harkis rapatriés en France sont isolés dans des camps de transit, dans lesquels ils vivent exclus de la population, dans des conditions déplorables.
Algérie ottomane, de 1516 à 1830.
En effet, la fin de cette guerre impliquait trois critères généralement confondus, mais qui sont restés distincts : la fin des hostilités entre le FLN et la France ; la reconnaissance d'un Etat algérien par la France ; la formation d'un gouvernement algérien capable d'incarner cet Etat.
Selon une appréciation aujourd'hui dominante dans l'opinion publique française, les pieds-noirs ont été conduits à quitter l´Algérie car menacés d´épuration ethnique. Des représentants du FLN auraient annoncé dès 1960 qu'« ils excluaient tout avenir pour les non musulmans ».
Les harkis sont les Algériens qui se sont engagés dans les forces françaises durant la guerre d'Algérie. Le mot vient de l'arabe "harka", qui signifie "mouvement", et qui désignait des unités paramilitaires mobiles qui servaient lors de la période coloniale. A la fin de la guerre, ils sont plus de 60.000.
Loi du 23 février 2022 portant reconnaissance de la Nation envers les harkis et les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et réparation des préjudices subis par ceux-ci et leurs familles du fait de l'indignité de leurs conditions d'accueil et de vie dans certaines structures ...
Le montant maximum de l'indemnité est de 16 000 euros (lire ci-contre). Nous attendons plusieurs dizaines de milliers de demandes.
La guerre d'Algérie a provoqué en France : la chute d'une République et la naissance d'une autre, la V e, avec une nouvelle Constitution ; l'entrée en politique d'une génération que l'on retrouvera en 1968 ; des fractures dans l'armée francaise qui, se voyant victorieuse sur le terrain, refuse l'issue politique de l' ...
La guerre est surtout due au refus des gouvernements français et des colons de remettre en cause les profondes inégalités civiles, politiques et économiques entre la population d'origine européenne (les colons ou « pieds noirs » installés par vagues successives depuis 1830) et la population arabo-berbère de religion ...
"Les ancêtres vikings des Kabyles !"
Et selon certains, la forte proportion d'habitants de la wilaya de Tizi Ouzou avec les yeux bleus et la peau claire serait la conséquence d'un métissage avec des populations nord-européennes, il y a plusieurs siècles de cela.
Les Berbères ou Amazighs, dits les « hommes libres », sont les plus anciens habitants de l'Afrique du Nord. Les Kabyles sont une des ethnies qui composent le peuple berbère, un peuple réparti dans neuf pays différents.
L'Algérien est un ressortissant de l'Algérie, pays indépendant depuis 1962, et cela quel que soit le groupe ethnolinguistique auquel il appartient. Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Sigle de : Organisation de l'Armée Secrète.
Il s'agissait en fait de garder des ports comme points militaires et commerciaux, dans la logique des points d'appui. Elle renvoyait alors à un mode de colonisation qui se rapprochait du système des comptoirs de l'Ancien Régime.