Dans le cadre de la communication, l'écoute active est une façon structurée d'écouter son interlocuteur et de lui répondre. Lorsque vous écoutez de façon active, votre attention se porte sur l'autre personne pour vous permettre de comprendre, d'interpréter et d'évaluer ce qu'elle vous dit.
L'écoute active est une technique de communication visant à privilégier les contenus émotionnels d'une conversation par rapport à ses contenus intellectuels. Elle fait appel à des leviers concrets tels que le questionnement ouvert ou encore la reformulation du discours de l'interlocuteur.
Dans un dialogue plus dynamique, l'écoute active consiste à montrer à l'interlocuteur qu'on l'écoute - par son attitude, son regard, son silence lorsque l'autre parle, puis par des reformulations sous forme de questions.
L'écoute active est une écoute bienveillante qui favorise la communication entre deux personnes. Celui qui écoute s'adapte complètement à son interlocuteur sans jugement et sans préjugé. Cette juste mise à distance permet de se sentir libre de s'exprimer et d'agir en limitant les freins de la communication.
La reformulation est un des outils de l'écoute active. Cette dernière repose sur plusieurs approches telles que la confirmation, l'amplification et la congruence. L'écoute active permet d'intégrer une attitude positive vis-à-vis d'autrui, sans jugement. Elle invite aussi à créer une co-responsabilisation.
L'écoute active, aussi nommée écoute bienveillante, est une technique d'accompagnement développée par le psychologue américain Carl Rogers.
Pour cela, il va élaborer un questionnaire dont l'objectif va être de distinguer six types d'attitudes : évaluation-jugement, interprétation, soutien-encouragement, investigation-enquête, suggestion-conseil-ordre, compréhension.
Elle consiste à s'intéresser réellement à ce que dit l'interlocuteur et à l'aider à poursuivre sa réflexion sans chercher à le conseiller, à le juger ou à l'influencer. C'est l'attitude qui favorise le plus la communication. L'interlocuteur se sent écouté et compris.
Une bonne écoute inclut des interactions qui affûtent l'estime de soi. Les personnes attentives aux autres transforment la conversation en une expérience positive pour celui qui parle, ce qui n'est pas le cas en cas de passivité (ou d'attitude critique, bien évidemment).
L'écoute active consiste donc à comprendre l'interlocuteur sans juger ses arguments. Celui qui pratique l'écoute bienveillante évite les idées préconçues et les interprétations. Il peut utiliser les silences et faire preuve d'empathie. Le prospect peut ainsi se sentir écouté et respecté.
Dans le cas d'entendre, c'était une capacité physique, uniquement avec l'oreille et dans le cas d'écouter, c'est une capacité dite cognitive, donc liée au cerveau, une capacité intellectuelle qui fait que vous cherchez à comprendre et vous cherchez vraiment à percevoir un son.
Ces attitudes facilitatrices au cœur de l'approche centrée sur la personne reposent sur trois conditions essentielles que sont l'empathie, la congruence, le regard positif inconditionnel.
L'écoute implique d'entrer en contact avec ce monde à part entière en même temps que, pour nous-même, cet autre univers qu'est tout être humain. Le premier réflexe, confronté à cette immense inconnue qu'est l'autre, consiste à se raccrocher à ce que l'on possède, soit nos connaissances et références propres.
Exploration des freins à l'écoute active : jugements, projections, peurs personnelles, manque de confiance en soi et en l'autre, préjugés, projets “pour l'autre”.
Écouter est beaucoup plus difficile que parler. Pourquoi ? Parce que cela demande à la fois de la concentration (comprendre ce que l'autre nous dit) et de l'attention (interpréter le non-verbal). Mais en plus, il faut dégager les idées principales, éliminer le superflu, évaluer les arguments et démontrer de l'empathie.
Fausser l'écoute, c'est utiliser des mot-clés, utiliser une bonne gestuelle, reformuler les fins de phrases ou en posant une question.
Les attitudes de Porter du nom de son initiateur, sont les attitudes dangereuses qui nuisent à l'éclosion du discours authentique -Elias Hull Porter est un psychologue américain ( 1914 – 1987) – elles sont au nombre de cinq.
L'écoute est le point de départ de la communication. Avant d'émettre, il faut être capable de recevoir. Bien écouter fait partie des soft skills, et permet de désamorcer des situations de crise, de se concentrer sur le factuel, d'activer l'intelligence collective, en multipliant les points de vue sur le réel.
Attitude de compréhension-empathie consiste à comprendre et accepter la vision de l'autre. Pour cela, il faut opérer en questionnant et en reformulant ses propos, sans émettre de jugement.
Le profil narcissique, des personnes qui n'écoutent pas parce qu'elles n'écoutent qu'elles-mêmes. La personnalité narcissique est à l'origine de bon nombre de nos frustrations en matière de communication. Ce sont des profils qui n'écoutent jamais le point de vue des autres.