Au total, ce sont 4 millions de personnes qui souffrent de mal-logement ou d'absence de logement personnel. Jeunes diplômés, personnes âgées ou migrants… Aucune population n'est épargnée par la problématique.
Mal-logement : 14,6 millions de personnes fragilisées par la crise du logement. Alors que la trêve hivernale a pris fin le 31 mars 2022, retour sur le mal-logement en France avec le rapport de la Fondation Abbé Pierre publié en janvier 2022. Selon le rapport, plus de 4 millions de personnes sont non ou mal logées.
Le mal-logement, cause de l'isolement
En effet, face au mauvais état, à l'étroitesse ou à l'insalubrité de leur habitation, nombre d'entre elles font part d'un sentiment de honte à l'idée de montrer leur logement à leur proches et se résignent à ne plus recevoir chez elles, selon la Fondation Abbé Pierre.
Les effets de la mauvaise qualité du logement et de sa suroccupation sur la santé mentale, l'anxiété, la dépression, l'agressivité ont été scientifiquement démontrés. Le mal logement a aussi un impact majeur sur la santé physique en favorisant la propagation des maladies infectieuses.
Le mal-logement regroupe les situations de logement qui ne répondent pas aux normes minimum d'une société donnée, ou dans lesquelles la personne ne maîtrise, elle-même, pas la durée de son hébergement.
Mais le mal-logement a aussi d'autres conséquences : il contribue notamment à la dégradation de l'état de santé et constitue un facteur négatif pour l'accès à l'emploi ou le retour à l'emploi.
Il concerne un logement meublé et s'adresse à toute personne en formation professionnelle, études supérieures, contrat d'apprentissage, stage, service civique, mutation ou mission temporaire dans le cadre de son activité professionnelle. Il ne nécessite pas de dépôt de garantie.
L'habitat, lorsqu'il est insalubre, peut provoquer ou accentuer de nombreuses pathologies, selon l'état du logement et l'utilisation qui en est faite : saturnisme lié aux peintures au plomb dégradées, maladies respiratoires liées à l'humidité et au manque d'aération, maladies infectieuses favorisées par des équipements ...
Ainsi conçu, le logement a un rôle fondamental pour la survie de l'homme, son aptitude au travail, la sécurité de la société et sa cohésion. Toutefois, les politiques en santé mentale ont longtemps sous-estimé l'importance pour les ex-patients psychiatriques d'avoir un logement décent et adapté.
La loi du 5 mars 2007 instaurant le droit au logement opposable (dite “loi DALO”) reconnaît un droit au logement décent et indépendant aux personnes (résidant en France de façon stable et régulière) qui ne peuvent accéder par leurs propres moyens à un tel logement ou s'y maintenir.
Habitat indigne, marchand de sommeil : de quoi parle-t-on
L'habitat indigne, ce sont des lieux utilisés à des fins d'habitation alors qu'ils ne sont pas prévus à cet effet ou un logement ou un bâtiment qui expose ses occupants à des risques dus à une dégradation forte du bâti.
Tout logement, immeuble, installation qui représente un danger ou risque pour la santé ou la sécurité physique des personnes est insalubre. La présence de revêtements dégradés contenant du plomb peut rendre un logement insalubre.
Inde. Il y avait 1 770 000 personnes sans-abri en Inde en 2011 ; l'Uttar Pradesh comptait la plus forte proportion de sans-abri du pays, suivis du Maharashtra et du Rajasthan.
La loi SRU s'applique aux “grandes communes”, soit celles de plus de 1 500 habitants en régions parisienne et plus de 3 500 habitants dans les communes faisant partie d'une agglomération de plus de 50 000 habitants. Elle vise à améliorer la mixité sociale et d'urbanisme, en imposant des normes à ces communes.
La loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, Alur, promulguée en mars 2014, permet de grandes avancées pour faciliter la régulation des marchés immobiliers et encadrer les pratiques abusives, favoriser l'accès au logement des ménages et développer l'innovation et la transparence.
Lecture : les locataires HLM du 3e quintile de niveau de vie payent en moyenne un loyer de 312 euros par mois et bénéficieraient de l'équivalent d'une aide mensuelle de 256 euros.
Il est largement prouvé que pour être heureux, il est indispensable que tout soit en ordre chez soi. Sans pour autant partir dans des extrêmes, sauf si vous êtes de nature maniaque, vivre dans un espace ordonné et rangé, permet d'être heureux et de mieux s'organiser au quotidien.
Elle est un lieu d'intimité, de ressource, de retrouvailles entre proches. Elle touche au bien-être, à l'authenticité, puisque nous y vivons en huis clos, sans avoir l'inquiétude du regard extérieur. Dans ce sens, elle est notre enveloppe et sécrète un lien invisible qui unit ceux qui l'habitent.
Le manque d'hygiène corporelle et vestimentaire peut entraîner des maladies de la peau (la gale, la teigne, le typhus…) et des yeux (trachome…), ainsi que des maladies diarrhéiques et des verminoses.
La solitude voulue ou l'isolement subi, semble le facteur de déclenchement principal. Néanmoins, ce trouble du comportement se manifeste de plus en plus régulièrement us les jeunes.
Quelques signes de non décence : - aucune pièce principale de plus de 9 m², - pas d'eau chaude, - installation électrique défectueuse, - fenêtres ne s'ouvrant pas sur l'extérieur, - pièces humides et mal ventilées, - chauffage insuffisant dans le logement…
La Caleol émet un avis dans lequel elle définit les caractéristiques d'un logement adapté aux besoins du locataire. Sur la base de cet avis, le bailleur social procède à un examen avec le locataire de sa situation et des possibilités d'évolution de parcours résidentiel.
La loi SRU vise à densifier de manière raisonnée les espaces déjà urbanisés afin d'éviter l'étalement urbain : elle limite la possibilité de fixer une taille minimale aux terrains constructibles et supprime le contrôle des divisions de terrain ne formant pas de lotissements.
A la suite du Congrès international de l'habitation ouvrière organisé dans le cadre de l'exposition universelle de 1889, le député maire du Havre, Jules Siegfried, fonde la Société française des Habitations à Bon Marché.
La part de la population confrontée à des difficultés de logement de façon ponctuelle (c'est-à-dire au moins une année en 2014 ou en 2017) atteint 28 % (figure 3). Pour plus d'un tiers d'entre elles (10 % des personnes), ces difficultés se manifestent de façon durable, c'est-à-dire en 2014 comme en 2017.