À la suite d'une immigration en dehors d'un cadre légal, les personnes se trouvent dans une situation dénommée étrangers en situation irrégulière, aussi appelées « clandestins », ou « sans-papiers ».
Bien souvent, ce sont des causes mixtes qui poussent les personnes sur la route de l'exil : pauvreté, conflits, difficultés sociales et politiques, problèmes environnementaux,… Il est bien difficile de savoir quelle a été la cause principale de la décision de départ.
L'immigration clandestine est une forme d'immigration. Un immigré clandestin est une personne qui reste dans un pays de manière illégale, sans tenir compte des lois sur l'immigration de ce pays. On parle aussi de sans papiers car ils n'ont pas de carte d'identité ou de passeport.
« Migrant »
Toutefois, selon les Nations Unies, ce terme désigne « toute personne qui a résidé dans un pays étranger pendant plus d'une année, quelles que soient les causes, volontaires ou involontaires, du mouvement, et quels que soient les moyens, réguliers ou irréguliers, utilisés pour migrer ».
“Clandestin” qu'on utilisait hier sans souci est donc devenu minoritaire et péjoratif, supplanté par “migrants” notamment, souvent pour désigner la même réalité juridique.
- elle est ensuite à l'origine de dysfonctionnements, subis par l'ensemble de la communauté nationale, notamment en matière d'emploi ; - elle est enfin source d'amalgames avec les étrangers en situation régulière et risque, de ce fait, de détériorer leur image et de nuire à leur intégration dans la société française.
Un immigrant (ou migrant) est celui qui est en train d'immigrer ou qui vient d'immigrer. Un immigré est une personne qui est établie dans un pays par voie d'immigration. L'immigration est l'action d'immigrer, de séjourner de manière durable ou définitive dans un pays étranger.
En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).
Située aux portes de l'Europe et de l'Asie, au carrefour de turbulences migratoires, la Turquie est le pays du monde qui héberge le plus de réfugiés et de demandeurs d'asile : un peu plus de 4 millions fin 2021, soit 486 personnes pour 10 000 habitants.
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
L'immigration clandestine, source de différents problèmes? Par ailleurs, les immigrés sont souvent considérés comme clandestins et donc la régularisation de leurs papiers pose souvent problème. L'affluence des immigrés est même considérée comme source de vol, de cambriolage et de délinquance.
Certains migrant·e·s quittent leur pays pour travailler, faire des études ou rejoindre des membres de leur famille, par exemple. D'autres y sont incités par la pauvreté, les troubles politiques, la violence de bandes criminelles, les catastrophes naturelles ou d'autres problèmes graves.
Certaines personnes se déplacent pour trouver un travail ou d'autres perspectives économiques, pour rejoindre leur famille ou pour étudier. D'autres se déplacent pour fuir un conflit, des persécutions, le terrorisme ou des violations des droits humains.
Aucun pays d'accueil ne peut prétendre maîtriser parfaitement ses frontières, n'avoir aucune immigration clandestine tout en respectant absolument les droits de l'homme, ni jamais recourir aux régularisations, ultime soupape à la sévérité des contrôles.
- Coopération avec les pays tiers
Il s'agit notamment de patrouilles communes, d'opérations de surveillance et d'un renforcement de la capacité d'intervention. À plus long terme, les facteurs de départ favorisant l'immigration clandestine continueront d'être traités dans le cadre de politiques de développement.
L'allocation pour demandeur d'asile (ADA) est gérée par l'Office Français de l'Immigration et l'Intégration (OFII) et payée par l'agence des services et des paiements (ASP).
Le changement climatique est désormais la première cause de migration avant les conflits et les guerres.
D'après les données définitives du recensement de la popu- lation 2018, c'est en Île-de-France que la proportion d'immi- grés est la plus importante de France métropolitaine (19,8 % en 2018), le département de Seine-Saint-Denis, à plus de 30 % d'immigrés, dépassant largement cette moyenne régionale.
Selon la définition adoptée par le Haut Conseil à l'Intégration, un immigré est une personne née étrangère à l'étranger et résidant en France. Les personnes nées françaises à l'étranger et vivant en France ne sont donc pas comptabilisées.
Un émigré est une personne qui a quitté son pays.
Avec 728 600 entrées enregistrées en 2020, l'Allemagne reste le pays qui a accueilli le plus de personnes sur son sol, suivie par l'Espagne (467 900), la France (283 200), l'Italie (247 500) et la Pologne (210 600).
L'immigration européenne a ainsi un effet positif sur le taux de chômage moyen des diplômés du supérieur mais a réduit le taux chômage moyen des personnes avec un diplôme du secondaire ou qualification professionnelle, et n'a pas d'effet sur le taux de chômage moyen des personnes sans diplômes.
Qu'appelle-t-on un passeur ? E. S : Tous ceux qui, souvent moyennant finance, facilitent le long voyage des migrants et le « passage » clandestin de frontières si bien gardées tombent sous le vocable de « passeurs ». Les passeurs sont avant tout le maillon d'une chaine.
Les trois principaux motifs d'immigration sont le motif familial, l'asile politique et le motif du travail. En 2019, sur les 277 406 titres de séjours accordés, 90 502 ont été attribués au titre de l'immigration familiale ; 39 131 au titre de l'immigration économique ; 37 851 pour des raisons humanitaires.