La logique empirique peut produire des vérités d'intuition, de sentiment et d'expérience, comme chacun le sait, cela grâce, souvent, à son implication avec la logique intellectuelle.
« L'empirisme est une doctrine philosophique qui souligne le rôle de l'expérience dans la connaissance humaine, en minimisant la part de la raison ». Selon ce modèle, tout ce que l'apprenant sait ne peut donc provenir que d'une expérience vécue[1].
1. Théorie philosophique selon laquelle la connaissance que nous avons des choses dérive de l'expérience. 2. Méthode reposant exclusivement sur l'expérience, sur les données et excluant les systèmes a priori.
Opposé au rationalisme, l'empirisme soutient l'idée que la totalité des connaissances, croyances et goûts humains, dérive de l'expérience sensible interne ou externe, directement ou indirectement.
Une preuve empirique est une information qui justifie une croyance dans la vérité ou la fausseté d'une allégation. Du point de vue empiriste, on ne peut prétendre avoir une connaissance que lorsque l'on dispose d'une véritable croyance fondée sur des preuves empiriques.
Contraire : rationnel, spéculatif, systématique, théorique.
L'empirisme s'oppose en particulier à l'innéisme et plus généralement au rationalisme « nativiste » pour lesquels nous disposerions de connaissances, idées ou principes avant toute expérience.
Les preuves empiriques sont générés en analysant les données qui sont stockées dans les dossiers de santé électroniques (DSE), les bases de données des réclamations médicales ou des activités de facturation, les registres, les données générées par les patients, les appareils mobiles, etc.
John Locke (1632-1704), plus encore peut-être que Bacon, est considéré comme l'un des Pères fondateurs de l'empirisme moderne. Tandis que Bacon se préoccupait essentiellement de méthodologie de la science, ce dernier place la discussion des relations entre expérience et raison sur le plan proprement épistémologique.
En philosophie, le terme « empirisme » désigne un courant de pensée très ancien, mais dont on considère qu'il a connu son plein épanouissement aux 17ème et 18ème siècles, sous la plume de philosophes britanniques tels que Thomas Hobbes, John Locke, George Berkeley ou encore David Hume.
Dans le cadre d'une étude empirique, on fait habituellement une investigation. Pour cela, il est conseillé d'organiser un document questionnaire sous forme d'interrogations directes à choix multiples. Les réponses doivent permettre au chercheur de confirmer ou non, des hypothèses.
Qui s'appuie sur l'expérience, l'observation et non sur la théorie. Exemple : Des pratiques empiriques, une preuve empirique, une approche empirique... La science s'appuie en premier lieu sur une méthode empirique et pragmatique.
Un tel énoncé, outre qu'il ne dit à proprement parler rien du passage des sens à l'intellect, limite l'empirisme à sa dimension psychologique : à savoir, l'histoire – non relatée en fait puisqu'occultée – de l'esprit à partir de cette forme primitive d'expérience (du grec empeiria) que constitue l'expérience des sens.
L'empirisme est l'une des grandes théories classiques de la connaissance. Il repose sur le postulat épistémologique selon lequel toutes les connaissances résultent de l'expérience.
La psychologie empirique est une psychologie de la conscience qui a pour objectif de formuler les lois du devenir psychique. Cet intérêt pour la dimension empirique des phénomènes n'est pas transitoire, il ne se dissout pas dans le point de vue de la psychologie rationnelle.
Locke énonce trois droits fondamentaux : droit à la vie et à fonder une famille ; droit à la liberté ; droit à la jouissance de ses biens et surtout à l'échange.
La sociologie empirique est constituée par un terrain concret et déterminé, à partir d'un fait à construire en fait social, par premières interprétations, les premières hypothèses, mais aussi par la rupture avec ce donné, un questionnement, une théorisation, des hypothèses et une démonstration.
Descartes qualifie l'esprit de substance pensante et le corps de substance étendue en ce sens que toute la nature de l'esprit n'est que de penser tandis la nature du corps n'est que d'être étendue. Sa doctrine est ainsi qualifié de dualisme de substance.
Doctrine philosophique qui met l'accent sur le vécu humain plutôt que sur l'être et qui affirme l'identité de l'existence et de l'essence, ou leur parfaite complémentarité.
L'étude empirique représente une technique de recherche qui s'appuie sur l'observation et l'expérience. L'étude empirique recueille des informations appelées “données empiriques”. Après analyse, ces données doivent permettre au chercheur de tester et répondre à une ou plusieurs hypothèses de départ.
La recherche empirique explore le monde sensible en s'appuyant sur l'expérimentation, l'observation, ainsi que sur un processus d'évaluation par les pairs qui permet de faire un tri dans les connaissances scientifiques produites et de ne garder, au fil du temps, que ce qui reste valide.
L'empirisme est une doctrine philosophique qui considère que l'origine de toute connaissances humaines ne provient que de l'expérience sensible, de l'observation. Ainsi nos sens sont à la source de nos connaissances.
C'est ce qui conforte la caractérisation de Descartes comme le « fondateur du rationalisme moderne ». Ce courant philosophique, connu pour privilégier la raison au détriment de l'expérience en tant que source suprême de toute connaissance, s'est imposé comme la voix la plus vigoureuse de la philosophie moderne.
John Locke, précurseur du sensualisme.
L'adjectif empirique qualifie aussi la première étape d'une démarche scientifique, qui est suivie d'une étape de raisonnement et de déduction. Les synonymes de ce mot sont alors expérimental , pratique .