En 1965,
Prétendant au développement des forces de l'esprit, à la construction d'une cité toujours meilleure, la tradition humaniste tout en plaçant l'homme au centre et en lui reconnaissant la valeur suprême, s'oppose tout autant au fanatisme religieux qu'à l'étatisme politique.
Le constructivisme est donc le contraire de l'humanisme : alors que l'humanisme considère les êtres humains comme des êtres humains, libres et responsables, le constructivisme consiste à considérer les êtres humains (ou plutôt tous les êtres humains à l'exception du constructiviste), comme des poupées, des jouets, bref ...
Limites sociales et politiques de l'humanisme
La morale tend à être universelle, toute politique est particulière. La morale se veut désintéressée, aucune politique ne l'est. Comment la morale suffirait-elle à tout ? Les Droits de l'homme sont une grande chose, mais ne sauraient tenir lieu de politique.
la crise religieuse de la seconde moitié du XVI° - Réforme (pour une part issue de l'humanisme) et contre-réforme - déchaînant passion, violences et intolérance va marquer provisoirement- pour un siècle- l'échec des idées humanistes de tolérance, de raison et de libre arbitre.
L'humanisme et la méthode scientifique influencent beaucoup la philosophie de la Renaissance. Les inventions enlèvent le monopole de l'Église sur les savoirs et l'Homme développe une nouvelle forme de relation avec Dieu, une relation plus personnelle. Il doit alors trouver son salut dans sa propre piété.
Les philosophes disent que l'humanisme est une philosophie de l'homme dont les valeurs humaines sont au-dessus de tout. L'homme représente la valeur suprême et encore une fin, nullement un moyen.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
La devise des humanistes ? Un esprit sain dans un corps sain. Pour retourner aux textes, encore faut-il les comprendre. Les humanistes sont des linguistes : latin, grec, français…
Surnommé "prince de l'humanisme", Érasme est l'un des penseurs les plus influents de la Renaissance. Il incarne la soif de connaissance, le pacifisme et l'amour des lettres. Voici ce qu'il faut savoir sur le "précepteur de l'Europe". comme cette publicité !
L'humaniste affirme sa foi en l'être humain qu'il place au centre de tout. L'homme grandit et évolue alors au contact de la culture antique, de la science mais aussi dans un rapport nouveau à la nature et à la religion.
L'humanisme est un vaste mouvement intellectuel européen qui émerge avec le quattrocento italien (notre XVe siècle) puis va se développer jusqu'à la fin du XVIe siècle.
Aux XVe et XVIe siècles, les intellectuels humanistes rompent avec le Moyen Âge. Prenant l'Antiquité pour modèle, ils font renaître l'état d'esprit antique grâce aux sources grecques et latines sur lesquelles ils travaillent.
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie l'humanisme.
L'art de la renaissance est très différent de celui du monye-âge. Il innove sur les thèmes représentés, les techniques utilisées. Les liens avec l'humanisme sont visibles, l'homme est au centre. L'art porte un nouveau regard sur l'homme et sur le monde.
Le projet humaniste, qui s'est affirmé en Europe à la Renaissance, considère la Nature comme un ensemble distinct des humains, que ceux-ci peuvent, et doivent même maîtriser pour se réaliser pleinement.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
Non seulement peintre virtuose, auteur des plus grands chefs-d'œuvre de l'Histoire, il fut aussi un inventeur visionnaire, un architecte et un théoricien. Il incarne incontestablement le génie universel et humaniste de la Renaissance.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
L'Humanisme est un mouvement littéraire du XVIe siècle faisant partie de l'essor culturel de la Renaissance. Venant d'Italie et se propageant à toute l'Europe, l'Humanisme vise à redécouvrir les textes de l'Antiquité, et à promouvoir la tolérance, la liberté et l'amour de l'humanité.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
Une nouvelle vision de l'Homme
L'Antiquité devient leur modèle et ils souhaitent sa « renaissance ». Contrairement aux intellectuels du Moyen Âge, qui s'intéressaient principalement à Dieu, les humanistes placent l'Homme au cœur de leurs préoccupations. Ils réaffirment la grandeur et la dignité de l'Homme.
Rabelais est donc bien un humaniste. En effet, comme les hommes de ce courant, il croit que l'Homme peut être bon, et que l'Homme doit pouvoir choisir sa propre vie. Il a foi en l'humanité, il la croit capable de faire ce qu'il faut pour être heureuse, trouver le bonheur, et le conserver.