Bon élément, voire parfois pilier de l'entreprise, du département ou du service, les victimes de burn-out sont des personnes motivées, compétentes et consciencieuses. On dit d'ailleurs souvent du burn-out qu'il est la maladie des « bons » et des enthousiastes qui aiment leur travail.
Le burn-out touche davantage les femmes que les hommes.
Le burnout touche les personnes qui ont de fortes attentes envers leur travail : ce qui est déterminant pour elles, c'est le métier et le sens donné au travail. L'épuisement propre au burnout ne permet pas à la personne de mobiliser les ressources nécessaires à une forte implication dans le travail (« workaholisme »).
Le sentiment d'être un simple exécutant, de ne jamais avoir de reconnaissance ou un manque de confiance de la part de son employeur, autant de conditions susceptibles de provoquer une situation de surmenage.
Les moins de 35 ans sont les plus en proie à l'anxiété, aux pensées suicidaires et à la dépression que le reste de la population française, d'après la dernière enquête CoviPrev, de Santé publique France, publiée en juin 2021.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
La durée d'un arrêt de travail pour burn-out varie de quelques jours à plusieurs semaines. En moyenne, cette période dure entre 3, 18 jusqu'à 24 mois, selon le temps de guérison nécessaire indiqué par le thérapeute.
Selon une enquête de CareerCast, ce sont entre autres les pompiers qui ont le métier le plus stressant. Voici un aperçu des principaux facteurs de stress et des fonctions apparentées.
Selon la spécialiste, il faut garder en tête que l'épuisement professionnel n'est pas seulement lié à des prédispositions individuelles, mais aussi à des « dysfonctionnements au sein de l'environnement de travail et à des facteurs environnementaux qui peuvent précipiter l'apparition de burn-out ».
Ainsi, les signes pour reconnaître le burn out sont les suivants : Une lassitude liée à une perte de sens dans votre travail. Une fatigue excessive et chronique (liée à des troubles du sommeil et une perte d'entrain. Un cynisme marqué, des attitudes distantes envers vos collègues de travail.
L'intensité et le temps de travail
La surcharge de travail ou la complexité du travail peut mener au burn-out et au syndrome d'épuisement professionnel. Des horaires décalées peuvent aussi générer des situations de souffrance.
Ainsi, selon l'Institut de veille sanitaire, 480 000 personnes en France seraient en détresse psychologique au travail et le burn-out en concernerait 7%, soit 30 000 personnes sur le territoire français.
La dépression est une pathologie répondant à des critères de diagnostic bien précis parmi lesquels : fatigue, troubles de l'humeur, perte d'intérêt, troubles du sommeil... Le burn-out, quant à lui, est le stade final d'une exposition à des situations de stress professionnels chroniques ou récurrents.
Le bore out est l'exact inverse du burn out. Le bore out est un état d'ennui total dû à une sous-charge de travail. Cette absence d'occupation produit des effets comparables à l'épuisement professionnel : stress, troubles psychologiques, etc.
Comment obtenir un arrêt de travail pour burn out ? Pour obtenir un arrêt de travail pour surmenage professionnel, vous devez consulter un médecin. Il effectuera un bilan de santé pour évaluer les conséquences de ce surmenage sur votre santé mentale et physique.
Prendre soin de son corps
D'où l'importance, pendant cette phase de reconstruction de reprendre le sport, de prendre soin de soi, d'aller au hammam ou en balnéothérapie, de faire la sieste, de se faire masser, bref de se chouchouter.
Face à un proche en burn-out : resserrez le lien physique, ne lâchez pas sa main. Il a besoin de votre regard qui soutient, qui comprend, qui pardonne. De vos bras autour de lui, de vos mains qui serrent les siennes.
S'il n'est pas diagnostiqué et pris en charge à temps, ce syndrome peut avoir de graves conséquences sur la santé physique et mentale de l'individu touché, ainsi que sur sa vie professionnelle, sociale et familiale. Le burn-out n'est pas reconnu comme une pathologie dans les classifications médicales.
Physiques : fatigue générale, maux de tête, de dos, tensions musculaires, trouble du sommeil… Cognitives : difficulté de concentration, indécision, difficultés à faire des opérations simples, altération de la qualité de travail… Relationnelles : repli, isolement, agressivité, impulsivité, baisse de l'empathie…
La durée de convalescence d'un burn out peut être plus ou moins longue selon les cas et la sévérité du surmenage. Se remettre complètement de cette épreuve peut prendre de quelques semaines à plusieurs mois, voire des années.