À partir de l'annexion, illégale et illégitime, de la Crimée par la Russie, en 2014, l'OTAN a aidé l'Ukraine à réformer ses forces armées et ses institutions de défense, notamment en lui fournissant des équipements et une aide financière. Les Alliés ont en outre formé des dizaines de milliers de soldats ukrainiens.
Les Etats-Unis représentent plus de la moitié des aides. La plupart sont des pays européens. Parmi les pays asiatiques, la Corée du Sud (93 millions d'euros) et le Japon (593 millions) font partie des rares donateurs. L'Inde et la Chine ont participé, au minimum, à la hauteur de deux millions d'euros.
une aide humanitaire d'un montant de 348 millions d'euros en faveur de l'Ukraine et de la Moldavie. une assistance matérielle à l'Ukraine et à ses voisins par l'intermédiaire du mécanisme de protection civile de l'UE. un montant de 20 milliards d'euros pour soutenir les États membres qui accueillent des réfugiés.
Allégation : la défense antimissile de l'OTAN représente une menace pour la sécurité de la Russie. Dans les faits : la défense antimissile balistique de l'OTAN n'est pas dirigée contre la Russie et ne peut porter atteinte aux capacités de dissuasion stratégique russes.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Washington «prend au sérieux» la menace nucléaire de Poutine qui mobilise sa réserve. Vladimir Poutine a mobilisé mercredi des centaines de milliers de réservistes pour relancer son offensive en Ukraine et brandi la menace d'un recours à l'arme nucléaire que les États-Unis ont dit «prendre au sérieux».
D'après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l'OTAN dispose d'un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
En effet, le quatorzième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946 prévoit que « la République française (…) n'entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple ». D'autre part, le droit international interdit la déclaration de guerre.
La France "n'est pas en guerre contre la Russie" et veut "rester en contact" avec Poutine pour Macron. Le président a expliqué qu'il avait "choisi de rester" en liaison avec le dirigeant russe pendant le conflit avec l'Ukraine.
7. Pourquoi l'OTAN n'envoie-t-elle pas des troupes en Ukraine ou ne ferme-t-elle pas l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine ? L'OTAN agit de manière défensive : elle ne cherche pas à provoquer les conflits mais à empêcher qu'ils ne surviennent.
L'Ukraine ne fait, en effet, pas partie de l'espace Schengen, ne partage pas la politique de sécurité et de défense commune à l'Union (qui comprend notamment une clause de défense mutuelle entre ses Etats membres), ou encore ne s'est pas engagée à rejoindre l'euro.
Par ailleurs, les Etats membres de l'OTAN peuvent aider l'Ukraine sur une base bilatérale. Avant même le début de la guerre, de nombreux pays de l'Alliance avaient envoyé du matériel défensif. Depuis le début du conflit, les annonces d'envoi et les livraisons se multiplient de la part de nombreux pays membres.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
De sa création à 1991, l'adversaire désigné de l'OTAN est l'URSS qui forme elle-même le pacte de Varsovie en 1955 à la suite de l'adhésion de la RFA à l'OTAN et à son réarmement.
Au sein de l'UE, la France possède l'armée la plus puissante selon le site Global Firepower. Construit à partir de critères comme la puissance militaire ou les capacités financières et logistiques, le classement hisse même Paris à la 7e place mondiale, derrière la Corée du Sud et devant le Royaume-Uni.
Ainsi, la France succède à la Turquie, qui a dirigé la force en 2021, et l'Allemagne lui emboîtera le pas en 2023.
Un rapprochement sino-russe a commencé en 1992, avec les deux pays déclarant qu'ils étaient à la poursuite d'un "partenariat constructif "; en 1996, ils ont progressé vers un «partenariat stratégique», et en 2001, ils ont signé un traité "d'amitié et de coopération".
La reconnaissance par la France de la Fédération de Russie comme État successeur de l'URSS s'accompagne de la signature d'un Traité bilatéral d'amitié, d'entente et de coopération.
La Russie, la Chine, Cuba, la Corée du Nord, l'Iran, la Syrie, le Vietnam, ont été parmi ceux qui ont voté contre.
Non seulement les Ukrainiens auront stoppé la progression des Russes, mais ils seront dans une phase de contre-offensive générale qui permettra à l'Ukraine de retrouver ses frontières du 23 février dernier, à la veille du conflit. Bref, l'Ukraine aura gagné la guerre.