Le syndrome de l'abandon se caractérise par une peur perpétuelle à l'idée d'être délaissé(e) ou quitté(e) par l'autre. Elle peut avoir un retentissement dans la vie professionnelle (vis-à-vis de ses collègues ou de sa hiérarchie) et dans la vie personnelle (familles, amitiés, relations de couple).
La peur de l'abandon est en effet le plus souvent associée à une faible estime de soi, le vécu de l'abandon étant plus ou moins consciemment mis en lien avec le sentiment de notre valeur propre, selon cette logique : si nous avons pu être, ou vivre comme, abandonné, c'est sans doute parce que nous ne méritions pas ...
Le premier type de peur concerne la crainte de l'abandon et fait son apparition vers 8-12 mois. En effet, à cet âge, alors que bébé se laissait aller de bras en bras en souriant, il panique soudainement à l'idée de quitter ceux de sa mère.
Ne poussez pas un enfant trop tôt à prendre son indépendance, et, à l'inverse, ne le surprotégez pas. Cela lui laisserait penser que la séparation est dangereuse. Il est important, dès le plus jeune âge, de laisser un enfant avoir ses moments à lui.
Le rejet est différent de l'abandon dans le sens où l'autre n'a pas disparu, mais « il montre qu'il ne veut pas de moi ». La personne qui en souffre traîne la conviction que personne ne veut d'elle par ce qu'elle n'est pas à la hauteur ou encore pire, parce qu'il s'agit d'elle.
L'abandonnique présente des troubles caractériels; il a un sentiment de dévalorisation qui le pousse à des attitudes masochistes, alors même que son besoin d'amour est immense. Toute menace de frustration a pour conséquence de le faire régresser au stade archaïque de la toute-puissance. L'abandon est innommable.
Son conseil : acceptons cette fragilité et osons en parler. Lors des premiers rendez-vous amoureux, nous avons toujours cette angoisse de faire comprendre à l'autre à quel point il nous trouble. On rêve de lui prendre la main, de lui faire une place dans sa vie, mais la peur du rejet nous fait bafouiller.
« Bien souvent, la blessure d'abandon naît d'un traumatisme originel, celui d'une naissance sous X par exemple ou de la perte d'un des parents, voire les deux, au très jeune âge.
L'"abandon" est le fait de délaisser, de négliger ou de se séparer volontairement d'une personne ou d'un bien ou le fait de renoncer à un droit ou à une procédure.
"Si l'amour n'est pas réciproque, il faut abandonner et se résoudre à passer à autre chose. En revanche, si les deux personnes s'aiment, c'est au cas pas cas. Elles peuvent tenter de vivre ensemble afin de se rendre compte et de s'assurer que leur relation est bel et bien impossible", préconise la sexologue.
Ne pas abandonner pour gagner en CONFIANCE EN SOI
Ta confiance en toi augmentera tout au long de ton parcours et peu importe le temps que cela prendra, une fois tes objectifs atteints, plus rien ne pourra t'ébranler.
La blessure de rejet est une blessure émotionnelle. La personne qui souffre d'une blessure du rejet a le sentiment d'être repoussée et non reconnue par les autres et cela l'empêche de s'épanouir. Le rejet est ici considéré comme une forme de mépris, de refus ou de dénigrement.
Dans le cas de la peur, cela passe par la libération des hormones du stress : la noradrénaline et l'adrénaline. Une fois relâchées dans le cerveau et dans le sang, elles entraînent la modification des paramètres physiologiques du corps, le préparant à agir.
Si tu aimes quelqu'un, si tu n'arrêtes pas de penser à lui, n'abandonne pas. Continue d'essayer. Continue à donner le meilleur de toi-même.
Le sujet borderline se consumme en essayant d'établir des relations exclusives où le risque d'abandon n'est pas envisageable, mais une fois l'intimité atteinte, la relation désirée, surgit l'angoisse de pouvoir être dévoré par l'autre.
Ces masques, au nombre de cinq, « correspondent aux cinq grandes blessures de base vécues par l'humain« , qui, par ordre chronologique, sont: le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison, l'injustice.
Le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice : cinq blessures fondamentales à l'origine de nos maux qu'ils soient physiques, émotionnels ou mentaux.
Il devient distant
Il s'éloigne toujours un peu plus, en privé et en public, alors que cela n'a jamais été dans ses habitudes. Il ne vous tient plus la main lorsque vous sortez. Votre partenaire évite systématiquement les contacts physiques. Ce comportement doit vous alerter s'il perdure.
Plusieurs raisons peuvent présider à ce comportement, mais en général on rejette car on a peur de souffrir d'un éventuel échec de cette relation. Cela est souvent lié à la peur d'être abandonné, ou à un fort sentiment de déception dans une relation qui a beaucoup comptée. En général les deux sont liées.
Une famille abandonnique apparaît comme prisonnière d'un fonctionnement paradoxal : elle doit générer de l'abandon pour s'en protéger. Ce type de famille fonctionne en relations sado-masochistes. Pour ne pas s'écrouler en dépression, la famille doit se maintenir dans une sorte d'excitation douloureuse.
La personne qui souffre du syndrome de l'imposteur dépense trop d'énergie par rapport à la tâche qu'on lui demande de réaliser, elle montre un surinvestissement, ce qui lui permet d'attribuer son succès "éventuel" à une grande quantité de travail et non à ses compétences réelles.