Pour être un bon formateur, vous devez faire preuve de bienveillance. La raison en est simple : les apprenants se sentent toujours plus à l'aise avec un formateur bienveillant. Cela signifie en premier lieu qu'il faut adopter une posture chaleureuse, quelle que soit la technique d'animation choisie.
Il intervient aussi dans la formation continue auprès des salariés pour approfondir leurs connaissances et perfectionner leurs compétences afin de favoriser leur évolution professionnelle. En fonction des besoins, le formateur établit son programme et sa stratégie pédagogique (méthodes et outils de formation).
Il est également souvent autoritaire, pédant. En formation, il réveille brutalement ceux qui dorment ou ne suivent pas (aussi vite que lui !) ou ne posent pas (selon lui) la bonne question. Il peut même prendre votre place pour répondre à la question d'un autre stagiaire.
Le formateur utilise moins la dynamique de groupe, il a tendance à multiplier les exposés et à limiter les échanges entre membres du groupe. Plutôt que de partir, tel un judoka, de la force du groupe, c'est-à-dire de la richesse de ses expériences et de ses connaissances, il a tendance à asséner ses vérités.
Le savoir-être, également appelé soft skills, se rapporte aux qualités personnelles et comportementales d'une personne. La capacité d'écoute, la courtoisie, la maîtrise des émotions, la bienveillance… sont des exemples de savoir-être.
Pour pouvoir exercer, vous devez devenir un formateur agréé, qui doit posséder un numéro d'enregistrement de formateur auprès de la Direccte. Que vous réalisez des formations pour des entreprises, des particuliers ou pour des organismes de formation en étant sous-traitant, vous devez obtenir cet agrément.
Le salaire médian pour les emplois formateur en France est € 30 332 par an ou € 16.67 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 26 000 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 54 600 par an.
Pour devenir formateur, il est nécessaire d'avoir une expertise dans un domaine particulier, mais aucun parcours professionnel, ni diplôme spécifique n'est requis (sauf si vous intervenez sur un domaine réglementé).
Un bon formateur possède une maîtrise du contenu, des compétences en communication et d'adaptation. Il crée un environnement interactif, utilise diverses méthodes pédagogiques, gère le temps et encourage la participation. Il est empathique, patient, et suscite motivation et intérêt chez les apprenants.
Le statut à privilégier reste la SASU. Avec ce statut vous pourrez déduire vos charges, récupérer des frais kilométriques, avoir aucun versement obligatoire auprès du RSI ou de l'URSSAF. En effet, tant que vous ne vous versez pas de salaire, vous ne devrez aucune somme aux organismes de l'État.
Quant au métier de formateur, avec 21 430 projets de recrutements en 2022 dont 70,9% jugés difficiles En 2022, il est identifié comme métier porteur selon la dernière Enquête Besoins en Main-d'œuvre du Pôle Emploi.
Vouloir aider des personnes à gagner en compétence est certainement l'une des plus fortes motivations pour devenir formateur. En effet, de par votre parcours et vos expériences, vous bénéficiez d'une expertise que vos stagiaires souhaitent acquérir à leur tour.
Ce métier permet d'observer les autres s'épanouir tout au long de leur apprentissage. En partageant l'expertise et les conseils acquis tout au long de votre parcours et de vos expériences, vous serez en mesure d'aider vos apprenants à évoluer dans leur carrière.
Devenir formateur pour adultes, c'est l'opportunité de transmettre vos connaissances et de faire un métier utile. En effet, il s'agit d'aider les autres à étendre leurs compétences pour élargir leurs horizons et faciliter leur épanouissement professionnel, mais aussi personnel.
Il distingue plusieurs types de compétences (savoirs théoriques, savoirs procéduraux, savoir-faire procéduraux, savoir-faire expérientiels, savoir-faire sociaux, savoir-faire cognitifs).
Savoir, savoir-faire et savoir-être : les trois points d'un CV convaincant. Savoir, savoir-faire et savoir-être font partie du vocabulaire du monde de l'entreprise. Il est donc essentiel de bien savoir les distinguer. Dans le cadre d'une recherche d'emploi, ces notions doivent être parfaitement connues.
La structure de description des compétences retenue s'appuie sur une approche « classique » en trois catégories de compétences : savoir, savoir-faire, savoir-être. Néanmoins, les intitulés des catégories de compétences jugés équivoques (notamment le concept de « savoir-être ») ont été modifiés.