La lettre 7, ou référence 7, est une notification d'annulation judiciaire de votre titre de conduite. Cette référence 7 est remise en mains propre par le procureur ou le sous procureur du tribunal correctionnel aux conducteurs ayant commis une ou plusieurs infractions graves au Code de la route.
Le tribunal a prononcé à votre encontre une mesure de SUSPENSION de votre permis de conduire suite à au moins une infraction pour alcoolémie ou conduite sous l'emprise de stupéfiants.
Qui remet cette lettre au conducteur ? La lettre 7 est remise au conducteur en mains propres par le procureur (ou le sous-procureur) du tribunal correctionnel à la suite d'un retrait de permis pour cause d'infraction grave au code de la route ayant comme conséquence la suspension immédiate du permis de conduire.
Les 2 sanctions ne se cumulent pas : un conducteur qui s'est déjà vu infliger une suspension administrative de 3 mois et qui fait l'objet ensuite d'une suspension judiciaire de 4 mois n'aura son permis retiré que pour une durée totale de 4 mois (et non 7 mois).
La suspension judiciaire de votre permis de conduire est inscrite dans votre casier judiciaire. Elle figure, dans tous les cas, dans le bulletin n°1 qui regroupe l'ensemble des condamnations dont vous avez fait l'objet.
Cette référence 7 est remise en mains propre par le procureur ou le sous procureur du tribunal correctionnel aux conducteurs ayant commis une ou plusieurs infractions graves au Code de la route.
224-2 du Code de la route). Conseil pratique : dès cet instant précipitez vous chez votre Avocat expert en droit routier car, bien conseillé, vous pouvez retrouver le droit de conduire, au-delà des 72 heures et EVITER LA SUSPENSION ADMINISTRATIVE DE VOTRE PERMIS DE CONDUIRE.
En cas de suspension liée à l'alcool ou aux stupéfiants, ou de suspension supérieure à 1 mois, vous devez passer un contrôle médical pour pouvoir récupérer votre permis de conduire. Ce contrôle inclut un examen psychotechnique. Vous pouvez passer le contrôle médical sans attendre la fin de la période de suspension.
Par exemple, si le juge suspend le permis pour 12 mois et que la suspension administrative (arrêté préfectoral) était de 6 mois, vous ne pourrez en demander un nouveau qu'au bout des 12 mois (non 6 mois).
1- Les forces de l'ordre retirent physiquement le permis de conduire et remettent à l'automobiliste un avis de rétention. L'automobiliste ne peut plus reprendre le volant. 2- À la suite de cette rétention, sous 72 heures, le Préfet prend la décision de suspendre le permis.
Si la suspension administrative est de 6 mois et que le juge suspend le permis pour 12 mois, le permis de conduire pourra être récupéré au bout des 12 mois.
Les forces de l'ordre (police ou gendarmerie) prennent votre permis et vous remettent immédiatement en échange un exemplaire de l'avis de rétention. Si vous ne pouvez pas présenter votre permis, vous avez 24 heures pour le remettre aux forces de l'ordre qui vous ont contrôlé.
A la différence de la suspension administrative, prononcée provisoirement par le Préfet (référence 1F ou 3F), la suspension judiciaire est la suspension prononcée par un juge.
Vous devez uniquement repasser le code à condition de vous inscrire à l'examen dans les 9 mois suivant la fin de l'interdiction de repasser le permis. Si vous dépassez le délai de 9 mois, vous devez repasser le code et la conduite que vous aviez avant l'annulation judiciaire.
En cas de suspension liée à l'alcool ou aux stupéfiants, ou de suspension supérieure à 1 mois, vous devez passer un contrôle médical pour pouvoir récupérer votre permis de conduire. Ce contrôle inclut un examen psychotechnique. Vous pouvez passer le contrôle médical sans attendre la fin de la période de suspension.
Les forces de l'ordre vous remettent l'imprimé référence 7 pour vous notifier l'annulation de votre permis de conduire. Vous devez remettre votre permis aux forces de l'ordre. Vous pouvez faire appel dans un délai de 10 jours à partir de la notification.
La date prise en compte pour déterminer la durée de suspension débute le jour où le conducteur effectue les démarches administratives au service de la préfecture pour remettre son permis.
La suspension décidée par le préfet commence à courir au jour de la signature de l'accusé de réception du pli contenant l'arrêté préfectoral. En pratique, le permis a été préalablement saisi par les gendarmes le jour du contrôle. C'est eux qui le transmettent à la préfecture.
La suspension du permis de conduire intervient généralement après une interpellation pour une infraction routière, notamment en cas de : Conduite sous l'empire d'un état alcoolique avec un taux d'alcool égal ou supérieur à 0,80g par litre dans le sang ou 0,40 mg par litre d'air expiré
Documents à présenter obligatoirement le jour de votre rendez-vous: le formulaire bleu « permis de conduire – avis médical » ( Cerfa n°14880*02 )
Vous devez restituer votre permis invalidé : Perte de tous les points du permis, ce qui entraîne la fin du droit à conduire à votre préfecture dans les 10 jours suivant la réception de la lettre. Contactez votre préfecture pour savoir comment se passe la restitution de votre permis.
Taux compris entre 0,2 et 0,8 g/l
Conduire avec un taux d'alcool dans le sang égal ou supérieur à 0,2g/l et inférieur à 0,8 g/l est une contravention : Infraction que la loi punit d'une amende n'excédant pas 1 500 €, ou 3 000 € en cas de récidive. Vous êtes sanctionné par une amende pouvant aller jusqu'à 750 €.
C'est pourquoi l'excès de vitesse entre 30 et 40 km/h est non seulement puni par une amende forfaitaire de 135 € et un retrait de points (3 points) mais le conducteur est aussi passible de peines complémentaires.
Refus du dépistage ou de la vérification de l'usage de stupéfiants. Refuser le dépistage ou la vérification de l'usage de stupéfiants est puni de 2 ans de prison et de 4 500 € d'amende. 6 points sont retirés du permis de conduire.
La lettre 48SI est un courrier recommandé envoyé par le Ministère de l'Intérieur. Cette lettre a pour objectif de notifier aux conducteurs l'invalidation du permis de conduire pour solde de points nul suite à la perte totale des points de permis.