La loi signant la fin du moteur thermique en Europe en 2035 est une hérésie économique et industrielle et la naissance de multiples contraintes pour les Français, selon Alexandra Legendre, porte-parole de la Ligue de Défense des Conducteurs, qui s'interroge aussi sur le résultat écologique de cette décision radicale.
En 2035, seuls les véhicules qui n'émettent pas de CO2 à l'usage pourront être mis en circulation : ce sont principalement les véhicules 100 % électriques, et aussi les véhicules à hydrogène.
L'Europe a tranché : à partir de 2035, les voitures neuves vendues sur notre continent devront toutes être totalement électriques. Cette décision va impliquer de très lourdes contraintes, pour les usagers comme pour l'industrie et l'économie…
La fin des ventes de voitures thermiques aura bien lieu en 2035. Le projet du Parlement européen a été approuvé par le Conseil des ministres européens la semaine dernière. L'interdiction de vente des voitures essence et diesel deviendra donc bel et bien réalité dans une petite dizaine d'années.
L'acte est historique. Le Parlement européen a voté la fin du moteur thermique en 2035. Cela signifie que la vente de véhicules neufs essence, diesel ou encore hybrides et hybrides rechargeables ne sera plus autorisée sur le sol européen à cette date.
Un coût nettement trop élevé
C'est un des principaux freins pour ne pas acheter une voiture électrique… le prix. Il constitue toujours un frein à l'achat des voitures électriques. Le coût d'un véhicule électrique est considéré comme plus élevé que son équivalent en moteur thermique.
Sont concernés par la vignette CRIT'air 5, uniquement les véhicules diesel et assimilés dont la première immatriculation est comprise entre le 1er juillet 1997 et le 31 décembre 2000 inclus. « D'ici 2025 ces véhicules auront près de 30 ans, le volume devrait se réduire ».
Les députés du Parlement européen se sont prononcés en faveur de l'interdiction des véhicules essence et diesel à l'horizon 2035. C'est un vote qui va bouleverser le monde de l'automobile dans les années à venir. Dans les faits, les entreprises ne pourront plus vendre de voitures (et de camionnettes) thermiques neuves.
Le Parlement européen a voté, mercredi 8 juin 2022, la fin des ventes des véhicules essence et diesel neufs en 2035.
Alors que 2021 s'était achevé sur un résultat en hausse de 8% par rapport en 2020 (Le Journal de l'Automobile), et que la chute des ventes de voitures neuves se poursuit, le marché de l'occasion régresse nettement en 2022.
Si le projet européen est adopté, les hybrides disparaîtront du marché du neuf avec les 100 % thermiques en 2035. Le 8 juin 2022, le Parlement européen a voté en faveur de la réduction de 100 % des émissions de CO2 des voitures et véhicules utilitaires légers vendus neufs dans l'Union européenne d'ici à 2035.
Vers 2024, la production de ce gaz permettra de générer près de 6 gigawatts d'énergie et environ 40 gigawatts en 2030. Ce plan européen évoquant entre 180 et 470 milliards d'euros d'investissements jusqu'en 2050 devrait donc participer à une rapide expansion des voitures à hydrogène dans les années à venir.
En gros, si vous achetez une voiture diesel en 2022 vous ferez donc partie de la minorité. Ce qui n'est pas un problème en soi, sauf que la revente sera également de plus en plus difficile. L'achat d'un diesel neuf reste donc valable pour les très gros rouleurs, qui comptent garder leur voiture une longue période.
Où en sont ces ZFE ? Dans des communes de la métropole de Rouen (Seine-Maritime), à compter du 1er septembre 2022, tous les véhicules (voiture, utilitaire léger, moto, scooter, voiture sans permis, bus, poids lourds …) ayant des vignettes Crit'Air 4, 5 ou non classés ne pourront plus circuler ni stationner.
La réponse des autorités s'accélère. Depuis un an, la loi Climat et Résilience(loi n°2021-1104 du 22 août 2021) a fixé un calendrier particulièrement contraignant pour bannir des centres-villes les véhicules Crit'Air 5 dès 2023, Crit'Air 4 (2024) et Crit'Air 3 (2025).
Ce sont finalement les zones à faibles émissions, toujours plus nombreuses, qui risquent de poser le plus de problèmes aux utilisateurs français. Celle du Grand Paris, qui englobe la capitale et sa proche banlieue, prévoit ainsi l'interdiction de tous les véhicules essence et diesel à l'horizon 2030.
Actuellement, il n'existe pas de villes ayant complètement interdit les véhicules diesel. Conformément au pacte vert européen dont l'objectif principal est la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les véhicules thermiques (diesel et essence) seront interdits à partir de 2035 au sein de l'Union européenne.
La France identifie aussi le GNV comme un axe primordial dans la transition énergétique pour la croissance verte et se fixe les objectifs suivants : 10% de gaz renouvelable en 2030.
Composé à plus de 90% d'éthanol, ce carburant vert peut être utilisé par les poids lourds, les cars et les bus.
S'il n'est plus en odeur de sainteté et que le diesel ne verra sans doute pas la prochaine décennie, il reste aujourd'hui un carburant efficient et peut encore être votre choix si vous envisagez l'achat d'une voiture en 2022.
En réalité, si. Dans la mesure où ces véhicules proposent des consommations de carburant bien plus avantageuses que les véhicules à essence. Vous économiserez en moyenne, à puissance équivalente, environ 2 litres de carburant tous les 100 km, soit environ 3 euros au prix actuel du carburant.
À savoir : pour les véhicules de la catégorie Crit'Air 3 (moteurs diesel d'avant 2010, essence d'avant 2006), la Métropole du Grand Paris a repoussé au 1er juillet 2023 l'interdiction de rouler dans la ZFE-m délimitée par l'A86.
Un budget carburant plus réduit
Moins de consommation, donc moins de dépenses : votre budget carburant sera positivement impacté. Le moteur diesel, que les motoristes ont beaucoup fait progresser, est également plus sobre et plus performant. Cela permet notamment de ne pas polluer autant qu'on pourrait le croire.