Notons cependant qu'en finance conventionnelle, les décisions sont prises dans le but d'optimiser le principe de risque-rentabilité. Les banques traditionnelles se rémunèrent en percevant des intérêts sur les crédits qu'elles octroient.
Le premier chapitre : La finance conventionnelle. Elle propose des comptes bancaires spécifiques et des services attachés. Elle met à disposition du client des moyens de paiement. Elle offre des formules de placement de tous types.
En effet, la finance islamique se pense comme un compartiment de la finance éthique. Ses principes se veulent moraux, en ce qu'ils imposent un comportement normé, par opposition à la finance conventionnelle, non pas immorale, mais amorale, c'est-à-dire délestée de toute référence à une doctrine axiologique.
Les banques classiques travaillent sur la base du taux d'intérêt qui est considéré comme un loyer de l'argent, alors que les banques islamiques récusent l'usure. islamique repose sur le partage du risque entre le prêteur et le propriétaire de l'entreprise.
Le terme finance islamique recouvre l'ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la loi coranique, qui supposent l'interdiction de l'intérêt, de l'incertitude, de la spéculation, l'interdiction d'investir dans des secteurs considérés comme illicites (alcool, tabac, paris sur les jeux, ...
La raison principale de l'interdiction de l'intérêt est la stérilité de l'argent, l'infécondité du capital. Principe aristotélicien, l'argent, dit-on, n'a pas la faculté de s'accroître. Il ne fait pas de petits : Nummus nummum non parit.
Enfin, ce qui différencie notablement un système bancaire islamique du système conventionnel réside dans l'absence d'un marché monétaire interbancaire où les banques peuvent se refinancer. Cette différence a un rôle ambivalent pour le thème que nous abordons ensuite, à savoir la stabilité du secteur bancaire.
La banque islamique se trouve exposée à un risque de retrait massif des fonds et doit faire face à un problème de liquidité. Ce risque fait référence au risque lié à un taux de rendement des comptes d'investissement non compétitifs.
En somme, il faut retenir que la banque est au service d'un type de personnes avec un certain nombre de critères; tandis que la microfinance est ouverte à tous surtout aux plus démunis dans le but de réduire la pauvreté.
Le secteur « formel » de la finance islamique dans la zone semble essentiellement occupé par trois réseaux internationaux : la BID, la Dar al-Maal al-Islami (DMI) et Al-Baraka.
La finance
Il s'articule autour de trois éléments : l' argent, le temps et le risque. De la même manière, la finance peut également être comprise comme cette science qui étudie comment l'argent est réparti entre des utilisations alternatives afin de maximiser sa satisfaction.
Avoir un emploi dans la finance, comptabilité et gestion et prendre soin du statut financier d'une entreprise est une chance qui n'est pas donné à tout le monde. Cela apporte énormément de prestige à cette formation. Le professionnel financier aide l'entreprise à acquérir de l'argent et s'assure de sa pérennité.
La finance joue un rôle essentiel dans la compétitivité et la richesse d'un pays. Elle permet de s'assurer que toutes les décisions créent de la valeur et engendrent de la richesse. Idéalement, la finance devrait permettre à tout un chacun d'accéder à un niveau de vie plus élevé.
En France, de 1716 à 1720, l'Écossais John Law développe l'utilisation de papier-monnaie plutôt que la monnaie métal, pour faciliter le commerce et l'investissement.
Un prêt se réfère à une transaction financière dans laquelle une entité financière ou un particulier prête un montant fixe d'argent à un autre particulier. Un crédit ne peut être octroyé que par un organisme financier pour un particulier ou une entreprise.
Quelle est la différence entre un emprunt et un prêt ? Le terme « emprunt » est utilisé pour désigner un objet ou une somme d'argent qui vous a été accordée. Si c'est vous qui avez confié quelque chose à quelqu'un, on parlera plutôt de « prêt ».
Un emprunt est une dette financière à long terme, alors que les dettes à moyen et court terme sont habituellement appelées « crédits ».
En effet, une banque islamique se comporte comme une banque classique en collectant les dépôts de ses clients. Elle se sert ensuite de ces mêmes dépôts pour financer l'actif. Ce dernier lui permettra en fin de compte d'avoir des retours sur son investissement. Ainsi, elle pourra se rémunérer avec ses déposants.
Moralement normée, la finance islamique se démarque de la finance « traditionnelle », davantage considérée comme amorale et distingue les biens et transactions halal (c'est-à-dire licites) de ceux qui sont haram (illicites). Elle obéit à des règles précises.
La finance islamique peut améliorer l'inclusion financière. Elle intègre les personnes qui sont exclues du système financier traditionnel. Environ un tiers des personnes souffrant d'une extrême pauvreté dans le monde vivent dans les États membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
Moucharaka (مشاركة)
Tout contrat ayant pour objet la prise de participation dans le capital d'une société existante ou en création en vue de réaliser un profit. Les deux parties participent aux pertes à hauteur de leur contribution et aux profits selon un prorata prédéterminé.
Là où opèrent les banques islamiques, leur champ d'activité varie beaucoup : dans certains pays, le secteur est entièrement islamique (Iran et Soudan); dans d'autres, les deux systèmes coexistent (Émirats arabes unis, Indonésie, Malaisie et Pakis- tan); et dans d'autres encore, il existe seulement une ou deux banques ...
Parmi les instruments financiers islamiques adaptés aux petites entreprises on trouve : Murabaha ; Ijara ; Istisna ; Musharaka ; Moudaraba. Murabaha est définie comme la vente d'une marchandise au prix d'achat avec un bénéfice défini. Cela peut être un pourcentage du prix de vente ou une somme forfaitaire.