Estreva est un médicament sous forme de gel transdermique à base de Estradiol (0,1 %). Autorisation de mise sur le marché le 10/07/1995 par THERAMEX au prix de 4,35€.
Ce gel contient une hormone naturelle de la famille des estrogènes. Elle traverse la peau et passe progressivement dans le sang. Il est utilisé pour soulager les symptômes dus au déficit en estrogènes lors de la ménopause (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale...).
La prise d'un traitement hormonal substitutif à la ménopause accroît légèrement les risques de thrombose veineuse. Il s'agit de la formation d'un caillot dans une veine, provoquant une phlébite ou une embolie pulmonaire. Une thrombose artérielle (formation d'un caillot dans une artère) est également possible.
Le THS (oestrogène avec ou sans progestatif) est efficace pour atténuer les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et la sécheresse vaginale, mais que l'utilisation du THS , même à court terme, est liée à l'accroissement des risques de caillots de sang, d'accidents cérébrovasculaires et des maladies coronariennes.
Les effets secondaires recensés du traitement hormonal sont : saignements vaginaux, ballonnements, hypersensibilité des seins, maux de tête, nausées, vaginites et démangeaisons vaginales, crampes dans les jambes, sautes d'humeur et perte d'appétit sexuel.
Le traitement de la ménopause possédant le plus de recommandations en 2021 lorsque l'intensité des symptômes est forte, est le traitement hormonal substitutif (THM).
En cas de règles irrégulières, de bouffées de chaleur, de sueurs nocturnes, d'insomnies, de sécheresse vaginale, de baisse de la libido, d'irritabilité, de maux de tête et de peau sèche, il se peut que le niveau d'œstrogène soit bas.
A la ménopause, la chute soudaine des œstrogènes provoque généralement une baisse du tonus physique et mental, voire une fatigue intense, avec souvent des répercussions sur l'énergie. Mais elles se manifestent différemment chez chacune.
Œstrogènes et progestérone, les hormones qui font gonfler.
Non. Un traitement hormonal bien équilibré n'entraine pas de prise de poids comme l'ont confirmé plusieurs études scientifiques.
La ménopause et la prise de poids sont-elles liées ? Lors de la ménopause, les hormones féminines, les œstrogènes, ne sont plus produites alors que les hormones masculines, la testostérone, le sont toujours, à plus faible dose. Ce changement hormonal provoque une nouvelle répartition des graisses.
Donc s'ils sont donnés à doses adéquates ils ne font pas grossir. Logiquement ils sont associés à de la progestérone pour remplacer l'équilibre perdu.
Si on a des troubles type bouffées de chaleur, insomnies, sécheresse vaginale rebelles aux traitements non hormonaux : c'est le traitement hormonal qui est le plus efficace.
Œstrogène végétal: le soja, les graines de lin et le trèfle rouge contiennent des substances analogues aux œstrogènes, qui atténuent les bouffées de chaleur. Le millepertuis: des études établissent l'effet antidépresseur du millepertuis, surtout sous forme d'extrait concentré.
Le traitement hormonal substitutif (ou THS) permet d'améliorer la qualité de vie en plus d'apporter des avantages préventifs au niveau osseux, cardio-vasculaire… À la ménopause, les taux d'hormones féminines dans le sang diminuent fortement. Il peut en résulter une série de symptômes désagréables.
Si la plupart des femmes sont ménopausées vers l'âge de 51 ans, certaines voient leur cycle s'arrêter bien plus tard.
DHEA : l'hormone de jeunesse pour une belle peau.
Les femmes ménopausées souffrent ainsi plus souvent de raideurs, de gonflements et de douleurs articulaires en particulier au niveau des doigts et des poignets. Peuvent aussi être touchés dans une moindre mesure, les genoux, les lombaires, les épaules, et plus rarement les hanches, les pieds et les chevilles.
Dans la majorité des cas, les bouffées de chaleur persisteront pendant plus d'un an, mais elles peuvent durer jusqu'à 5 ou 10 ans. On peut également citer les sueurs nocturnes, les insomnies, les douleurs articulaires et les troubles génito-urinaires (incontinence, infections urinaires, troubles sexuels).
Les autres plantes proposées contre les troubles de la ménopause sont le ginseng, l'igname sauvage ou yam (Dioscorea villosa), le trèfle rouge (Trifolium pratense), l'achillée millefeuille (Achillea millefolium) ou le gattilier.
La production de deux hormones s'en ressent: celle d'œstrogène chute et celle de progestérone cesse complètement. Cette évolution majeure pour la femme entraîne de profonds bouleversements physiologiques, dont l'un des plus fréquents est la dégradation du sommeil.