Le burnout touche les personnes qui ont de fortes attentes envers leur travail : ce qui est déterminant pour elles, c'est le métier et le sens donné au travail. L'épuisement propre au burnout ne permet pas à la personne de mobiliser les ressources nécessaires à une forte implication dans le travail (« workaholisme »).
Il se développe progressivement chez certaines personnes exposées à des conditions de travail frustrantes et démotivantes : face à la fatigue, au sentiment d'échec et aux difficultés de concentration, celles-ci tendent à travailler toujours davantage pour essayer de retrouver satisfaction et confiance en elles.
Les artisans, commerçants et chefs d'entreprise.
Toutes les classes d'âge sont concernées, à partir de neuf ans selon ma propre expérience. Jusque très récemment, je recevais environ un jeune par an pour des problèmes de craquage nerveux, de dépression ou de burn-out.
Sur la partie physique, le burn-out peut laisser des séquelles au niveau du système cardiovasculaire, des muscles et du squelette. Sur les séquelles cognitives du burn-out, celui-ci peut affecter la mémoire, la logique et la concentration, au travail mais aussi dans la vie quotidienne.
Militaire. Au vu de la situation mondiale un peu tendue actuellement, on comprend que le militaire soit en tête du top 10 des métiers les plus stressants. Pour faire face au stress post-traumatique, qui est reconnu depuis 1915, le Service de santé des armées a mis en place un dispositif de prise en charge psychique.
La dépression est une pathologie répondant à des critères de diagnostic bien précis parmi lesquels : fatigue, troubles de l'humeur, perte d'intérêt, troubles du sommeil... Le burn-out, quant à lui, est le stade final d'une exposition à des situations de stress professionnels chroniques ou récurrents.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Le burn-out est généralement défini comme un syndrome d'épuisement physique, émotionnel et mental lié à une dégradation du rapport d'un salarié à son travail. Ce trouble psychosocial peut, sous certaines conditions, être reconnu comme une maladie professionnelle.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
L'épuisement professionnel évolue avec l'organisation du travail. Une personne soumise trop longtemps à une intensité professionnelle trop forte va finir par s'effondrer. Et cela peut laisser des séquelles à vie, explique la psychologue Marie Pezé, auteure du Burn out pour les nuls.
Les dangers du burn-out
Psychologiquement, un burn-out peut aussi faire naître des troubles anxieux ou mener à une grave dépression. Ces atteintes ont aussi un impact sur la vie familiale, amoureuse, sociale et professionnelle de la personne qui en souffre. Licenciement, démission, divorce, repli sur soi…
Difficultés pour communiquer ses sentiments
La première caractéristique de l'alexithymie réside dans la difficulté à pouvoir communiquer ses sentiments aux autres. L'alexithymique est incapable d'exprimer ses émotions verbalement.
Les signes physiques du surmenage
Lorsque vous êtes surmené, vous pouvez ressentir des symptômes du surmenage comme des douleurs diffuses, des tensions musculaires, mal de dos (lombalgie), etc. D'autres symptômes du surmenage comme des vertiges ou des maux de tête peuvent apparaître.
Le job c'est « directeur des opérations ». Un poste qui exige d'être debout tout le temps, de travailler 135 heures par semaine, d'être disponible 24h sur 24 et 7 jours sur 7 sans pouvoir prendre de pause.
Il faut généralement plusieurs mois – cela varie selon les individus, la sévérité du burn-out et le contexte professionnel – pour retrouver le taux d'occupation que l'on avait auparavant, puis «encore six mois pour consolider le nouvel équilibre», constate Catherine Vasey.
Unité de base de calcul de la durée d'assurance, utilisée dans la plupart des régimes de retraite de base. , il est nécessaire d'avoir une rémunération équivalente à 150 fois le smic horaire brut, et 600 fois le Smic horaire pour valider vos 4 trimestres (6342 € en 2022).
Plus le stress augmente, plus ce cortisol est libéré en continu, ce qui peut représenter un problème pour le cerveau de l'individu en cas de stress chronique de longue durée. Ce cas de figure correspond aux personnes en burnout qui manifestent des symptômes physiques et psychologiques importants.