La catatonie est un syndrome transnosographique qui associe de façon diverse des symptômes moteurs, comportementaux, affectifs et neurovégétatifs. Sa présentation clinique est variable selon les patients et fluctuante dans le temps, ce qui peut rendre le diagnostic difficile.
Causes de la catatonie
Elles sont : Psychiatriques dans 2/3 des cas (par exemple : troubles de l'humeur, schizophrénie, etc.) ; Non-psychiatriques dans 1/3 des situations (par exemple : maladie systémique, endocrinologiques, cancéreuses, métaboliques, etc.).
catatonie
Syndrome psychomoteur rencontré surtout dans la schizophrénie et qui associe à des perturbations végétatives et endocriniennes (catalepsie, émaillée d'impulsions énigmatiques et le plus souvent violentes) des stéréotypies au niveau des gestes et du langage, et un négativisme.
Le traitement de la catatonie doit être double : soulager le symptôme, c'est-à-dire lever l'état catatonique, et traiter la cause. Parmi les traitements symptomatiques, certaines benzodiazépines (notamment le lorazépam) et le zolpidem sont efficaces dans la majeure partie des cas et constituent un test diagnostique.
Une personne reçoit le diagnostic de schizophrénie catatonique si les symptômes sont dominés par au moins deux des manifestations suivantes : immobilité motrice ou stupeur, activité motrice excessive, négativisme extrême (état dans lequel la personne résiste aux efforts physiques en vue de mobiliser ses membres ou de ...
Le tableau catatonique est essentiellement marqué par une stupeur, une catalepsie, une flexibilité cireuse, une fixité du regard, un mutisme et un négativisme.
Expérimentalement, le sommeil des schizophrènes se caractérise avant tout par un retard d'endormissement, une réduction du temps total de sommeil,une augmentation de l'éveil intrasommeil et du nombre de réveils nocturnes.
Une personne présentant un trouble bipolaire vit ses émotions avec une intensité démesurée et elle a parfois du mal à les maîtriser. Par exemple, la personne peut vivre les événements de sa vie quotidienne avec une profonde tristesse ou un sentiment de bonheur extrême.
La schizophrénie est une pathologie psychiatrique chronique complexe qui se traduit schématiquement par une perception perturbée de la réalité, des manifestations productives, comme des idées délirantes ou des hallucinations, et des manifestations passives, comme un isolement social et relationnel.
Une maladie mentale souvent confondue, à tort, avec la schizophrénie. Selon un article de l'Université de Montréal, 25 à 50 % des personnes qui sont atteintes de TDI ont d'abord reçu un diagnostic erroné de schizophrénie. Ces deux maladies partagent en effet des symptômes communs comme les hallucinations auditives.
Le moment de bascule se joue maintenant: Son psychisme est trop fragile pour accepter ce drame, s'il réalise le drame, il se brise. Pour se défendre le psychisme va faire un déni de l'événement et un rejet (destruction des pensées et affects liés à l'événement dénié), comme s'il n'était jamais rien arriver.
Certains auteurs avancent également une théorie intéressante : l'autisme résulterait d'un excès de maturation cérébrale entre 1 et 3 ans, tandis que la schizophrénie serait la conséquence d'un excès de développement cérébral entre 10 et 16 ans [11, 34].
Quels que soient les symptômes exprimés, les schizophrènes ont beaucoup de mal à effectuer les tâches de la vie quotidienne. Leur pensée n'est pas claire, leurs rapports avec les autres deviennent difficiles, ils ont des difficultés à contrôler leurs émotions et à prendre des décisions.
L'aboulie est un trouble psychique qui se caractérise par une absence ou une diminution de la volonté. Ce trouble est le plus souvent présent au cours d'une maladie psychiatrique. Son traitement associe psychothérapie et médicaments.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.
Les troubles bipolaires peuvent être épisodiques et liés au rythme de vie alors que la schizophrénie diagnostiquée est un état récurrent aux multiples facteurs complexes.
La schizophrénie débute le plus souvent à la fin de l'adolescence et entre 20 et 30 ans, et généralement plus tôt chez les hommes que chez les femmes.
On estime que 20% des bipolaires décèdent par suicide. Ce risque est 30 fois supérieur à celui de la population générale, il est donc considérable. Il est équivalent entre les sexes alors que dans la population générale il est 3 fois supérieur chez les hommes.
Une personne bipolaire commence généralement ces tâches lorsqu'elle est dans sa phase maniaque, car dans cet état elle se sent très productive. Mais cet excès d'énergie se traduit souvent par l'accomplissement de trop de tâches à la fois, ainsi que par la planification de projets trop idéalistes.
La confusion entre schizophrénie et troubles bipolaires est fréquente car ces deux maladies psychiatriques bien distinctes ont parfois des symptômes en commun. La personne bipolaire souffre de troubles de l'humeur qui surviennent plutôt après 25 ans, alors que la schizophrénie se manifeste généralement avant.
Dans leurs hallucinations et leurs délires, les patients schizophrènes semblent parfois attribuer à un autre leurs actes, leurs pensées, leur « voix intérieure ». Cette dissolution de la conscience de soi résulterait d'un trouble de l'empathie, capacité de ressentir ce que les autres éprouvent.
Le délire schizophrénique
Les hallucinations peuvent être intra-psychiques, psychosensorielles, ou à type d'automatisme mental. L'interprétation consiste à donner un sens erroné à une situation. Par exemple, le malade éprouve un sentiment d'hostilité de l'environnement à son endroit.
Les patients atteints de schizophrénie ont une espérance de vie inférieure de 20 ans à la population générale.