On y retrouve toujours la nicotine, les goudrons et les agents de saveur mais il en existe beaucoup d'autres, telles que des gaz toxiques (monoxyde de carbone, oxyde d'azote, acide cyanhydrique, ammoniac) et des métaux lourds (cadmium, plomb, chrome, mercure).
Les goudrons sont la principale substance responsable des cancers liés au tabagisme. Ils regroupent un très grand nombre de substances (notamment des hydrocarbures comme le benzène). Ils recouvrent les poumons d'une substance gluante brun-noir et ont aussi un effet nocif sur les tissus et les muqueuses.
Une personne s'expose à ces substances chimiques chaque fois qu'elle fume un produit de tabac ou qu'elle en respire la fumée secondaire. La fumée de tabac contient plusieurs toxines dangereuses : le goudron, le monoxyde de carbone, le formaldéhyde, le cyanure d'hydrogène, le benzène, le cadmium et la nicotine.
La nicotine est un alcaloïde toxique issu principalement de la plante de tabac (Nicotiana tabacum) utilisé comme psychotrope (stimulant), particulièrement lors de l'inhalation de la fumée du tabac. Cette molécule est en partie responsable de la dépendance tabagique.
L'arsenic est présent dans les pesticides qui sont utilisés pour éloigner les insectes des plants de tabac. La plante de tabac s'en imprègne lorsqu'elle pousse dans la terre et la substance se retrouve dans les produits que consomment les fumeurs.
Taat est une marque qui, depuis le début de l'année 2021, cherche à conquérir le marché nord américain, avec des cigarettes sans nicotine ni tabac, qui seraient donc moins nocives pour la santé.
Les symptômes immédiats d'une intoxication aiguë à l'arsenic se manifestent par des vomissements, des douleurs abdominales et une diarrhée. Par la suite surviennent des engourdissements et des picotements dans les extrémités, des crampes musculaires et, dans les cas extrêmes, le décès.
En revanche, la fumée du tabac contient 7 000 substances chimiques, dont 70 sont des cancérigènes connus : benzène, arsenic, chrome, goudrons, polonium... Ce sont ces substances-là qui favorisent le développement des cancers.
Cela accélère notamment le vieillissement de la peau. Et cela se voit : les rides sont plus marquées, la peau perd de son élasticité, le teint est plus terne. La nicotine entraîne également une diminution de la quantité d'œstrogènes, ce qui pourrait favoriser un vieillissement cutané prématuré chez la femme.
Chez les fumeurs masculins (plus que féminins) les chercheurs découvraient une diminution globale des performances plus importante que chez les non fumeurs, affectant à la fois la mémoire et les fonctions exécutives.
Une substance fumée, ou inhalée, arrive en effet toujours plus vite au cerveau que si elle est injectée ! En effet, lorsque la substance arrive dans les poumons, elle passe directement dans le sang au niveau des alvéoles pulmonaires. Or, ce sang, qui vient de se charger en oxygène, est du sang artériel.
La nicotine crée une accoutumance et une dépendance physique. La nicotine peut provoquer un sentiment de bien-être ou un regain d'énergie temporaire. Elle provoque également la libération de substances chimiques naturelles dans votre cerveau qui vous rendent plus alerte et plus calme.
L'arrêt du tabac augmente votre espérance de vie
après un an sans tabac, le risque d'infarctus du myocarde diminue de moitié et le risque d'accident vasculaire cérébral rejoint celui d'un non-fumeur ; le risque de cancer du poumon diminue à l'arrêt du tabac.
En résumé, fumer 3 ou 10 cigarettes ne fait pas de grandes différences au niveau de la santé. Ce qui importe particulièrement dans la consommation de tabac est la durée de tabagisme, ainsi, il est plus dangereux de fumer 1 cigarette par jour pendant 20 ans, qu'un paquet par jour pendant un an.
Outre cette mise en garde, deux des trois spécialistes soulignent que l'alcool est la pire substance pour la santé, suivi du tabac et du cannabis . «La consommation d'alcool est liée à plus de 200 problèmes de santé et maladies, ce qui endommage tous les organes du corps.
Le rôle de la nicotine
La nicotine crée une dépendance et peut être très toxique lorsqu'elle est ingérée ou absorbée à hautes doses (au-delà de celles d'une cigarette ou d'une cigarette électronique), et peut faire grimper la fréquence cardiaque ou la tension artérielle du fumeur.
Le tabagisme peut réduire l'espérance de vie d'environ 10 ans. Par conséquent, les hommes qui fument peuvent s'attendre à vivre jusqu'à 70 ans et les femmes jusqu'à 74 ans, en moyenne.
Le tabac favorise le vieillissement cutané mais aussi le vieillissement hormonal chez les femmes : une fumeuse se verra ménopausée en moyenne 5 ans avant une non fumeuse ! Au-delà du vieillissement cutané, le tabac favorise également certaines maladies essentiellement féminines.
La cigarette électronique rend la peau plus belle
rend le teint terne et grisâtre, avec des poches et des cernes sous les yeux plus visibles ; donne des boutons et de l'acné ; laisse des marques, des taches brunes et des cicatrices à cause d'une mauvaise cicatrisation des tissus cutanés.
Ils ont alors distingué 3 groupes : les gros fumeurs (plus de 30 cigarettes par jour), les petits fumeurs (entre 1 et 5 cigarettes quotidiennes), et les non-fumeurs.
Exactement fumer fatigue et voilà pourquoi : La nicotine contenue dans le tabac est un excitant qui perturbe l'endormissement. Cette substance provoque une accélération du rythme cardiaque et une augmentation de la tension artérielle. Par ailleurs, le sommeil des fumeurs est de moins bonne qualité.
Au contraire, fumer du tabac à rouler est estimé entre deux à quatre fois plus nocif pour la santé que fumer des cigarettes industrielles. Fumer une cigarette de tabac à rouler conduit à inhaler trois à six fois plus de nicotine, de monoxyde de carbone (CO) et de goudrons que fumer une cigarette manufacturée classique.
Dès l'antiquité, on en appliquait sur la pointe des outils de chasse, ainsi que dans l'eau potable, afin de l'empoisonner. Tout dans l'aconit est toxique, surtout les racines ! Celle qui est surnommée « arsenic végétal » peut entraîner la mort à partir de 3 g d'ingestion et de lourdes intoxications par contact.
Les traitements les plus fréquents sont l'hémodialyse et l'hémoperfusion au charbon. , un rein artificiel (dialyseur) est utilisé pour filtrer les poisons directement dans le sang.
Le dimercaprol, le DMSA et le DMPS sont des chélateurs qui séquestrent l'arsenic à l'extérieur des protéines du sang et sont utilisés dans le traitement de l'intoxication aiguë par l'arsenic.