La certitude est l'état de l'esprit qui sait posséder la vérité: c'est donc l'effet de la vérité sur le moi. La certitude ne s'oppose pas à l'ignorance, dont le contraire est la science, mais au doute. Le doute, c'est l'état de l'esprit qui ne se sent pas en possession de la vérité.
Platon, dans La République, s'interroge sur une certaine illusion du savoir : une certitude immédiate (ou opinion) que l'on devrait distinguer de la vérité, en cela qu'elle puisse en avoir les apparences externes sans l'être tout à fait.
Pourtant Socrate assume et proclame une unique certitude : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien. » Cette prise de conscience est nécessaire pour celui qui veut vraiment conquérir la vérité.
Descartes cherche un fondement sûr pour bâtir la connaissance, un point fixe à partir duquel fonder le savoir et accéder aux vérités. Ces deux méthodes parviendront au même résultat : la certitude de l'existence de la subjectivité.
La quête de certitude est la quête d'une paix garantie, d'un objet que n'affecte nul risque et sur lequel ne s'étend pas l'effrayante ombre portée de l'action. Car ce n'est pas l'incertitude en tant que telle que réprouvent les hommes, mais le fait que l'incertitude nous expose à souffrir mille maux.
Sentiment qu'on a de la réalité d'un fait, de la vérité d'une idée ; conviction : Dire quelque chose avec certitude. 2. Fait, opinion sur lesquels on n'a aucun doute, dont on est certain : Ce ne sont pas de simples hypothèses, ce sont des certitudes.
Synonyme : assurance, conviction, croyance, foi, persuasion. Contraire : doute, incertitude, perplexité, scepticisme.
On peut qualifier la certitude de qualité de celui qui est assuré de la validité de ce qu'il affirme ou pense. Ce qui est sûrement et fermement établi, donc ce en quoi nous pouvons avoir confiance, où il n'y a pas de risque d'erreur, peut être interprété ainsi comme une certitude, une marque de la vérité.
Le « père de la philosophie moderne » Johann Gottlieb Fichte peut, encore plus justement que Kant, être nommé « le père de la philosophie moderne ». C'est ainsi, lui rendant un éloge bien involontaire, que le surnommait Schopenhauer.
Un tel raisonnement s'appelle une démonstration, et la certitude qui en découle, certitude propre à la science, se dit apodictique. « On appellera science proprement dite uniquement celle dont la certitude est apodictique ».
une certitude ou une action certaine, comme il est fort probable que, il est très probable que, on emploie l'indicatif (présent, futur ou passé composé). Il est fort probable que nous partirons à la montagne cet été partir, futur.
Quel que soit l'objectif que vous voulez atteindre, vous devez toujours avoir conscience à l'esprit qu'il est, et sera toujours l'aboutissement d'un grand nombre de causes et de conditions auxquelles vous participez, ou pas. Tout ce qui existe ici-bas résulte de cet état de fait.
Caractère de ce qui est certain, qui ne comporte pas de doute.
Le doute acquiert un sens philosophique avec l'école sceptique qui, considérant que la vérité, si elle existe, est inaccessible, recommande de suspendre son jugement (epochè) et de n'adhérer à aucune opinion afin d'être libre. Ce doute existentiel que l'on retrouve chez Montaigne devient méthodique chez Descartes.
Descartes lui reprend ainsi trois arguments justifiant le doute : la faillibilité des sens, qui peuvent tromper le sujet (par exemple, l'image du bâton brisé dans l'eau) ; le risque de la folie ; et la confusion avec le rêve, qui dissipe la frontière avec l'éveil et remet ainsi en cause la réalité du corps.
parce qu'il faut faire par soi-même l'épreuve de nos connaissances pour parvenir à la certitude ; Descartes ne peut être certain pour son lecteur. Le doute et la méthode ont donc des aspects subjectifs très marqués, alors même que Descartes espère fonder les sciences.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Cette phrase de Blaise Pascal contient 46 mots.
« Dans un passage de son traité Sur la nature des dieux (I 34, 93), Cicéron présente Socrate comme le “père de la philosophie”. Or suivant une autre tradition, bien établie, le premier philosophe fut en réalité Thalès de Milet, dont la naissance précède de plus d'un siècle celle de Socrate.
Au Ve siècle av J.C, à Athènes, durant la Grèce antique, un jeune tailleur de pierre modeste et curieux devient le premier philosophe de l'Histoire. Il s'appelle Socrate, marche pieds-nus et n'a qu'une passion : apprendre des autres en leur posant des questions.
Cogito et substance
Descartes découvre que le sujet pensant est le seul être dont on ne peut mettre l'existence en doute, car douter est déjà penser, donc exister. La totalité de la connaissance sera reconstruite sur cette base fondatrice indubitable : le cogito (« je pense, donc je suis »).
Après avoir appliqué son doute méthodique aux fondements de la connaissance, il constate que la seule chose qui résiste au doute est le doute lui-même. Il peut savoir avec certitude, puisqu'il doute, qu'il est un être pensant et donc qu'il existe.
On n'est jamais absolument certain d'être dans le vrai. C'est l'effort pour interroger nos certitudes qui leur confère de la valeur. En ce sens, douter de ce qu'on croit établi avec certitude n'est pas contradictoire avec la recherche de la vérité.
Certainement, probablement, sans doute, ceci est discutable, il est probable que, il est possible que, il me semble que, il me paraît que ........
Quand l'adverbe de certitude surely est placé en début de phrase, il exprime l'idée que le locuteur croit en la justesse de son propos, mais est à la recherche d'une confirmation.