Le trouvère est un poète et compositeur de langue d'oïl au Moyen Âge. Il est l'équivalent du troubadour poète et musicien de langue d'oc. Les trouveresses sont les femmes trouvères.
Un troubadour est un compositeur, poète et musicien médiéval de langue d'oc, au sud de la France. Le trouvère chante en langue d'oïl au nord de la France. Ils distrayaient le roi en chantant des poèmes à la cour du seigneur.
Les termes troubadours et trouvères (du provençal trobar : trouver) signifient : 'inventeurs du texte et de la mélodie' (poètes-musiciens). Ils diffèrent par le dialecte. La Loire forme frontière linguistique. Au sud règne la langue d'oc des troubadours, au nord c'est le domaine de la langue d'oïl des trouvères » [1]
Guillaume IX est l'un des plus grands seigneurs d'Occident. Il est aussi le premier des troubadours, ces poètes de langue d'oc porteurs d'une nouvelle conception de l'amour, faite d'une adoration, à la fois brûlante et respectueuse, de la femme aimée.
Trouvères et troubadours en France
L'initiative de ce mouvement poétique et musical prend sa source dans le sud de la France. Les premiers à s'engager dans cette voie sont les « trobadors » de Provence, puis les pays de langue d'oc (au sud de la Loire entre la mer, les Alpes et les Pyrénées).
Leur nom vient du bas latin trobar, qui signifie trouver ou... composer des vers ou de la musique (on les appelle aussi trouvères en langue d'oïl, le français du nord).
À la fois poètes et musiciens, les troubadours au Moyen Âge s'expriment dans la langue d'oc pour raconter des histoires et chanter des chansons, souvent axées sur l'amour courtois. Les troubadours sont issus aussi bien de la noblesse que des milieux les plus modestes.
Les trouvères, sont les poètes, qui au nord de la Loire adaptent le chant courtois, vers la fin du XIIe siècle. On connaît les noms de 200 trouvères (Gace Brulé, Blondel de Nesle, Conon de Béthune, etc.).
Une trobairitz, forme féminine de troubadour en langue d'oc, est une poétesse et compositrice d'expression occitane ayant vécu dans le sud de la France aux XII e et XIII e siècles.
Genres et formes. Articles détaillés : Chant grégorien, Organum, Motet, Madrigal, Canon et Ballata. La musique médiévale est à la fois sacrée et profane. Durant le Moyen Âge central, le genre liturgique, avec le chant grégorien prédominant, est monodique.
L'origine poitevine s'établit à partir de la figure de Guillaume IX le premier troubadour qui était de Poitiers. Elle part de l'hypothèse qu'au XI e siècle le dialecte poitevin qui était parlé à la cour et par ses sujets, faisait partie de l'occitan et était proche du limousin.
Au Moyen-Âge, le jongleur était un amuseur, qui jonglait, montrait des animaux, faisait des tours de force ou d'adresse, et parfois aussi racontait des histoires et chantait des poèmes.
troubadour
1. Poète lyrique des xiie et xiiie s., qui composait des œuvres dans une des langues d'oc. 2. En apposition, indique une mode caractérisée par le goût du Moyen Âge romanesque et par une imitation superficielle des formes gothiques, qui s'est amorcée, en France, dans la 2e moitié du xviiie s.
jongleur, ménestrel, troubadour[Rel. App.] métier : chanteur[ClasseHyper.]
Les ménestrels ou ménétriers étaient des musiciens du Moyen Âge européen : ils jouaient le plus souvent du psaltérion, de la trompette, du chalumeau et de l'organon.
Inversement, un troubadour peut être jongleur et interpréter ses propres oeuvres. Un ménestrel, quant à lui, est un jongleur attaché au service d'une cour ou d'un seigneur. Les troubadours sont des poètes et musiciens composant dans le dialecte littéraire de la langue d'Oc.
Azalaïs est la première trobairitz dont le nom soit connu, célèbre aussi pour sa voix, sa beauté et son « art de trouver », c'est-à-dire de composer des vers.
Personne qui aide financièrement, par goût des arts, un artiste, un réalisateur, un savant, un organisme de recherche, etc.
L'amour courtois n'est ni libertinage, ni passion brutale, il est presque une ascèse pour le chevalier, qui doit, pour mériter la femme qu'il aime, se soumettre entièrement à elle. La dame est suzeraine, le chevalier est son vassal.
Et que ces poètes compositeurs - que l'on nomme troubadours ou trouvères selon qu'ils s'expriment en langue d'oc ou en langue d'oïl - s'employaient également à chanter des épopées relatant les exploits des guerriers de leur temps, et dont la plus fameuse est la Chanson de Roland.
François Villon (1431-1463), Rutebeuf (1230-1285), Charles d'Orléans (1394-1465) et Marie de France (1160-1210) sont les poètes les plus connus du Moyen Âge. La poésie, principalement des épopées ou de la poésie lyrique sous forme de rondeau ou de ballade, était souvent chantée par les troubadours.
Les troubadours sont des poètes et compositeurs du sud de la France. La période où ils furent le plus nombreux est comprise entre le XIIe et XIVe siècles . Une grande partie de leurs œuvres sont écrites en langue d'oc (occitan).
Leur conception de l'amour peut sembler alors curieuse : elle réunit le charnel et le spirituel, la jouissance et la douleur, inverse les rapports entre l'homme et la femme, mais aussi entre le vassal et le seigneur. C'est l'amour courtois, mieux appelé “fin'amor”.
Si le théâtre en wallon connaît un succès permanent, la chanson n'est donc pas en reste avec quelques grands noms : Julos Beaucarne, William Dunker, Compost Binde par exemple. Par ailleurs, contrairement aux autres terroirs d'oïl, on y organise des festivals et des remises de prix qui valorisent ses artistes.