Le Meopa est prescrit pour soulager la douleur ou aider les patients à gérer leur anxiété lors d'actes de soins douloureux et de courte durée. Il est administré aux patients grâce à un masque d'inhalation (nasal ou facial) ou un embout buccal.
5/ Le MEOPA, à partir de quel âge ? L'utilisation est possible chez l'enfant à partir de l'âge d'un mois selon les RCP. Dès l'âge de 4 ans, l'auto administration est conseillée (âge permettant une coopération active).
L'efficacité antalgique du mélange se manifeste pleinement après au moins 3 minutes d'inhalation. L'inhalation ne doit généralement pas dépasser 60 minutes en continu par jour. En cas de répétition, elle ne doit pas dépasser 15 jours. Le patient recevant du MEOPA doit faire l'objet d'une surveillance continue.
A cette concentration, KALINOX n'a aucun effet anesthésique. Il agit en diminuant votre sensibilité à la douleur et vous permet d'être plus détendu pendant certains actes de soins : · Analgésie de courte durée chez l'adulte et l'enfant de plus d'un mois, pour des actes douloureux ou en cas de douleur légère à modérée.
L'efficacité du MEOPA n'est pas liée au débit de gaz : un débit 4 L/min est aussi efficace que 12 L/min car le patient inhale toujours 50 % de protoxyde d'azote : le débit de gaz doit être adapté à la respiration pour que le ballon reste en permanence bien gonflé. Il n'y a pas de débit maximum.
Le Meopa est prescrit pour soulager la douleur ou aider les patients à gérer leur anxiété lors d'actes de soins douloureux et de courte durée. Il est administré aux patients grâce à un masque d'inhalation (nasal ou facial) ou un embout buccal.
Néanmoins, comme pour tout médicament, son principe actif peut présenter des dangers pour les personnes qui y sont exposées sans nécessité médicale. En raison de sa forme gazeuse, le risque d'exposition au protoxyde d'azote est particulièrement important pour le personnel qui pratique des soins sous Meopa.
Le MEOPA permet de réaliser une analgésie rapide et efficace après seulement 3 minutes d'inhalation, une analgésie sécurisante car facilement réversible en moins de 5 minutes dés l'arrêt de l'administration, et une analgésie à faible coût à condition d'en respecter les indications et contre-indications.
Le protoxyde d'azote, aussi connu sous le nom de gaz hilarant ou “proto”, est un gaz d'usage courant stocké notamment dans des cartouches pour siphon à chantilly ou des aérosols. Utilisé de façon détournée et abusive, il peut avoir des conséquences neurologiques très lourdes sur les consommateurs.
Le protoxyde d'azote est un gaz, utilisé en usage médical en antalgie et en anesthésie, soumis à la réglementation du médicament. Il est également utilisé dans l'industrie en tant que comburant et dans des produits de consommation courante en tant que gaz de compression, notamment les cartouches pour siphon culinaire.
Après une inhalation, attendez au moins 1 heure avant de sortir car les muqueuses dilatées par l'eau chaude sont plus sensibles au froid et perméables aux microbes. 5. Surveillez toujours un enfant ou une personne âgée en inhalation : la respiration doit être facilitée, l'inhalation agréable.
Techniques d'inhalation : dès 5 ans
Utilisez l'embout buccal de la chambre à inhaler en contrôlant que votre enfant ne respire que par la bouche. Si besoin, pincez légèrement le nez durant la prise du médicament. 1. Otez les capuchons de la chambre d'inhalation et de l'aérosol-doseur.
Des risques immédiats : asphyxie par manque d'oxygène, perte de connaissance, brûlure par le froid du gaz expulsé, désorientation, vertiges, chutes notamment.
En France, le protoxyde d'azote est légal et très facile d'accès puisqu'on le trouve en vente sous forme de cartouches métalliques sur internet et dans les supermarchés.
Le gaz hilarant fut découvert en 1793 par Joseph Priestley, chimiste célèbre pour avoir isolé plusieurs gaz dont l'oxygène, le dioxyde de carbonedioxyde de carbone et l'ammoniac. Mais il faudra attendre cinquante ans pour que le gaz hilarant soit utilisé en chirurgie.
Décrochage scolaire, fous rires à répétition, chutes...
Ainsi, en cas de forte consommation de "proto" sur une courte période, les usagers peuvent se plaindre de fatigue, de maux de tête, de nausées et/ou de vomissements.
Pour obtenir cet effet de voix de canard, il suf- fit d'inhaler de l'hélium puis de parler. L'hélium est un gaz inerte, monoatomique, de densité très faible (moins dense que l'air, d'où sa légè- reté), non inflammable et très abondant dans l'univers.
Impact environnemental
En plus d'avoir des effets dévastateurs sur la santé, l'inhalation de ces cartouches de protoxyde d'azote a aussi des effets néfastes sur l'environnement. Les cartouches vides sont en effet souvent abandonnées en dépôt sauvage ou sur des lieux de fêtes isolés.
Il agit en augmentant le seuil douloureux. Il est dépresseur de la transmission synaptique des messages nociceptifs et active le système nerveux sympathique dont les neurones noradrénergiques jouent un rôle dans la nociception. Il a un effet amnésique faible et procure un très faible relâchement musculaire.
Le protoxyde d'azote nuit au système nerveux central et périphérique. La manière dont elle provoque cette neurotoxicité n'est pas entièrement comprise, mais elle implique l'inactivation de la vitamine B12 et dépend de la dose.
Ces émissions de protoxyde d'azote constituent un problème majeur, car ce gaz est connu pour avoir un potentiel « réchauffant » 25 fois supérieur à celui du méthane et 300 fois supérieur à celui du CO2 lorsqu'il est libéré dans l'air, à masse équivalente !
Le protoxyde d'azote inactive la B12 par un phénomène d'oxydation. Les symptômes sont une sensation d'engourdissement et des fourmillement au niveau des mains et des pieds. Lorsque la maladie évolue, les capacités motrices diminuent: le patient trébuche souvent, ressent des difficultés à la marche ou de la fatigue.
Elimination Très volatile, le protoxyde d'azote est rapidement éliminé par les poumons, sous forme inchangée ; de faibles quantités passent dans les urines ou diffusent à travers la peau. L'élimination cutanée ne compte que pour 6 à 7 % de la quantité quittant les alvéoles.
Le protoxyde d'azote est inhalé. Le plus souvent, le gaz est transféré dans un ballon de baudruche puis aspiré par la bouche. Les ballons sont gonflés directement depuis le bec d'un siphon, ou à l'aide d'un cracker (tube qui permet de percer les cartouches).
L'usage détourné du protoxyde d'azote est en recrudescence chez des collégiens, lycéens et étudiants des Hauts-de-France avec des consommations répétées, voire quotidiennes, au long cours et en grandes quantités.