Pour Freud, on comprend que la libération dont il s'agit ne consiste nullement à se libérer du déterminisme. Il s'agit d'échanger une détermination pour une autre, moins coûteuse en énergie, et dont la dynamique pulsionnelle sera un peu moins conflictuelle.
C'est donc une période où plusieurs courants de pensée s'opposent. Il est clair que selon Freud, l'être humain ne bénéficie pas d'une liberté absolue.
La plus grande partie de ce qui se passe en nous nous échappe et nous agit sans que nous le sachions. " Le moi n'est pas maître dans sa propre maison " écrit Freud, ce qui est bien une façon d'affirmer que nous ne sommes pas libres. Freud affirme que le hasard psychique n'existe pas.
Pour Descartes, le libre arbitre correspond au pouvoir de la volonté. Ce pouvoir, qui est la capacité d'affirmer ou de nier quelque chose et de poursuivre ou de fuir quelque chose, est un pouvoir infini. En ce sens, il est possible en théorie de faire une chose contraire à ce que nous savons que nous devrions faire.
On le voit : l'hypothèse de l'inconscient remet en cause l'idée même de liberté. Si le principe des actions n'est plus la seule volonté rationnelle du Moi, mais des motifs inconscients qui nous déterminent secrètement, alors nos actions ne sont plus effectuées librement.
La liberté selon Socrate
Socrate critique la façon de voir la liberté de Calliclès. Il explique que le désir démesuré rend l'homme esclave et n'est donc pas libre. Seul l'homme qui sait modérer ses désirs peut les maîtriser pour ne pas être esclave !
La liberté, fondement de l'humanité et indissociable du lien social, est une qualité d'être c'est-à-dire qu'elle se vit. C'est à elle que s'intéresse la psychanalyse, ainsi qu'aux forces obscures qui s'y opposent.
La liberté selon Spinoza
Il y a une exception pour ces savants : c'est l'homme lui-même, que l'on suppose doué du libre arbitre, en cela il échapperait au déterminisme universel. Le propos de Spinoza est d'élargir jusqu'à l'homme le déterminisme : pour lui, tous les hommes sont déterminés dans leurs actions.
Être libre, selon les stoïciens, reviendrait en fait à distinguer ce qui dépend de nous ou non. Se retrouver entravé à cause de quelque chose que l'on reconnaît comme indépendant de notre volonté n'entache en rien notre liberté. La liberté serait donc l'indépendance de l'esprit face au monde extérieur.
Descartes: la liberté de la volonté ou liberté d'indifférence. Spinoza et l'illusion du libre-arbitre: la liberté est libre nécessité et obéissance à la droite raison. Kant et la raison: la liberté comme autonomie. Sartre et la réalité humaine.
“Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge adulte.” “Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité.” “Nous ne savons renoncer à rien. Nous ne savons qu'échanger une chose contre une autre.”
Freud apparaît comme un penseur qui a tenté d'inscrire du sens, de l'intelligibilité, là où se manifestent, en apparence, incohérence et désordre. De même que le rêve et l'acte manqué, le symptôme névrotique est analysé comme formation s'actualisant à la place de quelque chose qui n'a pu se manifester autrement.
– La conscience de soi rend libre, à condition de devenir un véritable savoir. En prenant conscience des influences qui s'exercent sur nous à notre insu, nous pouvons les combattre ou au contraire les assimiler, de manière à ce qu'elles fassent partie de nous et ne soient plus des obstacles à notre liberté.
Etre libre, c'est se débarrasser de ses chaînes, c'est se lancer dans l'aventure, c'est lutter contre soi-même pour accomplir une glorieuse destinée, c'est innover, c'est aller toujours plus loin dans ce qui nous tient à cœur.
Pourquoi voulons nous être libres? Pour de nombreuses personnes la liberté représente l'abscence de contrainte, c'est pouvoir faire ce qui nous plait vous répondrons en majorité les individus. La liberté absolue, la liberté illimitée, le libre arbitre c'est certes le plus grand désir de l'homme.
3/ l'homme libre est l'homme du salut par la connaissance
“Chercher refuge dans les idées”, “se diviniser dans la mesure du possible” “fuir seul vers le seul”[15], autant de formules qui résument cet objectif et permettent de le mémoriser.
La liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d'un système politique ou social, dans la mesure où l'on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique. Les différentes formes de liberté : Liberté naturelle : en vertu du droit naturel.
Kant définit la liberté comme une Idée cosmologique résultant de l'élévation à l'inconditionné de la catégorie de causalité. Autrement dit, la liberté « constitue le concept de la spontanéité absolue de l'action, comme fondement de l'imputabilité de cette action ».
Droit reconnu par la loi dans certains domaines, état de ce qui n'est pas soumis au pouvoir politique, qui ne fait pas l'objet de pressions : La liberté de la presse. 4. Situation de quelqu'un qui se détermine en dehors de toute pression extérieure ou de tout préjugé : Avoir sa liberté de pensée.
Pour Nietzsche la liberté consiste à vouloir être seul responsable de soi-même; être maître de soi; sans maître, sans Dieu, sans disciples. Cet état n'est pas donné. Il faut se battre pour y atteindre. La liberté du maître s'obtient au terme d'une guerre gagnée.
"L'objet du choix étant, parmi les choses en notre pouvoir, un objet de désir sur lequel on a délibéré, le choix sera un désir délibératif des choses qui dépendent de nous car une fois que nous avons décidé à la suite d'une délibération, nous désirons alors conformément à notre délibération".
Par bien des aspects la liberté humaine paraît limitée, mais on ne peut pour autant affirmer qu'elle est illusoire. L'existence de l'inconscient et son importance dans le psychisme humain empêche l'homme d'être totalement libre ; néanmoins l'exploration de celui-ci peut permettre une meilleure compréhension de soi.
Le principe de liberté induit l'existence de la liberté d'opinion, d'expression, de réunion, de culte, de la liberté syndicale ainsi que du droit de grève. Le droit de propriété (art. 17 DDHC) a pour corollaire la liberté de disposer de ses biens et d'entreprendre (art. 4).
La liberté s'oppose en général au déterminisme, au fatalisme et à toute « pensée qui soutient la doctrine selon laquelle les êtres naturels sont soumis à une nécessité stricte qui les détermine entièrement et selon laquelle la volonté humaine n'est pas libre ».
Selon la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits ».