Les « Sans-culottes » veulent la liberté, luttent contre la vie chère et contre les prêtres qui n'acceptent pas la Révolution. Ils veulent que l'argent des plus riches soit redistribué aux plus pauvres. Ils sont prêts à s'engager dans l'armée et à faire la guerre contre d'autres pays pour défendre leurs idées.
Mettre fin à l'influence de la noblesse, des royalistes et du clergé. « Sans-culottes » est le nom donné, au début de la Révolution française de 1789, par mépris, aux manifestants populaires qui portent des pantalons à rayures et non des culottes, symbole vestimentaire de l'aristocratie d'Ancien Régime.
Dans les premiers mois de l'Assemblée constituante, Robespierre avait été l'un des premiers, avec Honoré-Gabriel Riquetti de Mirabeau, Pétion, l'abbé Grégoire, les frères Alexandre et Charles de Lameth, à adhérer au Club breton, qui se réunissait au café Amaury, à Versailles.
Les girondins se sont violemment affrontés aux montagnards, incarnés par les figures de Robespierre, Danton ou Marat — que ce soit au Club des jacobins dont la plupart sont membres, à l'Assemblée législative ou à la Convention.
L'élément déclencheur de l'insurrection vendéenne est sans nul doute la levée en masse de 300 000 hommes décrétée par la Convention girondine le 23 février 1793. Ce décret exempte de l'enrôlement dans l'armée tous les fonctionnaires et les membres de la garde nationale qui sont mobilisés sur place.
Les ennemis du peuple, c'étaient les partisans du retour du pouvoir royal, les saboteurs qui empêchaient l'approvisionnement de Paris, ceux qui favorisaient la retraite et l'impunité des conspirateurs et des aristocrates, ceux qui calomniaient ou qui persécutaient les patriotes en abusant des lois de la révolution, ...
Le mot jacobinisme désigne aujourd'hui une doctrine qui tend à organiser le pouvoir de façon administrative (bureaucratie) et centralisée (centralisation) et à le faire exercer par une élite d'experts (technocratie) qui étendent leur compétence à tous les échelons géographiques et à tous les domaines de la vie sociale ...
Les femmes se montrent particulièrement actives durant la Révolution française. Bien qu'elles soient exclues des assemblées politiques, elles participent aux événements révolutionnaires et certaines d'entre elles se réunissent dans des clubs pour porter des revendications.
Le Club des jacobins est une société de pensée qui a constitué, pendant la Révolution française, à la fois un groupe de pression et un réseau d'une remarquable efficacité. L'action du club, essentielle dès le début de 1790, devient dominante entre 1792 et 1794.
Patrie en danger et « première » Terreur
Depuis le 20 avril 1792 , la France a déclaré la guerre à deux des monarchies européennes solidaires de la famille royale française, l'Autriche et la Prusse.
Imaginée en 1789 par le docteur Guillotin, fabriquée trois ans plus tard par un facteur de pianos, la guillotine réussit ce paradoxe d'avoir été inspirée par des idées héritées des Lumières.
À 10 h 22 le bourreau Charles-Henri Sanson actionne le couperet. Gros, un assesseur du bourreau, saisit la tête sanguinolente et la présente au peuple. Certains auteurs prétendent au contraire que la tête fut prise par Henri Sanson, le fils du bourreau.
Ce mot viendrait du surnom donné à un ancien contrebandier de sel, Jean Cottereau dit Jean Chouan, en référence au hululement du chat-huant qu'il utilisait comme cri de ralliement lors de leurs expéditions nocturnes.
Après le massacre du Champ-de-Mars en 1791, leur habit devient le symbole de leur lutte. Les « Sans-culottes » veulent la liberté, luttent contre la vie chère et contre les prêtres qui n'acceptent pas la Révolution. Ils veulent que l'argent des plus riches soit redistribué aux plus pauvres.
Il désignait déjà bien avant la fin du XVIIIe siècle les hommes qui portaient seulement un pantalon, et non l'habit constitué d'une culotte courte et de bas de soie. Les “Sans-culottes” étaient donc les petits commerçants, les artisans, les ouvriers et les paysans.
Un cortège, où les femmes dominent, marche sur Versailles pour réclamer « du pain » pour les familles. Des représentantes sont reçues par le roi qui promet du pain et la signature de la Déclaration des Droits de l'Homme. Mais les manifestantes réclament aussi le retour du roi à Paris.
La constitution du 24 juin 1793 est soumise au suffrage universel masculin. Les femmes, toujours animées par leur désir de participer à la vie politique, se réunissent et font le serment de faire connaître à la nation leur adhésion à cette Constitution. Pour cela elles en témoignent publiquement devant la Convention.
Très investie dans la révolution française, elle rédige en 1791 une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, qu'elle adresse à la reine Marie-Antoinette, en écho à celle de 1789. Elle lutte pour l'émancipation de la femme, pour la reconnaissance de sa place sociale et politique.
Résumé de la Terreur - La Terreur est un épisode violent et tragique de la Révolution française durant lequel tous les opposants au régime en place sont emprisonnés ou exécutés.
Mis en place à la fin de la Terreur par les républicains modérés de la Convention thermidorienne, le régime, inspiré par une bourgeoisie enrichie par la spéculation sur les biens nationaux et les assignats, rétablit le suffrage censitaire, qui sert à élire les deux chambres législatives, le Conseil des Cinq-Cents et le ...
Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Ansar Dine («Les partisans de la religion») : une même idéologie anime les trois groupes jihadistes maîtres du Nord-Mali.
Jusqu'à la Révolution française, la Vendée n'existait pas, elle était le Bas-Poitou. Mais jusqu'en 1955, le département demeura dans sa région d'origine.
Les insurgés « vendéens », que les républicains appelleront les « brigands », sont originaires de quatre départements – le sud du Maine-et-Loire, les deux-tiers nord de la Vendée, le nord des Deux-Sèvres, et le sud de la Loire-Atlantique –, situés dans les provinces du Poitou, d'Anjou et de Bretagne.
Paysan royaliste de l'ouest de la France insurgé contre la Ire République de 1793 à 1800.