Il existe plusieurs valeurs françaises cotées en bourse qui se partagent le marché de l'hydrogène avec notamment : Air Liquide : qui est considéré comme le leader mondial puisqu'il détient 48 % du marché McPhy Energy : la start-up française qui a révolutionné le stockage de l'hydrogène.
McPhy Energy : la start-up française qui a révolutionné le stockage de l'hydrogène. Engie SA : le premier fournisseur de gaz naturel et d'électricité verte. Hydrogen Refueling Solutions : le seul concepteur et fabricant français de stations de ravitaillement hydrogène.
Le prix d'un plein d'hydrogène +
Quant au plein d'hydrogène, le kilo est actuellement facturé entre 10 € et 15 €. Les véhicules à hydrogène actuels en embarquent 6 kg environ.
L'hydrogène proposé aux automobiliste est actuellement "vendu dans les stations-services pour un prix compris entre 10 € et 12 € le kilo" selon le responsable et le nombre de stations où faire le plein est extrêmement faible, notamment en Europe (ndlr, il y a un peu plus de 120 pompes dont une trentaine en France).
Les points noirs de la technologie hydrogène
Fabrication énergivore des piles à combustible et des réservoirs ; Voitures très coûteuses et offre limitée ; Transport et stockage d'hydrogène compliqués et réseau extrêmement limité ; Production d'hydrogène problématique.
En ce qui concerne l'usage, Mobilité Hydrogène France estime que 250 stations pourraient être installées à horizon 2024, ce qui permettrait la circulation de 120 000 véhicules, majoritairement utilitaires, poids lourds, cars et bus.
Risques supplémentaires. Ce réservoir à forte pression présente également un risque supplémentaire en cas de choc sur le véhicule. D'autant que l'hydrogène est très volatil et hautement inflammable.
Pour un véhicule utilitaire léger, il faut compter 1 kg d'hydrogène aux 100 km. Une Toyota Mirai embarque environ 5 kg, donc 500 kilomètres d'autonomie. Un bus c'est 8/9 kg aux 100 km.
Air Liquide, le leader français des gaz industriels, est l'un des plus gros producteurs mondiaux d'hydrogène depuis des décennies. Cette activité lui rapporte quelque 2 milliards d'euros par an.
Il existe différentes façons d'investir dans les actions des entreprises liées à l'hydrogène en bourse. L'une d'elles consiste à acheter des actions de sociétés de l'hydrogène en bourse. Plusieurs grandes entreprises sont actives dans la production d'hydrogène, ou de piles à combustible qui alimentent les véhicules.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a assuré dans un rapport qui date déjà de 2019 que l'hydrogène est une énergie d'avenir. En effet, grâce à son faible rejet de CO2 cette énergie paraît être une alternative crédible. Effectivement associée à une pile à combustible, cette énergie ne rejette pas de CO2.
L'essentiel à retenir sur l'investissement en hydrogène
L'hydrogène vert est une énergie renouvelable et durable : facilement stockable et transportable, ce gaz permettrait de stocker de l'énergie issue de panneaux solaires, d'énergie éolienne ou hydro-électrique.
La Mirai 2. Toyota relance en effet en 2021 sur les routes sa voiture à hydrogène, dont la première mouture avait été commercialisée en 2014, la première auto de série à pile à combustible. Rejoint depuis par Honda avec sa Clarity Fuel Cell, ou Hyundai avec son SUV Nexo.
Première voiture à hydrogène de grande série dans le monde, la Toyota Mirai a débuté sa carrière dans de rares pays dont la France en 2018 et se renouvelle en 2021 dans une seconde génération complètement repensée et augmentant son autonomie à 650 kilomètres.
Le plein d'hydrogène se fait de manière tout à fait classique : il suffit de se rendre à une station, choisir la quantité d'hydrogène dont on a besoin ainsi que la pression (dans la plupart des voitures, on peut mettre 5 kilos d'hydrogène à 700 bars), puis insérer la pompe sur l'embout de la voiture.
Le GPL, ou Gaz de Pétrole Liquéfié, est apparu comme le carburant du futur : moins polluant que l'essence et le diesel, bénéficiant d'avantages fiscaux le rendant moins coûteux à la pompe, et enfin préservant mieux l'usure des moteurs.
Quand l'hydrogène est produit à partir d'hydrocarbures, cela pose plusieurs problèmes écologiques. D'abord, il faut extraire ces hydrocarbures, ces énergies fossiles, ce qui génère des dégradations environnementales et des émissions de CO2.
L'hydrogène n'est pas toxique, mais dans les environnements intérieurs comme les salles de stockage des batteries, l'hydrogène peut s'accumuler et provoquer une asphyxie en remplaçant l'oxygène.
Comme on le voit, le moteur à eau existe bien, sous la forme de moteur à injection d'eau chez les constructeurs historiques, et plus artisanalement et loufoquement sous forme de kits à installer par des apprentis-sorciers nous promettant monts et merveilles (moteur Pantone ou kit d'injection Vix par exemple).
Tout le monde sera à parité et cela fonctionnera sur chaque niveau. D'abord sur la fabrication de l'hydrogène, avec les électrolyseurs, les réservoirs et les piles à combustible : cela représente 150 000 emplois d'ici 2030 dans 23 domaines d'activités et une centaine de métiers au total.
L'hydrogène permet de n'émettre aucune pollution au moment de son utilisation dans les voitures ou les trains. Il rejette, pour seul déchet, de l'eau. En revanche, ce type d'énergie est moins vertueux quand il s'agit d'en produire.
Les moteurs à hydrogène peuvent être de deux conceptions distinctes : soit ils fonctionnent comme un moteur à combustion interne classique raccordé à un réservoir, soit ils comportent un moteur électrique branché sur une pile à combustible. Dans tous les cas, la réaction chimique est la suivante : 2 H2 + O2 → 2 H2O.
En effet, un véhicule à hydrogène ne rejette qu'un élément : la vapeur d'eau. Et pour cause, il ne consomme pas directement d'énergie fossile et n'émet ni dioxyde de carbone ni polluants atmosphériques. Outre cet aspect, cette voiture fonctionne avec une batterie beaucoup plus petite que celle de la voiture électrique.