Se détacher des écrans et privilégier le silence ou une activité méditative, un temps calme et seul. Lorsqu'on est tellement concentré sur ce qu'on fait que l'on perd trace du temps et de ce qu'il y a autour de nous. Cet état peut donner l'espace mental idéal pour que la voix intérieure se manifeste.
Un rôle cognitif
La petite voix dans notre tête serait un atout précieux à la mémoire de travail, nous aiderait à passer d'une tâche à une autre et à résoudre des problèmes. Elle entrerait aussi en jeu dans la régulation de notre attention et de nos comportements.
Une personne typique est capable, si on lui demande de s'en souvenir, de se figurer un son, une image, une odeur, un goût ou une sensation de toucher. Ce n'est pas le cas de tout le monde.
Pour ce qui est de la voix du monologue intérieur, celle qui se déclenche par exemple pour vous dire "Dépêche-toi, tu vas être en retard !", elle serait fréquente chez 30 % à 50 % des gens, selon Russell Hurlburt, professeur de psychologie à l'université du Nevada.
Notre premier réflexe est donc de vouloir la faire taire… Mais lorsque l'on examine les choses avec attention, on constate que vouloir que sa pensée s'arrête est un non-sens absolu. On aborde alors la vie intérieure d'une toute autre manière. Acceptation, lâcher-prise et amour de soi prennent enfin tout leur sens.
Dabney, psychothérapeute exerçant à Virginia Beach (Virginie), fait savoir qu'il est “tout à fait normal de se parler à soi-même”. Il ne s'agit pas nécessairement d'une habitude vouée à disparaître en grandissant ou d'un signe de maladie mentale mais d'une pratique bien plus courante qu'on ne pourrait le penser.
Qu'on l'appelle la "voix intérieure", les "pensées" ou encore le "langage intérieur", nous produisons tous un langage mental de façon volontaire ou spontanée, qui se manifeste par des interjections, des mots, des chiffres, des phrases ou même un monologue ou une conversation intérieure.
des études démontrent qu'entre 4 % et 10 % de la population à travers le monde entend des voix et qu'entre 10 % et 39 % de la population a entendu des voix au moins une fois dans sa vie (Shergill, Murray &McGuire, 1998). … entre 70 % et 90 % des gens qui entendent des voix le vivent suite à un événement traumatique.
Cette pathologie trouble les pensées, les émotions, les perceptions et les comportements des malades. Et les hallucinations qui font partie des symptômes de cette maladie seraient en fait dues à un problème avec la voix intérieure du patient.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.
Une logorrhée verbale est un terme de psychologie qui désigne un flot de parole incessant. C'est un symptôme fréquemment rencontré en psychiatrie et en neurologie car il est présent dans différentes maladies comme le trouble bipolaire ou l'aphasie de Wernicke.
Une personne peut perdre le contact avec la réalité et avoir des symptômes associés aux troubles psychotiques pendant un épisode de dépression ou, plus fréquemment, en période de manie. Elle peut par exemple entendre des voix ou avoir des idées délirantes.
L'entrée dans la maladie peut prendre des formes très variées. Les troubles schizophréniques apparaissent le plus souvent à l'adolescence. Ils peuvent se manifester par une bouffée délirante aigue ou bien un trouble dépressif. Ils peuvent aussi apparaître à la suite de prise de drogues hallucinogènes par l'adolescent.
Contrairement aux idées reçues, parler tout seul n'a rien d'anormal. Cette habitude peut certes paraître étrange vue de l'extérieur, mais elle est bien loin de cacher un quelconque trouble psychologique.
Parler tout seul est un bon signe!
En effet, des scientifiques de l'Université de Bangor au Royaume-Uni ont mené une étude qui le confirme. Parler à voix haute développe des bienfaits cognitifs ! Les personnes qui utilisent cette pratique, supposée être un réflexe, peuvent être très intelligents.
Se parler à soi-même améliore la capacité à contrôler son esprit et à se concentrer sur quelque chose d'important, qu'il s'agisse de se préparer à avoir une conversation difficile, de trouver ses clés ou de s'améliorer au tennis. S'y faire prendre est embarrassant, mais il n'y a absolument rien de mal à cela.
Les troubles bipolaires débutent le plus souvent à l'adolescence entre 15 et 19 ans soit par un épisode dépressif soit par un épisode maniaque. Dans les deux cas, l'entourage observe un changement brutal de l'état psychique de l'adolescent.
Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise. Chez d'autres, ils semblent apparaître à la suite d'une crise personnelle, de stress ou d'une maladie. Le trouble bipolaire peut également être héréditaire, c'est-à-dire se transmettre par les gènes.
Parler trop fort peut être un signe de perte d'audition. Les autres signes de perte auditive neurosensorielle comprennent la difficulté à entendre lorsqu'il y a beaucoup de bruits de fond et l'incapacité à comprendre clairement ce que les autres disent.
Plusieurs raisons à cela: parler vite rend votre discours, plus rythmé, stimulant, et donne l'impression que vous êtes «passionné» par le sujet. Mais surtout, énoncer vos arguments rapidement donnera très peu de temps à votre auditoire pour réellement comprendre et analyser ce que vous dites.
L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui. L'égocentrique jalouse le succès des autres.
Un schizophrène doit pouvoir s'isoler parfois pour calmer son stress et faire le point. Les relations amoureuses sont possibles, mais son partenaire doit lui laisser une certaine liberté pour éviter la pression qui conduit à des rechutes.