La lutte contre les inégalités sociale peut également prendre la forme d'une lutte contre les discriminations. En effet, l'égalité de traitement entre individus, quelque soit leur sexe, leur catégorie sociale ou éthique d'origine, etc., peut être considérée comme une conditions nécessaires à l'égalité des chances.
Pour réduire les inégalités à l'intérieur des pays et entre eux, il faut répartir équitablement les ressources, investir dans l'éducation et le développement des compétences, mettre en œuvre des mesures de protection sociale, lutter contre la discrimination, soutenir les groupes marginalisés et encourager la ...
Selon une étude réalisée par le Fonds monétaire international (FMI), une plus grande égalité des revenus favorise une croissance économique plus durable que le libre-échange et les investissements étrangers, et diminue le niveau de corruption des gouvernements, ou le niveau de la dette extérieure (Berg et Ostry, 2011).
À l'Observatoire des inégalités, nous proposons la définition suivante : on peut parler d'inégalités « quand une personne ou un groupe détient des ressources, exerce des pratiques ou a accès à des biens et services socialement hiérarchisés », sous-entendu « et qu'une partie des autres ne détient pas ».
Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociaux portant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées.
Les inégalités liées au revenu, à la situation géographique, au genre, à l'âge, à l'origine ethnique, au handicap, à l'orientation sexuelle, à la classe sociale et à la religion – qui déterminent les avantages, les perspectives et les résultats d'une personne – persistent, dans les pays et entre États.
Cette augmentation est due à la montée en flèche des cours de la bourse, à la montée en puissance des monopoles et des privatisations, ainsi qu'à l'érosion des réglementations et des taux d'imposition sur les sociétés et à la réduction des droits et des salaires des travailleurs et des travailleuses.
Si l'on prend les inégalités sociales de santé, elles résultent d'une conjugaison de facteurs défavorables (chômage, difficultés financières et problèmes pour se loger, isolement social). Ainsi, une étude de l'Irdes montre que la vulnérabilité sociale renforce considérablement la probabilité d'être en mauvaise santé.
En France, les hommes sont rémunérés en moyenne 24,4 % de plus que les femmes. En France, plus d'1 femme sur 4 occupe un emploi à temps partiel, contre moins d'1 homme sur 10. Les femmes sont surreprésentées en France dans le secteur du soin. Par exemple, 91% des aides-soignante·s sont des femmes.
Les inégalités dans l'éducation se forment selon deux logiques distinctes. Tout d'abord, les enfants d'origine sociale aisée ont des résultats scolaires plus élevés que leurs homologues moins favorisés. Deuxièmement, à résultats scolaires donnés, ils choisissent plus fréquemment des études plus longues.
Les inégalités réduisent l'efficacité de l'aide au développement. L'idée que les inégalités ont un impact négatif sur le développement des pays, parce que sources de tensions, de ralentissement de la croissance et de mal-être des populations, est aujourd'hui largement partagée.
L'origine sociale reste en effet le principal facteur déterminant le niveau de revenus des individus pendant la première partie de leur vie active, loin devant le sexe qui demeure, selon l'organisme rattaché à Matignon, le deuxième vecteur d'inégalités malgré l'amélioration de la situation des femmes ces dernières ...
Les inégalités sont en hausse et elles nuisent à l'économie, à la démocratie et à la société. Les écarts excessifs de richesses et d'opportunités affectent tout le monde. Souvent présentées comme inéluctables, elles sont le reflet de choix de société.
Parmi les effets sociaux de fortes inégalités entre pays, on peut également évoquer le développement d'une économie internationale de la drogue et des mafias afférentes, ou encore des tensions politiques grandissantes, voire la montée des intégrismes religieux ; on peut également démontrer que certaines guerres sont ...
Premièrement, il faut investir dans le capital humain féminin. Les avancées obtenues en permettant aux femmes d'accéder équitablement aux denrées alimentaires, aux soins de santé et à l'éducation sont particulièrement importantes dans les pays émergents et en développement.
En soutenant les droits de toutes les femmes et leur accès aux mêmes ressources et opportunités que les hommes, nous changeons leur vie, mais aussi celle de leur communauté ! L'égalité est l'une des clés pour encourager le développement de tout un pays.
La dimension commerciale de l'égalité entre les hommes et les femmes peut également comporter des avantages non financiers tels qu'une meilleure gouvernance, la cohésion et la créativité stimulée par la diversité sur le lieu de travail.
Les inégalités entre les femmes et les hommes sont les plus universelles et les plus structurantes de nos sociétés. En 2020, Oxfam rappelait dans son rapport annuel sur les inégalités que les hommes détiennent 50 % de richesses de plus que les femmes.
Dès le plus jeune âge, les résultats des élèves sont liés en partie au milieu social de leurs parents. Les écarts se creusent au fil de la scolarité car le système scolaire français cherche davantage l'excellence d'une minorité de très bons élèves qu'à tirer vers le haut les enfants en difficulté.
L'environnement familial des élèves a une influence sur leur parcours scolaire, l'acquisition de connaissances, ainsi que le niveau de diplôme en sortie du système éducatif. Les conditions de vie des parents, leurs ressources économiques et culturelles, sont plus ou moins favorables à la réussite scolaire.
Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l'égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l'école et dans l'entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts.
"On trouve dans les pays les plus égalitaires au monde la Slovaquie et la Slovénie", lâche Anne Brunner.
Sans surprise d'ailleurs, les inégalités de richesses, qui sont plus fortes aujourd'hui que jamais, sont mises en lumière en quatre chiffres : les 10% les plus riches détiennent 76% de la richesse mondiale, tandis qu'à l'inverse, les 50% les plus pauvres n'en possèdent que 2%.