Qui manifeste une grande ingénuité allant jusqu'à la crédulité : Une question candide.
Candide qualifie une personne qui a de la candeur, c'est-à-dire qui possède la qualité d'une âme pure et innocente, s'apparentant souvent à de l'ingénuité. Exemple : C'est une jeune personne candide et sincère. Elle ne voit pas le danger chez cet homme.
Étymologie. (Siècle à préciser) Du latin candidus (« blanc »).
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
crédulité, ignorance, ingénuité, innocence, naïveté, pureté, simplicité. – Littéraire : fraîcheur. Contraire : astuce, cynisme, dissimulation, fausseté, fourberie, hypocrisie, malice, noirceur, vice.
"Candide", le nom du héros, et en l'occurrence le titre éponyme de l'oeuvre est un nom bien significatif qui indique qu'à priori on a, ici, affaire à un personnage naïf, pure, innocent... "L'optimisme" est un mot d'origine latine, "optimus" signifiant "le meilleur".
Voltaire montre le chemin intellectuel de Candide, qui est celui d'une désillusion : l'optimisme, dit Candide, c'est la manie de dire que les choses sont bien quand on est en enfer. En effet, Candide apprend que la quantité de bien est bien inférieure à celle du mal.
L'optimisme permet l'espoir d'un tel monde pour les protagonistes. Cet ouvrage très symbolique possède aussi de nombreux objets de satire qui vont donner une saveur très extrême à ce conte philosophique. Cet aspect du conte le rend très vif et la lecture en est que plus attrayante et rapide.
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
En 1758, de sa retraite de Ferney, Voltaire déjà âgé – il a soixante-quatre ans – pose un regard lucide mais inquiet sur le monde.
Le juif à qui appartient Cunégonde arrive et sort un poignard pour tuer Candide. Celui-ci est rapide, il sort une épée et le transperce. L'inquisiteur arrive et voit le mort, Candide le tue d'un coup d'épée.
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
L'intrigue est d'une grande simplicité : Candide à la recherche de Cunégonde. Mais cette intrigue n'est qu'un prétexte à l'enchaînement des expériences qui vont constituer l'apprentissage de Candide.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Le narrateur adopte donc un ton comique pour raconter des faits à la fois absurdes et violents. Il s'agit de montrer au lecteur que l'Inquisition est inhumaine et stupide.
Voltaire adresse dans ce chapitre 3 de Candide une critique aux rois qui règlent leurs conflits au prix de sacrifices humains épouvantables. Il dénonce la récupération de la religion pour justifier des actes barbares. Ainsi, « les deux rois faisaient chanter des te deum chacun dans son camp ».
Candide, chassé de ce qui était pour lui le paradis, se retrouve seul et désespéré. Il est recruté de force pour entrer dans l'armée. Il devient alors malgré lui, soldat dans l'armée bulgare. Témoin des atrocités de la guerre qui oppose Abares et Bulgares, Candide décide de fuir et passe en Hollande.
La guerre apparaît au chapitre 3 et met en valeur la fameuse description des deux armées. Candide va assister à la grande bataille entre le Roi de France et le roi de Prusse travestis respectivement en roi des Abares et des Bulgares.
La religion est présente tout au long de Candide:Voltaire nous montre la différence de traitements entre les hommes selon leur religion, par exemple, lorsque Candide tue le juif et le grand inquisiteur qui retenaient Cunégonde le grand inquisiteur est bien enterré alors que le juif est jeté sur la voie publique.
La leçon finale de Candide fait écho à la philosophie qui est invoquée pendant toute la durée du récit : "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.". "Il faut cultiver notre jardin" est à la fin du conte et semble donc répondre à la première maxime énoncée.
Condamné pour des écrits satiriques contre le régent Philippe d'Orléans, Voltaire est embastillé une première fois pendant onze mois, en 1717-1718. C'est lors de son emprisonnement, qu'il rédige sa première pièce de théâtre, Œdipe, une tragédie. En sortant de prison, il prend le pseudonyme de Voltaire.
Née en 1706, Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise Du Châtelet, est longtemps restée plus connue comme la compagne de Voltaire, la "divine Émilie", que comme la vraie femme de science qu'elle fut.
Voltaire en particulier, avait su s'attirer les foudres de l'Eglise en critiquant ses principes. Censuré par le clergé en France, c'est finalement à Genève que l'écrivain parvint à faire publier son roman philosophique Candide.